LA VIDEOTEK

Soderbergh, à la peine...

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Loin, très loin des prouesses techniques utilisés et maîtrisés par le passé, notamment avec un de ses plus grand succès, Traffic  (2000). Steven Soderbergh nous livre un long métrage terrifiant sur le fond, avec la gestion d'un virus mortel qui se propage au niveau mondial, seulement, la forme n'y est pas !

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Une musique omniprésente et loin d'être envoûtante, couvrant parfois des scènes entières, les images qui défilent sont sans intérêt particulier et confirme un montage à la "va-vite". Certains personnages manquent considérablement de profondeur, nous sommes trop vite rentré dans le vif du sujet avec les incrustation jour 1, jour 2 etc... et donc par défaut, on ne prend pas le temps de s'attacher à la vie des nos protagonistes principaux. Et pourtant, le casting est clinquant, il donne envie de visionner le film, c'est dommage de ne pas nous avoir offert plus d'émotions... plus de jeu d'acteur, il y avait vraiment mieux à faire.

Même Matt Damon n'est pas convaincant, d'ailleurs, il ne me donne même pas l'impression d'être convaincu lui-même de ce qu'il doit faire. 

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Steven Soderbergh a traité son sujet du point de vu des scientifiques, des laboratoires et des dirigeant. Il y mêle un journaliste indépendant, qui crie au complot des grands groupes pharmaceutiques.

Durant tout le film, règne une atmosphère sournoise où, une légère impression de doute plane au dessus des têtes pensantes, qui se retrouvent dépassées par des événements pourtant prévisible, si seulement des conclusions avaient été tirées des épidémies précédentes. 

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Contagion veut provoquer la peur et la réaction des populations face au manque d'informations, on y voit le chaos qui s'empare peu à peu des villes, la folie des gens, les pillages. Mais à force de vouloir tout développer, tout mettre en scène, on finit par perdre le fil et avoir un grand brouillon.

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Assurément, Contagion n'est pas le film dramatique tant attendu. Alerte! (1994) de Wolfgang Petersen et même, Je suis une légende (2007) de Francis Lawrence ont eu tous les deux les faveurs du public et un succès critique incomparable. 

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A part y comprendre les rouages des laboratoires, dans leur quête du patient zéro et du vaccin, ou encore les secrets de polichinelle non assumé, les vérités qui ne peuvent être dites et celles qui sont découvertes, Steven Soderbergh ne parvient pas à toucher les spectateurs comme il se doit dans un film un peu brouillon.

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Un divertissement sans plus...

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Sylvain Léon

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