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Photo du rédacteurSly Leon

GLADIATOR II


Est-ce que Gladiator II parviendra à toucher le cœur des spectateurs ?

Cette suite n'arrive-t-elle pas, trop tardivement ? Est-elle réussie ?


La chronique tente de répondre à ces questions.

(Garantie sans spoil.)


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Affiche du film, Gladiator II, de Ridley Scott - 2024

GLADIATOR II

Un film de Ridley Scott


  • Année : 2024

  • Titre original : Gladiator II

  • En salle : 13 Novembre 2024

  • Durée : 2h 30min/ 150min

  • Scénario : David Scarpa

  • Genre(s) : Aventure, Historique

  • Nationalité : Américain

  • Sociétés de production : Paramount Pictures, Scott Free Productions, Red Wagon Films

  • Distributeur :  Paramount Pictures France

  • Site officiel : Gladiator II

  • Récompense(s) : .. prix, 2 nominations



    Interdit aux moins de 12 ans




Thématique et sujets abordés

Les émotions

Héritage et Mémoire, Soif de Pouvoir et Décadence, Quête de Vengeance et Justice, Liberté et Destin, Sacrifice et Honneur, Transmission et Nouveau Départ, Déclin d'un Empire

Nostalgie, Tension, Intensité, Suspense, Espoir, Inspiration



Retrouvez les stars : Paul Mescal, Pedro Pascal, Connie Nielsen, Denzel Washington, Joseph Quinn, Fred Hechinger, Lior Raz, Derek Jacobi, Rory McCann, Tim McInnerny, Alec Utgoff, Alexander Karim


Le synopsis :

Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d'entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d'une main de fer. La rage au cœur et l'avenir de l'Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l'honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.



Pour voir ou revoir

>>> Actuellement au cinéma <<<



La bande annonce





La chronique de Sly

Gladiator II, de Ridley Scott - 2024

Gladiator II, de Ridley Scott - 2024



Une Suite entre héritage et renaissance.



24 ans après le triomphe de Gladiator, Ridley Scott nous invite de nouveau dans les arènes de Rome avec Gladiator II. À 86 ans, le réalisateur relève un défi de taille : offrir une suite à un film culte qui a marqué l’histoire du cinéma. Avec un budget colossal et un casting de prestige, cette nouvelle fresque promet de transporter les spectateurs dans une épopée antique à la fois grandiose et poignante.


Le pari est-il réussi ?



Une histoire ancré dans l'héritage du premier film.

En choisissant de raconter l'histoire du point de vue de Lucius, Ridley Scott conserve le lien avec son premier film tout en explorant de nouvelles dynamiques générationnelles. Scott a pris soin de raviver nos souvenirs en intégrant quelques images bien choisies de Gladiator. Une idée ingénieuse qui nous replonge dans le contexte de cette fresque magnifique, peut-être méconnue par les plus jeunes générations.

Le défi principal réside dans la capacité de cette suite à capturer l'essence du premier film : redonner vie au genre péplum avec ses émotions intenses, ses moments de violence brute et ses instants de tendresse, sans pour autant chercher à reproduire à l'identique la formule qui a fait le succès du premier opus.


Pour y parvenir, il faut un casting de 1er choix !!

Paul Mescal : l'acteur montant d'Hollywood !

Le choix de Paul Mescal pour incarner Lucius est un pari risqué mais sans doute l'une des meilleures décisions de l'équipe du casting.

Acteur remarqué dans Normal People, Aftersun et The Lost Daughter, Mescal s'impose comme l'un des talents les plus prometteurs de sa génération.


Ici, il apporte à Lucius une profondeur émotionnelle assez froide au premier abord, qui s'éloigne de la figure martiale de Maximus. Son introduction fait beaucoup parler les critiques, peut-être à juste titre, mais j'ai promis de ne pas spoiler !

Plutôt que d'incarner un guerrier invincible, il dépeint un homme tourmenté par les souvenirs et déterminé à trouver sa place dans une Rome instable.

Il faut impérativement éviter toute comparaison directe avec le personnage iconique de Russell Crowe.

Paul Mescal parvient à rendre Lucius à la fois vulnérable et courageux. Son interprétation, tout en sobriété lui permet de transmettre, d'imposer sa souffrance et affirmer son personnage et son identité, dans une histoire qui résonne fortement avec les thèmes du film original.


À ses côtés, le grandissime Denzel Washington ! (Macrinus) Il brille en mentor rusé et manipulateur, apportant un équilibre certain dans cette dualité. Denzel prend une toute autre place, une dimension plus complexe et charismatique, donnant de l'énergie au récit, tout en semant le trouble dans nos têtes concernant ses intentions.

Il ne vole en rien la vedette à Paul Mescal, comme j'ai pu le lire, ici et là ! Denzel met en lumière son personnage, comme il a toujours su le faire avec le talent qu'on lui connait..

Vous retrouverez, Connie Nielsen de retour dans le rôle de Lucilla, Djimon Hounsou et Derek Jacobi, sont aussi de la partie...


Pedro Pascal, un acteur qui illumine le Colisée.

Dans ce casting étoilé, Pedro Pascal se distingue également par une performance mémorable. Il incarne Marcus Acacius, le général des armées romaines, et parvient à apporter une profondeur inattendue à ce personnage. Son rôle lui permet de déployer une palette de jeu déjà bien établie, que le grand public a pu découvrir et apprécier dans des séries marquantes comme Game of Thrones (2014) et surtout Narcos (2015-2017), où il tenait son premier rôle principal. Ici, Pascal confirme tout son talent en offrant une interprétation nuancée, qui apporte une intensité palpitante et bienvenue à cette fresque.


L'aspect politique d’une Rome en déclin, parfaitement restitué.

Ridley Scott capture habilement l'atmosphère d'une Rome en déclin, gangrenée par des dirigeants corrompus et décadents. Joseph Quinn et Fred Hechinger, dans les rôles des empereurs Geta et Caracalla, livrent des performances marquantes en incarnant ces frères ennemis. Je souligne leur interprétation, haute en couleur avec beaucoup de subtilité pour transmettre cette folie et la tyrannie qu'ils propagent, en évitant habilement les excès, cela ajoute une touche de réalisme à cette fresque antique.


La souffrance de Rome et la tension palpable entre le peuple et le pouvoir en place sont dépeintes avec finesse, sans se perdre dans des discours interminables ou des scènes surchargées. Les intrigues politiques, les manipulations et les trahisons au sein du Sénat rappellent que le pouvoir reste un jeu sauvage et imprévisible.

Cet aspect politique apporte une profondeur supplémentaire au récit, éclairant les enjeux déjà présents dans le premier opus. Le tout est dosé avec soin, évitant de dénaturer l'intrigue principale du film, et offrant ainsi une vision complexe et captivante de cette période de l'Histoire.


Un budget colossal pour un spectacle visuel éblouissant

Avec un budget de 250 millions de dollars, Gladiator II mise sur une démesure visuelle pour en mettre plein les yeux.

Les décors dont somptueux, les costumes minutieusement recréés et les scènes de bataille impressionnantes nous plongent immédiatement dans la grandeur de la Rome antique, rendant hommage à l’esthétique épique du premier film.


Cependant, certains choix visuels auraient gagné à être plus mesurés. Sans en révéler trop, il y a des moments où l'excès prend le pas sur la cohérence, offrant un spectaculaire qui peut sembler superflu. Ce désir d'en mettre plein la vue ne s'accompagne pas toujours de la subtilité narrative attendue.


Le scénario, bien qu'efficace et rythmé, pêche par un manque d'originalité par moments. Ridley Scott n'a pas cherché à reproduire à l’identique la formule du premier opus, mais certains thèmes déjà explorés reviennent sans apporter de réelle nouveauté.

Malgré cela, la maîtrise de Scott dans la mise en scène demeure indéniable. Ses séquences d'action sont toujours aussi tendues et saisissantes, démontrant une fois de plus son savoir-faire... mais avait-on vraiment besoin d'une nouvelle preuve ?


Une suite réussie, sans chercher à être parfaite !

En effet, Gladiator II ne cherche pas à rivaliser avec l'aura mythique de son prédécesseur, et c'est précisément là que réside sa force. Plutôt que de tenter d'égaler le film culte de l'année 2000, Ridley Scott nous offre un divertissement de qualité, soutenu par un casting brillant et une mise en scène méticuleusement soignée.


C'est un film qui se confronte inévitablement au souvenir puissant de son aîné, mais qui parvient à s'affirmer par sa propre ambition.

Ridley Scott, en maître du 7ème art, propose ici la suite d'une fresque épique débutée il y a 24 ans, où la vengeance et le pouvoir étaient déjà le sujet central. Le manque d'originalité est peut-être là ! Néanmoins, l'œuvre ne mise pas que sur l'héroïsme pur, les enjeux du passé ont une continuité avec la volonté de leur offrir une finalité, ce qui en fait une suite réussie.

Oui, l'ombre de Maximus plane toujours, mais c'est avec un récit renouvelé et une réelle envie de l'élevé au rang de figure emblématique de Rome que je l'ai perçu.

J'ajouterais même, qu'elle contribue très largement à la performance remarquable de Paul Mescal. Si Maximus demeure cette figure emblématique, Gladiator II s'efforce de lui rendre hommage tout en élevant Lucius, en tant que nouveau visage de cette épopée.


Pour les amateurs de films historiques et d'action, ce retour à Rome vaut le détour. C’est une invitation à plonger dans une histoire de lutte, de survie, pour la mémoire d'une Rome jadis espérée, avec la promesse d’un spectacle captivant qui saura faire vibrer les âmes et les salles obscures.



Sylvain Léon

Le 16 novembre 2024

Une appréciation personnelle de 16/20, une suite tardive qui a du cœur, tout en puissance !




Et si on demandait les avis de Mat et de Zap ?





Zap, personnage fictif sur le site, La Videotek, qui donne son avis sur des films

Rien à dire pour l'instant !


Zap


Et toi Mat, qu'en penses tu ?



Mat, personnage fictif sur le site, La Videotek, qui donne son avis sur des films

Pas d'avis pour le moment !

Mat







La notoriété


Gladiator II sort le 13 novembre 2024 et fait pour ma première semaine de projection 380 313 entrées en France.


IMDB

7.1/10

ALLOCINE

3.6/5 

METACRITIC

../10

METASCORE de 65/100 

SENSCRITIQUE

5.8/10

ROTTEN TOMATOES

../5

76% d'avis positifs

GOOGLE AVIS

2.8/5

Le résultat au Box office :

Budget : 250 M$

Box Office : ... M$

Rentabilité : ... %


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