NOÉ
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Année : 2014
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Titre original : Noah
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Sorti le : 9 avril 2014
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Durée : 2h18min / 138min
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Genre(s) : Aventure, Fantastique
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Nationalité : Américain
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Sociétés de production : Paramount Pictures, New Regency Productions, Protozoa Pictures, Disruption Entertainment, FortyFour Studios
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Distributeur : Paramount Pictures France
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Site officiel : Néant
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Récompense(s) : 1 nomination
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Tous publics
Le pitch
Adaptation de l’histoire de l’Arche de Noé, tirée de l’Ancien Testament. Dans un monde rongé par le pêché des hommes, Noé se voit confier une mission divine : construire une arche pour sauver l’humanité du déluge.
Bande annonce : Noé
Le réalisateur
Darren Aronofsky
Sa filmographie
2017 - Mother!
2014 - Machine Man
2014 - Noé
2010 - Black Swan
2008 - The Wrestler
2006 - The Fountain
2000 - Requiem for a Dream
1998 - Pi
1993 - Protozoa (court métrage)
1991 - Fortune Cookie (court métrage)
Le casting
Russell Crowe
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2018 - Boy Erased
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2017 - La Momie
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2016 - The Nice Guys
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2015 - Père et fille
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2014 - La Promesse d'une vie
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2014 - Noé
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2000 - Gladiator
Noah
Russell Crowe
Copyright Paramount Pictures France
Jennifer Connelly
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2021 - Top Gun: Maverick
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2019 - Alita : Battle Angel
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2017 - Line of Fire
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2017 - Spider-Man: Homecoming
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2014 - Noé
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2014 - Un amour d'hiver
Naameh
Jennifer Connelly
Copyright Paramount Pictures France
Anthony Hopkins
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2019 - Les deux Papes
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2018 - Westworld - Saison 2
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2016 - Manipulations
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2015 - Prémonitions
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2014 - Noé
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2013 - Thor : Le Monde des ténèbres
Anthony Hopkins
Methuselah
Copyright Paramount Pictures France
Sans oublier : Ray Winstone, Emma Watson, Logan Lerman, Douglas Booth, Nick Nolte, Mark Margolis, Kevin Durand, Marton Csokas, Finn Wittrock, Gavin Casalegno, Madison Davenport...
La chronique
Une chronique signée Mathilde Esperce
Le 25 mai 2014
Noé, Darren Aronofski - 2014
Une œuvre cinématographique infidèle...
Darren Aronofsky aura su nous régaler d’œuvres mémorables telles que Requiem for a Dream ou Black Swan. Son style sombre est empreint d’une certaine sensibilité et d’une touche artistique mises en pratique dans la plupart de ses films.
Les plus aguerris sauront le reconnaître entre tous, mais, hélas, ne sauront le distinguer qu’avec difficulté dans Noé, blockbuster traitant à grands renforts de clichés et de longueurs la construction de l’arche devant sauver les animaux du Déluge.
Certains seront conquis, d’autres, comme moi, regretterons le génie de Black Swan…
Inutile d’avoir la Bible en livre de chevet pour s’atteler à l’histoire de l’Arche de Noé, car le film ne s’en tient pas qu’aux propos qui y sont relatés.
Il s’ouvre sur quelques lignes expliquant le contexte : Noé, patriarche aimant et autoritaire, rêve que toute l’humanité est vouée à sombrer dans un déluge destructeur, et interprète ce songe comme une mission prophétique qu’il doit mener à son terme. Il rallie alors à sa cause ses trois fils, sa fille adoptive et sa femme, ainsi que son grand-père Mathusalem et les Veilleurs, anges déchus qui rappellent un peu trop les robots de Transformers ou les géants des montagnes dans Le Hobbit : Un voyage inattendu.
Du mauvais goût à l’appui d’idées qui, pourtant, auraient mérité d’être exploitées avec un peu moins de grandiloquence.
La construction de l’arche débute donc sur fond de sentimentalité attendrissante, à condition bien sûr que l’on écarte les clichés parsemant le film : [Attention spoiler la jeune Ila, fille adoptive blessée et devenue inféconde dans son enfance, retrouve sa fertilité, la solitude d’un des frères comblée par une fille laissée pour morte lors du Déluge, le grand méchant Toubal-Caïn s’opposant à Noé… Fin du spoil.]
J’en passe et des meilleurs.
Bref, un univers où la rédemption si prônée dans la Bible ne semble pas de mise ici, et où les personnages sont d’un manichéisme… Attendu. Tout comme ce que ce que les moins visionnaires pourraient appeler un « twist final ».
D’un autre côté, le film s’appuie sur un ouvrage religieux et offre donc des perspectives scénaristiques que les lecteurs de la Bible pourront voir venir. Quant aux autres, ils peuvent légitimement se demander si le film d’Aronofsky n’aurait pas été plus captivant s’il avait été parfaitement fidèle au support de référence.
D’autres encore, comme moi, pourraient se dire qu’au contraire, en prenant pour base une anecdote biblique et en divergeant totalement par la suite, le scénario aurait pu gagner en surprises et en retournements de situation tranchant allègrement avec la platitude qu’engendre la loyauté à laquelle Aronofsky a fait allégeance.
Remarquons par ailleurs que le film a été censuré par aux Émirats Arabes unis, au Qatar et à Bahreïn (et sans doute plus à venir…), qui blâment un discours anti-islamiste et n’apprécient par les représentations concrètes d’entités divines.
Toutefois, ne soyons pas manichéens comme les personnages que je fustige ; on peut applaudir quelques effets spéciaux, tels que les enchaînements montrant l’évolution des races au fil du temps ou les forêts poussant instantanément… Mais l’encensement s’arrêtera là.
Quelques longueurs sont dispersées dans le film; des scènes inutiles à celles qui n’en finissent plus en passant par la brièveté de celles qu’on aimerait plus longues, Noé n’est pas de ceux que l’on retiendra en cette première moitié d’année 2014.
Mathilde Esperce
10/20
Votre ressenti
La cote
IMDB
5.8/10
METACRITIC
5.4/10
METASCORE de 68/100
ROTTEN TOMATOES
2.9/5
76% d'avis positifs
10/20
Noé le film qui partage...
Succès commercial, les spectateurs se sont déplacés en nombres, mais il n'aura pas échappé aux critiques.
C'est un sentiment mitigé qui prends le dessus, entre l'esthétisme parfait et le scénario sans aucun charisme, c'est difficile de le conseiller...
Un divertissement à voir par curiosité et faire votre propre avis.
MAJ au 20/08/2019
ALLOCINE
2.7/5
SENSCRITIQUE
5/10
CINETRAFIC
2.9/5
Les chiffres
MAJ au08/11/2020