Alita : Battle Angel

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Robert Rodriguez a adapté le célèbre manga "Gunnm" de Yukito Kishiro en "live action", Il abritait un monde post-apocalyptique ultra-violent, d'une noirceur inégalable. Tout ce déroule dans un futur lointain, au 26ème siècle, où les cyborgs et les humains peuplent Iron City, une ville "poubelle" où règne la loi du plus fort. 

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Un esthétisme qui frôle la perfection, des effets à la hauteur de ce qu'on était en droit d'attendre, mais côté histoire, sans m'appuyer sur le manga que je n'ai pas lu, ça me semble écrit et mis en scène un peu à "la va vite" sur certaines séquences. On ressent l'envie de tout expliquer, mais il ne va pas au bout, manque de temps ? pas le but ?. Pour expliquer mon ressenti, qu'est-ce donc que, Zalem ou L'URM, pourquoi l'effondrement ? les explications sont minimes dans le film, j'aurais bien aimé en savoir un peu plus... il manque des éléments à ceux qui ne connaissent pas l'univers de Yukito Kishiro.

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Malgré ces quelques lacunes, les premières scènes sont prenantes et saisissantes.

On suit le Docteur Dyson, dont l'interprétation de Christoph Waltz arrive à me faire oublier ses précédents rôles, Downsizing, Tarzan ou encore Spectre, où je l'avais trouvé légèrement en déca d'autres performances comme dans Django ou Big Eyes.

Il farfouille dans un endroit qui à tout l'air d'une décharge public. Il y trouve une tête, détaché de son corp, mais ses émotions ne trompe pas, il semble avoir trouver une merveille...

Ici, l'acteur Autrichien est en haut de cette affiche, dans une composition brillante, un personnage d'envergure, spécialisé dans la robotique, il est le doc de toutes ces machines, mais aussi de ces humains a qui, il manque un bras, une jambe.

Le doc rafistole les uns et les autres, combinant la robotique à la complexité du corp humain. 

Avec Alita, il est épris d'une tendresse et d'un amour paternel sans faille. Son personnage va vous surprendre.

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Alita, campé par Rosa Salazar, Le Labyrinthe : le remède mortel, Divergente 2 : L'insurrection et plus récemment à l'affiche de Bird Box que vous n'avez surement pas loupé sur la plateforme NETFLIX, apporte une touche de douceur dans ce monde de brute. 

Son apparence physique retravaillé en image numérique (Motion Capture), permet le contraste entre ce côté robot et l'aspect humain. Cette silhouette affinée, dotée d'une souplesse à faire pâlir les gymnastes, possédant une force incroyable, maîtrisant les arts martiaux, font d'Alita, une cyborg intraitable.

Du coup, on a pas l'impression qu'il peut lui arrivé grand chose de grave.

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R. Rodriguez, a réussi, dans cette première partie, à nous montrer le côté attendrissant du doc Dyson et d'Alita. Un début réussi, une belle entrée en matière pour admirer les lieux, les personnages et essayer de comprendre ce passé encore décousu.

Un passé qu'Alita peine à se souvenir, pour connaître sa véritable identité, pour savoir qui elle était avant.

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Pour guider la belle au beau milieu de cette jungle cyber-punk urbaine, Hugo, Keean Johnson, humain de chair et d'os, chevauchant son étrange moto à une roue, va lui faire découvrir le monde tel qu'il est aujourd'hui.

Un personnage trop en retrait à mon goût, alors que son importance n'est pas à prendre à la légère. Ce n'est que mon humble avis...

Même sentiment pour Jennifer Connelly, dans la robe de Chiren, ex-compagne du docteur Dyson, elle porte ses mauvaises intentions dès sa première apparition, rendant ce qui aurait pu être imprévisible, tout tracé...

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Bon, vous l'avez compris, Alita vaut le détour au cinéma pour en prendre plein les mirettes. Le duo R.Rodriguez/J.Cameron fonctionne, écriture, réalisation, le long métrage se veut divertissant à souhait, on ne s'ennuie pas et on se laisse même à penser que cette jolie aventurière Cyborg au cœur tendre, se verra offrir une suite si les recettes de ce Battle Angel voit son compteur exploser au box-office. Mais rassurez-vous, si ce n'est pas le cas, l'œuvre a une fin que tout le monde jugera de son propre chef.

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Le genre science-fiction ne s'essouffle pas et tant qu'il y aura des rêveurs, des créateurs, des cinéastes à l'imagination débordantes, nous aurons le droit à des œuvres époustouflantes comme celle-ci...

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Un film de plus dans la vidéothèque idéale du cinéphile.  

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Sylvain Léon