Une chronique signée Sylvain Léon

Le 16 décembre 2019

Virtual Revolution, Guy-Roger Duvert - 2016

La S.F. Franco-américaine !

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Habituellement compositeur de musique de film, Guy-Roger Duvert s'exporte aux États-Unis, plus précisément à Los Angeles, travail dans un premier temps à la conception de bandes annonces de blockbusters Hollywoodiens (Transformers 3, Green Lantern, Prometheus). 

C'est un réalisant un court métrage, en 2014, Cassandra qui fera un carton dans de nombreux festivals avec une centaine de sélection et plus de cinquante prix qui viendront allègement récompenser son travail.

Il prépare, la même année, Virtual Revolution, scénariste, réalisateur et compositeur, les récompenses pleuvent à nouveau, mais les critiques des téléspectateurs ne sont clairement pas du même avis...

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Une jolie petite production indépendante majoritairement Française, avec un budget d'environ 900 000$. 

Beaucoup d'effet visuels qui n'ont rien à envier au créateur de jeux vidéo... Et pour cause, l'idée du film est justement de nous plonger dans un univers où la vie réelle n'est plus que l'ombre d'elle même.

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Malgré ce que pourrait nous laisser penser l'esthétisme du film, il a été tourné en très grande partie à Paris et sa région en décors réels. De l'appartement de Nash aux bureaux de Synternis en passant par le repaire de Morel. Les scènes en forêt on été tournées dans la forêt d'Ermenonville dans l'Oise (60). 

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Bon qu'en est-il réellement ?

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Il y a une vraie bonne idée originale, un esthétisme étonnant et pourtant, plus j'avançais et plus l'ennui gagnait du terrain. Absolument pas enthousiasmé par le jeu des acteurs et encore moins par les dialogues, d'une banalité sans nom. Une pâle copie donc, pour ce Virtual Revolution.

Le genre de film d'anticipation que j'apprécie particulièrement d'habitude. Mais là, soit je suis passé complètement à coté, soit il y a vraiment un élément manquant important à la réussite d'un scénario de ce style... De l'intensité et une bonne intrigue.

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Bizarrement, j'ai tout de suite repensé à Next Level de Charles Barker (2017), qui m'avait laissé tout aussi perplexe dans l'utilisation des univers virtuels... je pense, que de toute façon, le seul qui saura vous convaincre dans ce domaine et qui restera sur la plus haute marche du podium, c'est Ready Player One de Steven Spielberg, je n'ai pour l'instant pas vu mieux.

Dommage, Virtual Revolution a une belle affiche et un titre plutôt bien choisi, légèrement racoleur, mais juste. Cependant, le contenu est au final assez creux et l'histoire, très fade.

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Il faut encourager ce genre de production indépendante, il y a une vraie ambition, une belle idée, mais il va falloir creuser encore un peu pour pondre des intrigues dignes de ce nom.

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Il trouvera sûrement son fan club, pour ma part, j'ai failli m'endormir.

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Sylvain Léon

10/20