top of page
Suggestions | Science-Fiction | SEUL SUR MARS

SEUL SUR MARS

(THE MARTIAN)

De Ridley Scott

  • Année : 2015

  • Durée : 2h24

  • Genre(s) : Science-Fiction, Dramatique

  • Nationalité : Américain

  • Distributeur : Twentieth Century Fox France

  • Récompense(s) : 2 prix et 17 nominations

  • Tous publics

Le casting :
Matt_Damon.jpg

Matt Damon

Jessica Chastain.jpg

Jessica Chastain

Kristen Wiig.jpg

Kristen Wiig

Jeff Daniels.jpg

Jeff Daniels

Le réalisateur
Ridley Scott.jpg
  • 1979 : Alien, le huitième passager

  • 1989 : Black Rain

  • 1992 : 1492, Christophe Colomb

  • 2000 : Gladiator

  • 2001 : La chute du faucon noir

  • 2001 : Hannibal

  • 2007 : American Gangster

  • 2008 : Mensonges d'Etat

  • 2012 : Promotheus

  • 2013 : Cartel

  • 2015 : Seul sur Mars

  • 2017 : Alien Covenant

Ridley Scott

sans oublier : Michael Pena, Kate Mara, Chiwetel Ejiofor, Donald Glover, Sean Bean...

seul sur mars.jpg
Le résumé

Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.  

La bande annonce 

La chronique de Sly et l'oeil critique de Mathilde.

Le 19 octobre 2015

Notre ressenti

La réalisation : 

Direction du casting :

Le scénario :

La bande son :

La note :

14/20

 

Ridley Scott, réussira-t-il à nous garder captivé pendant 2h20 ? 

Après Gravity et Interstellar, pour les plus récents, Seul sur mars ne sera-t-il pas le film S.F. sur les voyages dans l'espace de trop ? 

 

Tentons de répondre à ses questions avec deux points de vus différents. 

Ridley Scott nous envoie sur la planète Mars dès les premières images, le balayage dévoile un paysage rocheux, rouge qui symbolise parfaitement l'atmosphère irrespirable, comme dans toutes les descriptions que l'on a eues, vu ou entendu de cette mystérieuse planète. De belles images, mais rien d'innovant !

Nous découvrons peu à peu les personnages, en pleine conversation, bien que peu intéressante, celle-ci donne le ton. L'ironie, le sarcasme et les boutades alimenterons généreusement les deux heures qui vont suivre. Très rapidement, la bonne humeur laisse sa place à l'angoisse. 

Seul sur Mars prend à ce moment-là tout son sens. L'Astronaute "Mark Watney" remarquablement interprété par Matt Damon, va se battre contre une mort certaine.

Seul sur mars-Phot1534834313.jpg

Pour la question, est-ce que Ridley Scott a réussi à me faire tenir 2h et 20min ?

Je dis oui; pas, sans quelques longueurs où l'impression de déjà-vu est venu me titiller l'esprit a plusieurs reprises, mais dans l'ensemble, ce fut un bon moment de cinéma. Je prendrai sûrement plaisir à le revoir.

 

Je lui donne un 8 /10

Pour la question, après Gravity et Interstellar, pour les plus récents, Seul sur mars ne sera-t-il pas le film S.F. sur les voyages dans l'espace de trop ?

 

                           

 

                    Sylvain Léon

Je vais laisser le clavier à notre oeil avisé et critique, Mathilde.

Tout a déjà été fait !

 

Un film de plus sur l’espace, c’est un film de trop. On a vu Ridley Scott s’illustrer en 1979 avec Alien, le Huitième Passager et Alfonso Cuarón réaliser Gravity (2013). Mais aucun des deux plus récents n’a su rassembler le nombre de suffrages escomptés, et c’est mérité.

Seul sur Mars retrace les « trépidantes » turpitudes d’un astronaute abandonné sur la planète rouge, et comme c’est américain ET que c’est Matt Damon la tête d’affiche, on sait que ça finira forcément bien. Je vous épargne le spoil, mais honnêtement, peu de surprises dans ce film qui s’approprie toutes les innovations déjà vues dans Moon (Duncan Jones, 2009), Sunshine (Danny Boyle, 2007) Apollo-13 (Ron Howard, 1995)…

Tout commençait plutôt bien. Enfin pas pour Mark (Matt Damon), mais pour le spectateur. Dès les trois premières minutes, l’action s’enclenche pour ne presque jamais s’essouffler. Je vous le dis tout de suite : on ne s’ennuie pas vraiment. On pense peut-être à ce qu’on va manger ce soir ou on se demande si on a bien éteint le gaz en partant, mais rien qui n’enclenche de bâillements intempestifs ou de somnolence.

Seul sur mars-Phot153136.jpg

On progresse doucement à travers l’odyssée de Mark, qui fait son petit bonhomme de chemin tout seul sur Mars après avoir été accidentellement abandonné par ses collègues. Monsieur le biologiste fait pousser des patates avec la terre martienne et s’en sort toujours avec les honneurs même lorsque le sas explose, détruit ses récoltes, et qu’il n’y a plus qu’à tout recommencer.

La NASA passe à peu de choses près pour une organisation dirigée par un sale type influencé par ses sous-fifres sentimentaux qui, pour la gloire, renvoient les cinq rescapés à la rescousse du naufragé. Bien sûr et dans toute leur loyauté, nos astronautes (évidemment le chimiste de l’équipe est russe et la commandante a le cœur sur la main) acceptent de rallonger leur voyage de plus de cinq cent jours, pour la vie d’un mec qui, vraisemblablement, aurait dû crever quinze fois.

 

Matt Damon n’est pas attachant, on voit le happy-end arriver à grands pas (sinon le film n’aurait pas de raison d’être), l’ambiance est plate. On ne s’angoisse pas pour le héros, on envie presque ses patates bios cultivées de ses propres « organic waste », et au final, on n’applaudit pas non plus lorsqu’il retourne au bercail.

Seul sur mars-Phot1534245.jpg

Qu’ont donc les cinéastes d’aujourd’hui avec leur tête d’affiche ? On se contrefiche du sort qui leur est réservé, alors qu’en temps normal, la survie de Mark aurait dû nous tenir en haleine de bout en bout.

Certes, on se doute de toutes les recherches qui ont dû être effectuées pour prétendre à une certaine crédibilité, mais Bon Dieu, il s’agit de Ridley Scott ! C’est exactement comme si tout à coup, James Cameron nous sortait un remake-cliché des Schtroumpfs après le triomphe mérité d’Avatar (2009).

Dans Seul sur Mars, tout a déjà été fait. Les mesures drastiques (largage de 5 000 kg d’équipement pour augmenter sa vitesse de déplacement) et les rationnements extrêmes, le héros solitaire (qui n’a pas vraiment l’air ici d’en souffrir), les bons potes loyaux qui se sacrifient pour le héros national... Tout aurait été adapté pour un scénario datant d’il y a trente ans. En 2015, il serait temps de changer de disque. Dommage qu’il y ait encore un public pour encourager ce cafouillage répétitif de stéréotypes déjà vus cent fois.

 

Bref, j’aurais eu mal au c… Si ça avait été mon tour de payer la séance.

Ma note : 6/10.

Mathilde

Les chiffres

Sortie le 21 octobre 2015

Entrées France : 2 525 536

Budget : 108 M$

Box Office : 677 555 321 $

Rentabilité : 627%

Les notes de Seul sur Mars sur le réseau au 12/01/2019

Metacritic -------------------- 8/10 pour  1 741 votants

IMDB --------------------------- 8/10 pour 654 057 votants

AlloCiné ------------------- 4.1/5 pour 17 668 votants

SensCritique --------------- 6.8/10 pour 40 000 votants (environ)

Cinétrafic -------------------- 3.85/5 pour 453 votants

RottenTomatoes ---------- 4.3/5 pour 130 662 votants - 91% d'avis positif

bottom of page