Un voyage entre folie et réalité, où Kevin Spacey nous plonge dans un mystère captivant. Découvrez la chronique de K-PAX, un film qui vous fera douter de tout !
K-PAX un ovni du cinéma !
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K-PAX
Un film de Iain Softley
Année : 2001
Sorti le : 8 mai 2002
Durée : 2h 01m / 121min
Genre(s) : Comédie dramatique, Fantastique
Scénario : Charles Leavitt
D'après l'oeuvre de Gene Brewer,
Nationalité(s) : Allemand, Américain
Société(s) de production : IMF Internationale Medien und Film GmbH & Co. 2. Produktions KG, Intermedia Films, Lawrence Gordon Productions, Pathé Pictures International
Distributeur (Fr): United International Pictures (UIP)
Récompenses : 3 nominations
Tous publics
Thématique et sujets abordés | Les émotions |
Surnaturel, Folie, Psychologie/Psychologue, Monstre , Extraterrestre/Alien, La quête de vérité et de réalité, La nature humaine et ses fragilités, L’aliénation et l’évasion, La rédemption et la guérison | Fascination, Confusion, Mystère, L'Empathie, L'Apaisement |
Retrouvez les stars : Jeff Bridges, Kevin Spacey, Mary McCormack, Alfre Woodard, David Patrick Kelly, Saul Williams, Kimberly Scott
Le synopsis :
Un jour, un homme apparaît en pleine gare de New York, prétendant venir de la planète K-PAX, une planète idyllique et pacifiste. Bientôt, le docteur Mark Powell, directeur d'une clinique psychiatrique, en vient à se demander si cet homme ne dit pas la vérité... Porté par Kevin Spacey et Jeff Bridges, K-PAX - L'homme qui vient de loin est une comédie dramatique et fantastique, habile mélange entre le conte philosophique sombre et le film à suspense.
Pour voir ou revoir
>>> K-PAX <<<
La bande annonce
La chronique de Sly
K-Pax, l'homme qui vient de loin de Iain Softley - 2002
K-PAX : Un Voyage Énigmatique aux Frontières de l'Esprit.
K-PAX est un film qui, à première vue, semble être une simple histoire de science-fiction, mais qui se révèle être bien plus complexe et émouvante qu’elle ne le laisse paraître. Le réalisateur Iain Softley nous embarque dans un voyage entre deux mondes : celui de la Terre, bien ancré dans la réalité, et celui de K-PAX, une planète lointaine dont l'existence même est en doute. Cette dualité nous plonge dans un jeu fascinant entre ce qui est réel et ce qui pourrait ne jamais l’être.
Kevin Spacey incarne Prot, un patient d’un hôpital psychiatrique qui prétend être originaire de la planète K-PAX. Avec son charisme désarmant, il sème le doute non seulement parmi les autres patients, mais aussi chez le Dr. Powell, joué par Jeff Bridges. Ce dernier, psychiatre chevronné, se voit confronté à une question essentielle : Prot est-il fou, ou dit-il la vérité ? C’est cette ambiguïté qui fait de K-PAX un film captivant et mystérieux, un véritable casse-tête psychologique.
Thématiques : Quête de Vérité et Humanité
Le film aborde des thématiques puissantes qui résonnent longtemps après la fin du générique. L’une des plus marquantes est la quête de vérité. Prot, par ses propos et son comportement, pousse ses interlocuteurs à réévaluer ce qu’ils pensent savoir sur la réalité. Il se positionne comme un être supérieur, détaché des contraintes humaines, ce qui amène une réflexion subtile sur la condition humaine, nos faiblesses, et nos souffrances.
Les interactions entre Prot et les autres patients de l’hôpital révèlent des vérités profondes sur les fragilités humaines, la souffrance psychologique et la quête d’évasion mentale.
L’autre thématique majeure est la frontière floue entre la folie et la lucidité. Prot est-il vraiment fou, ou est-il en train d’ouvrir une porte vers une réalité alternative ? Ce doute constant alimente tout le film et nous pousse à remettre en question ce que nous voyons, tout comme le fait le Dr. Powell.
Techniques : L’Art de l’Ambiguïté
L’un des points forts de K-PAX réside dans sa mise en scène et l’utilisation des techniques cinématographiques pour brouiller les pistes. Le film joue constamment avec la lumière et l’obscurité pour refléter les deux mondes de Prot. Les scènes où il évoque sa planète sont baignées dans une lumière presque éthérée, accentuant cette idée de mystère cosmique, tandis que les scènes de l’hôpital psychiatrique sont plus froides et austères, renforçant la notion de réalité brute.
Les dialogues eux-mêmes sont un exercice d’équilibrisme. Prot parle toujours avec une clarté déconcertante, mais ses propos restent ouverts à l’interprétation. Le spectateur est constamment invité à décoder ses paroles, cherchant des indices sur la véracité de son histoire.
La musique, discrète mais envoûtante, ajoute à cette atmosphère ambivalente. Elle accompagne parfaitement les moments de doute et de révélation, contribuant à ce sentiment d'incertitude constant.
Un Casting Magnétique
La performance de Kevin Spacey dans le rôle de Prot est tout simplement hypnotique. Son jeu oscille entre le détachement absolu et une profonde humanité, créant un personnage à la fois insaisissable et profondément touchant. Face à lui, Jeff Bridges incarne avec brio un psychiatre déstabilisé le Dr. Powell, qui voit peu à peu ses certitudes s'effriter. Leur duo est le cœur battant du film, un véritable face-à-face entre la science et le mystère.
En finalité
K-PAX n'est pas simplement une histoire d'extraterrestres ou de science-fiction. C'est une réflexion sur la nature humaine, sur ce qui nous pousse à chercher la vérité, et sur la manière dont nous percevons la réalité. Si vous aimez les films qui vous laissent réfléchir longtemps après les avoir vus, où l’ambiguïté est reine, K-PAX est une expérience cinématographique à ne pas manquer.
À la fois touchant, intelligent et rempli de mystère, il vous invitera à remettre en question vos certitudes… peut-être même à vous demander, comme le Dr. Powell, si Prot ne serait pas plus qu’un simple patient.
Sylvain Léon
Le 10 mars 2008
Une appréciation personnelle de 14/20, la raison de cette note est toute simple, c'est un film troublant et captivant.
Les avis de Zap & Mat
Zap & Mat n'ont pas l'air d'accord !
Zap, Mat, que se passe t il ?
Zap
Alors attends… Le mec débarque, il dit qu’il vient de la planète K-PAX et direct tout le monde le croit ? Moi, tu me balances ça dans une soirée, je te dis d’arrêter le punch. Sérieux, Kevin Spacey en alien, c’est comme si E.T. mettait un costard et donnait des leçons de morale. J’ai passé tout le film à me demander si j’avais raté un épisode de X-Files. La psychiatrie, l’espace, des bananes lumineuses... (oui, tu verras !). Bref, on dirait un gros trip cosmique sous calmants.
Mat
Zap, tu fais exprès de ne pas voir l’essentiel. K-PAX n’est pas seulement une histoire de folie ou d'extraterrestres. C’est un questionnement profond sur la perception de la réalité. Prot (Kevin Spacey) incarne cette ambiguïté parfaite : est-il un homme brisé qui s’invente un monde pour échapper à sa souffrance ou est-il réellement un être venu d’ailleurs ? C’est là toute la force du film. Il nous pousse à questionner ce que nous croyons savoir, en nous mettant dans la peau du Dr. Powell (Jeff Bridges), qui finit par douter de ses propres certitudes.
Zap
Mouais, ou alors c’est juste une façon classe de nous dire : “Quand t’es paumé, invente une planète et tout ira mieux !” Mais sérieusement, à la fin, on sait même pas si on a affaire à un génie ou à un grand malade. Y’a des moments où j’étais à deux doigts de commander un billet pour K-PAX, rien que pour échapper à la folie terrestre. Et puis Kevin Spacey, avec ses lunettes de soleil dans l’hôpital psy, il avait un peu l’air d’un touriste galactique.
Mat
Ce n’est pas seulement une question de croire ou non à son histoire. C’est un miroir de la condition humaine. Prot, en prétendant venir de K-PAX, met en lumière nos propres fragilités, nos besoins de comprendre et de se raccrocher à quelque chose. Le film, en mêlant réalité et fiction, nous fait réaliser à quel point notre perception de la réalité est influencée par nos propres expériences. Et la performance de Kevin Spacey, c’est justement ça : il incarne cet équilibre entre rationalité et mystère, et c’est ce qui fait la force de K-PAX.
Zap
Ok, ok, je t’accorde ça. Spacey fait le job… et les lunettes, ça lui donne un air cool. Mais bon, un film où on passe deux heures à se demander “est-il fou ou pas ?”, c’est comme jouer à "pile ou face" pendant 120 minutes. Moi, j’ai besoin de réponses ! De l’action ! Un peu de laser, tu vois, un truc qui nous dit vraiment que le gars est un alien. Là, on est plus dans un questionnement philosophique que dans la vraie S.F., et... c’est peut-être ça qui m’a perdu.
Mat
Justement, le film ne te donne pas toutes les réponses parce qu’il veut que tu réfléchisses par toi-même. C’est un voyage introspectif, pas un spectacle pyrotechnique. Les meilleures œuvres sont celles qui te laissent avec des questions, pas celles qui te mâchent tout le travail. K-PAX te donne l’opportunité de choisir : est-ce un homme brisé ou un être venu d’ailleurs pour nous rappeler ce qui fait de nous des humains ? Ce n’est pas un film pour trouver des solutions, c’est une invitation à réfléchir.
K-PAX est un film subtil et profond, qui nous invite à explorer la frontière entre la réalité et l’imaginaire. Un must pour ceux qui aiment les réflexions sur la nature humaine.
Zap
Eh bien, réfléchis pour moi, je vais prendre un café. Et puis, si Prot a vraiment pris un vol retour pour K-PAX, j’espère qu’il avait un billet en première classe !
K-PAX ? C’est un bon film pour ceux qui aiment se poser des questions existentielles. Mais si tu cherches des extraterrestres avec des rayons laser, passe ton chemin.
La notoriété
K-PAX est sorti le 8 mai 2002 et a cumulé 204 080 entrées en France.
En somme, K-PAX est un mélange captivant de mystère, de réflexion psychologique et d’émotions profondes, invitant à une expérience cinématographique qui suscite à la fois la curiosité et la contemplation.
IMDB 7.4/10 | ALLOCINE 3.3/5 |
METACRITIC 7.3/10 METASCORE de 49/100 | SENSCRITIQUE 6.6/10 |
ROTTEN TOMATOES 3.8/5 45% d'avis positifs | CINETRAFIC 3.5/5 |
Résultat au box office
Budget : 48 M$
Recette : 108.8 M$
Rentabilité : 227%
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