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TERMINATOR GENISYS

  • Photo du rédacteur: Sly Leon
    Sly Leon
  • 8 juil. 2015
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 févr.

Un Terminator qui part un peu dans tous les sens, difficile de relancer une franchise dans ce contexte. Il s'en sort au box-office sans être la grande folie !


L'affiche du film, Terminator Genisys, de Alan Taylor - 2015

TERMINATOR GENISYS

Un film de Alan Taylor


  • Année : 2015

  • Sorti le : 1 juillet 2015

  • Durée : 2h 06min / 126min

  • Genre(s) : Action, Science fiction

  • Nationalité(s) : Américain

  • Distributeur : Paramount Pictures France

  • Disponible sur Netflix et PrimeVideo

  • Récompense(s) : aucune


Attention : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité







Résultat au box office :

Budget : 170 M$

Recette : 463 M$

Rentabilité : 273 %


Retrouvez les stars : Arnold Schwarzenegger, Emilia Clarke, Jai Courtney, J.K. Simmons, Jason Clarke, Lee Byung-Hun, Matt Smith


Le synopsis :

Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l'avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage.



La bande annonce



La chronique de Sly
Terminator Genisys, de Alan Taylor - 2015

| Copyright 2015 Paramount Pictures


Terminator Genisys, de Alan Taylor - 2015



Quand la saga bug dans le temps...


Le retour de Schwarzy en chair et en os !

Après Terminator Renaissance (2009), qui avait laissé les fans divisés, Terminator Genisys marque le grand retour d'Arnold Schwarzenegger dans son rôle emblématique du T-800. Sous la direction d’Alan Taylor (Thor : Le Monde des Ténèbres), le film ambitionnait de relancer la franchise avec un mélange de nostalgie et de nouvelles idées.

Quel plaisir de retrouver Schwarzy ! Toujours aussi charismatique, son célèbre « I'll be back » n’a jamais sonné aussi vrai.

Malheureusement, le reste du casting a fait peau neuve : exit Christian Bale et Sam Worthington, qui auraient pu reprendre leurs rôles respectifs. À la place, on retrouve Jason Clarke qui campe un John Connor au destin… disons, surprenant.

Pour le rôle de Sarah Connor, c'est Emilia Clarke qui a la charge de nous faire oublier Linda Hamilton.

Malgré un manque de carrure physique, comparé à l'iconique Linda Hamilton, Emilia livre une performance assez convaincante.


Un scénario qui donne mal à la tête

Le film se veut à la fois, suite, reboot avec réécriture du mythe Terminator.

Il reprend le concept du premier opus :

en 2029, John Connor envoie Kyle Reese dans le passé pour protéger Sarah Connor.

Sauf que cette fois, twist ! Sarah n’a pas besoin d’être sauvée : un Terminator (Schwarzy version vieillard) l’a élevée depuis son enfance. Ajoutez à cela, des fractures temporelles, des timelines qui se mélangent et un John Connor qui devient… un Terminator (°_°).. Voilà, on se retrouve face à un joyeux casse-tête !


Là où James Cameron maîtrisait les paradoxes temporels avec Terminator et T2, ici, le scénario s’emmêle les circuits.

Comment un événement survenu dans le futur peut-il modifier un passé déjà établi ? Bonne question. Robert Zémeckis doit probablement s'arracher les cheveux en voyant ça...


Une nouvelle direction pour la saga… mais à quel prix ?

Malgré un scénario qui frôle parfois l’incohérence, Genisys a au moins le mérite d’essayer de renouveler la saga. En introduisant de nouvelles versions des personnages et en jouant avec les lignes temporelles, il ouvre des perspectives intéressantes… qui ne seront jamais exploitées, la suite ayant été annulée après son échec critique et commercial.

Côté action, rien à redire : explosions, combats de robots et course-poursuites s’enchaînent à un rythme effréné. Certaines scènes rendent hommage aux premiers films, comme l'affrontement entre un Schwarzenegger numériquement rajeuni et son alter ego vieilli.


Un accueil mitigé… et une suite avortée

Sorti en 2015, Terminator Genisys a connu un démarrage timide aux États-Unis, en partie à cause d’une promotion maladroite (merci le trailer qui spoil tout le twist de John Connor !) et d’un bouche-à-oreille mitigé.

En revanche, il a mieux fonctionné à l’international, notamment en Chine.

Le réalisateur lui-même a admis que certaines répliques avaient été volontairement écrites pour être incompréhensibles… Ce qui en dit long sur la logique du film.


Verdict : un divertissement efficace, mais pas révolutionnaire

Malgré ses ambitions, Terminator Genisys reste un épisode bancal, ni totalement mauvais, ni vraiment marquant. Il surpasse Terminator 3 et Renaissance en termes de divertissement pur, mais sans retrouver l’essence des deux premiers films de Cameron.

Si vous cherchez un film d’action popcorn sans trop vous creuser la tête, il fera largement l’affaire. Mais si vous espériez un retour grandiose à la hauteur de la saga, ce Genisys n’a pas la mise à jour attendue.


Sylvain Léon

8 juillet 2015

Une appréciation personnelle de 11/20, la raison de cette note ! C'est tordu...



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