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LA LIGNE VERTE

  • Photo du rédacteur: Sly Leon
    Sly Leon
  • 3 nov. 2012
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 jours


1935, bloc E (« la ligne verte ») d’une prison du Sud. Paul Edgecomb (Tom Hanks) et ses gardiens veillent sur des condamnés à mort jusqu’au jour où arrive John Coffey (Michael Clarke Duncan), géant doux… et porteur d’un don inexplicable. Frank Darabont adapte Stephen King et transforme la peine capitale en parabole humaniste — avec des éclairs de fantastique.


Chef-d’œuvre humaniste ou mélodrame surcoté ?

Peut-on lu donner le statut de master class de Franck Darabont ?


Ma réponse et mon humble avis, dans la chronique ! ...



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Affiche du film, La Ligne verte, de Frank Darabont

LA LIGNE VERTE

Un film de Frank Darabont


  • Année : 1999

  • Titre original : The Green Mile

  • Sorti le : 1 mars 2000

  • Durée : 3h 09m / 189 min

  • Genre(s) : Fantastique, Policier, Drame

  • Scénario :

  • Nationalité(s) : Américain

  • Société(s) de production : Icon Entertainment International, Icon Productions, R U Dun Productions

  • Distributeur : United International Pictures (UIP)

  • Récompenses : 6 Prix et 10 Nominations


Interdit aux moins de 12 ans


Thématiques et sujets abordés

Les émotions

La justice et ses failles, L’humanité face à la barbarie, Le miracle et le divin, Le poids de la culpabilité et du temps, La compassion et la force morale

Tension, stress, Empathie, Admiration, Respect, Tristesse, Désespoir, L’indignation, La mélancolie


Retrouvez les stars : Tom Hanks, Michael Clarke Duncan, David Morse, Bonnie Hunt, Gary Sinise, Michael Jeter, Doug Hutchison, James Cromwell



Le synopsis

Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d'une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain, en 1935, en Louisiane, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales au bloc E (la ligne verte) en s'efforçant d'adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes.



La bande annonce




La chronique de Sly
La Ligne verte, de Frank Darabont - 1999

La Ligne verte, de Frank Darabont - 1999


ATTENTION SPOIL ALERT !

Si vous n'avez pas vu le film, ne lisez pas ce qui suit...



La Ligne verte fait encore pleurer le monde entier, 25 ans après.

quand un film te fait croire aux miracles… puis t’arrache les larmes



Il y a des films qui s’imposent à toi, que tu le veuilles ou non. La Ligne verte est de ceux-là. Plus de trois heures enfermées dans un bloc de prison, avec ses portes lourdes, ses routines glaciales et sa chaise électrique qui attend, immobile. On pourrait croire à un film carcéral de plus. Mais Frank Darabont en a décidé autrement : il a transformé ce huis clos en une parabole universelle, où l’humanité, le mal et le divin se croisent sur un simple carrelage vert.


Des scènes gravées dans la mémoire...

L'œuvre dégage une force exceptionnelle !

Au cœur de cette histoire, un duo inoubliable : Paul Edgecomb, gardien droit et humain incarné par Tom Hanks, et John Coffey, condamné à mort, un géant à la force herculéenne, mais avec le regard d'un enfant perdu, interprété par un Michael Clarke Duncan dans le rôle de sa vie.


Dès sa première apparition, Coffey désarme par sa douceur, comme si le film voulait déjà t’avertir : "ne crois pas tout ce que la justice te raconte".

Darabont ne cherche pas l’action spectaculaire : il installe une atmosphère, un rythme, une routine. Il film les détails, ceux qui feront la différence.


  • L'arrivée de John Coffey, la caméra pointée sur l'essieu arrière du camion pour insister sur la carrure impressionnante de l'homme.

Cette scène à vraiment donné l'impression qu'un surhomme allait faire son entré.


Les portes qui claquent, les couloirs qu’on arpente, la chaise qu’on prépare avec minutie. Et c’est dans cette mécanique froide que s’infiltre le fantastique.


  • Quand Coffey guérit l’infection de Paul, ressuscite une souris ou sauve la femme du directeur, la prison cesse d’être un lieu d’attente de mort pour devenir un théâtre de miracles. Mais, paradoxe cruel, rien ne détournera son exécution.


Car La Ligne verte n’est pas seulement un drame carcéral. C’est une réflexion brutale sur la justice et ses biais, sur la peine de mort et son irréversibilité.


  • La scène de la « mauvaise éponge », où Percy sabote volontairement une exécution, reste l’une des plus insoutenables jamais filmées. Ici, le cinéma ne divertit plus : il oblige à regarder la barbarie d’État en face.

  • La guérison de Melinda (Patricia Clarkson) : suspension du temps, cadre resserré, souffle mystique sans effets tape-à-l’œil.

  • Quand le mal est recraché dans Percy, puis la balle perdue pour Wild Bill (Sam Rockwell, diablement possédé).


Des moments marquants, il y en a !


Parlons du Casting exceptionnel !

Le casting est irréprochable. Tom Hanks incarne la droiture sans tomber dans la mièvrerie. Michael Clarke Duncan bouleverse par sa vulnérabilité, au point d’avoir marqué l’imaginaire collectif à jamais. Sam Rockwell, génial en Wild Bill, incarne le chaos pur, tandis que Doug Hutchison (Percy) fait détester son personnage avec un sadisme glaçant. À cela s’ajoutent James Cromwell, Patricia Clarkson, David Morse… et bien sûr, Mr. Jingles, la souris la plus célèbre du cinéma.



Un soupçon de comparaison avec Les Évadés.

Franck Darabont + Stephen King, encore une fois dans le milieu carcéral, mais avec deux tons très différents.


Derrière la caméra, Frank Darabont signe ce qu’on peut appeler une master class de classicisme.

Après Les Évadés, il reprend un autre roman de Stephen King et confirme sa capacité rare : filmer la routine et les gestes du quotidien jusqu’à en faire des événements dramatiques.

Pas de montage hyper coupé, peu d’effets tape-à-l’œil. Franck Darabont choisit la sobriété, le silence et la respiration.

La musique de Thomas Newman accentue cette mélancolie, sans jamais forcer le trait.


Alors oui, certains lui reprochent une durée trop longue et un excès de sentimentalisme. Mais n’est-ce pas justement cette générosité émotionnelle qui explique son statut de film culte ?

Quand Coffey dit : « Je suis fatigué, patron », difficile de rester insensible !

Moi, à chaque fois que j’entends "Je suis fatigué, patron", j’ai un nœud dans la gorge...

On a beau connaître la fin, elle déchire à chaque visionnage.


Plus de vingt ans après sa sortie, La Ligne verte reste un film universel, adoré du grand public, régulièrement cité parmi les plus grands drames de tous les temps. À l’échelle mondiale, il a fait pleurer des millions de spectateurs et continue d’alimenter le débat sur la peine capitale, l’injustice et la rédemption.


Pour conclure

La Ligne verte, c’est la preuve qu’un film peut être à la fois un divertissement populaire et une œuvre profondément humaine.

Une fresque sur la compassion et la barbarie, sur les miracles qui ne suffisent pas toujours à sauver les hommes.


En définitive, ce n’est pas seulement une adaptation de Stephen King réussie. C’est une expérience émotionnelle totale, une œuvre qui laisse une trace durable.

Oui, c'est une master class de Frank Darabont.

Mais c'est surtout, un film qui nous rappelle que, dans un monde rongé par la violence, parfois, la vraie force est de rester humain.

C'est une œuvre à classer dans le TOP 100 des meilleurs films de tous les temps, dans La vidéothèque idéale du cinéphile (Évidemment)... Dans la liste des films Cultes et dans la liste des meilleurs Thriller fantastique.



Sylvain Léon

Le 15 avril 2021

Une appréciation personnelle de 20/20, vu 10 fois, un monstre du cinéma !





Zap & Mat


Zap et Mat débattent sur La ligne verte




Zap :— Trois heures, Mat ! Trois heures pour un film où il ne se passe pas grand-chose… C’est magnifique, mais ça traîne comme un couloir sans fin.

Mat :— Justement, ce rythme est voulu. La lenteur, c’est la respiration du film. Tu ressens le poids du temps qui s’écoule avant la mort, tu le vis avec eux.

Zap :— Mouais… Moi, un film doit captiver sans te faire regarder ta montre. Là, parfois, c’est trop contemplatif.

Mat :— Et moi je dis : si tu n’as pas versé une larme à la fin, tu n’as pas de cœur. C’est une expérience, pas juste un film. Darabont signe une vraie masterclass, au même rang que Les Évadés.

Zap :— D’accord, je te l’accorde : émotionnellement, ça marque au fer rouge. Mais avoue qu’il ne faut pas être pressé pour entrer dans cet univers.

Mat :— Peut-être. Mais quand un film traverse le temps et reste culte 25 ans après, c’est que Darabont a gagné son pari. Et ça, Zap, tu ne peux pas le nier.





La notoriété


Avec 300 millions de dollars au box-office, La Ligne verte a conquis le monde entier.


Mais au-delà du succès, c’est son empreinte émotionnelle qui en fait un classique. Revu des décennies plus tard, le film garde intacte sa puissance.


Est-ce la meilleure œuvre de Darabont ? Beaucoup diront oui. Là où Les Évadés inspire par l’espoir, La Ligne verte bouleverse par sa douleur et son humanité. Ensemble, ces deux films suffisent à inscrire le réalisateur dans l’histoire du 7e art.

IMDB

8.6/10

ALLOCINE

4.6/5 

METACRITIC

8.7/10

METASCORE de 61/100 

SENSCRITIQUE

7.8/10

ROTTEN TOMATOES

4.4/5

79% d'avis positifs (+10k avis)

CINETRAFIC

4.1/5


Résultat au Box Office

Budget : 60M$

Recette : 404 M$

Rentabilité : 674%


Ce film figure dans plusieurs TOP listes !


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