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READY PLAYER ONE
De Steven Spielberg
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Année : 2018
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Durée : 2h20
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Genre(s) : Science fiction, Action
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Nationalité : Américain
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Distributeur : Warner Bros. France
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Récompense(s) : 2 nominations
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Tous publics
Le casting
Tye Sheridan
Olivia Cooke
Ben Mendelsohn
Lena Waithe
Le réalisateur
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1974 : Sugarland express
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1975 : Les Dents de la Mer
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1977 : Rencontres du 3ème type
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1981 : Les Aventuriers de l'Arche perdue
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1982 : E.T. l'extra-terrestre
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1991 : Hook
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1993 : La liste de schindler
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1993 : Jurassic Park ...
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2015 : Le pont des espions
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2018 : Ready player one
Steven Spielberg
Le résumé
2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
Bande annonce
Une critique signée Mathilde Esperce
Le 11 février 2019
La note :
14/20
Mon ressenti
La réalisation :
Direction du casting :
Le scénario :
La bande son :
<< Attention les yeux...Ça pète de partout >>
Attention les yeux avec ce dernier né réalisé par Spielberg ! Ça pète de partout, ça ne s’arrête jamais, les protagonistes sont sympas, mais surtout, surtout : c’est une véritable ode au monde des jeux vidéo. Le spectateur qui n’y connaît rien ne sera pas perdu pour autant, mais que d’explosions de joie pour celui qui reconnaît les Spartans de Halo, les clins d’œil à Sonic ou Mario, et même les répliques cultes de quelques films.
Si la fin est trop prévisible (en même temps, ça reste un blockbuster), le rythme y est, et une réflexion sous-jacente sur l’ère du numérique, jeux comme films, vient contrebalancer les quelques défauts de ce film imparfait, mais prometteur.
En 2045, tous les êtres humains vivent dans l’univers de l’Oasis, monde parallèle auquel on accède via un casque de réalité virtuelle. C’est un peu comme si à travers votre écran d’ordinateur ou d’Android, vous étiez aspirés dans l’univers de Candy Crush, Fornite ou Tetris. À un détail près, c’est que c’est le joueur qui modèle son environnement, qui a pour seule limite son imagination.
Finalement, tous se retrouvent sur une plateforme centrale où les amitiés virtuelles se créent, sorte de prolongement des réseaux sociaux où les avatars se croisent, sans connaître la véritable identité de l’autre. Ainsi, si notre héros Wade est assez fidèle à lui-même et se crée un personnage pixelisé teenager et fagoté comme tel, dont il peut changer l’apparence à l’envie, il aura quelques surprises quant aux amis qu’il se fera dans l’Oasis et qui ne se priveront pas de rappeler au spectateur que grâce aux réseaux sociaux, l’internaute, ici le joueur, peut se faire passer pour n’importe qui.
Copyright Ready Player One - Warner Bros. France
Ready Player One n’est définitivement pas manichéen en ce qu’il expose à la fois les limites du jeu vidéo et de son parent le numérique, qui ne sont finalement que des prolongements virtuels de la réalité, et où la réalité n’est pas. Si l’on y est libre comme l’air, attention à la mauvaise chute lorsque l’on est de retour dans le monde réel, imposant règles de bienséance, gravité terrestre et besoins naturels. Mais le métrage développe également cette liberté en contrepoint qu’offre le Dixième art en ce qu’il permet de s’échapper du monde réel ici décrit, sinistre et glauque, véritable dystopie à la 1984 qui ne laisse aucune autre échappatoire que le virtuel lui-même.
Les effets spéciaux sont évidemment inénarrables, puisque les décors rappellent tantôt des jeux vidéos tels que Fuzion Frenzy, Halo, Star Wars ou Doom, qui donne son nom à une carte du jeu, tantôt des films comme bien sûr, encore, Star Wars, le Seigneur des anneaux (qui découvrira l’hommage à Legolas qui y est glissé ?) ou Ultimate Game. Tant d’œuvres à découvrir indépendamment ou à travers Ready Player One.
Mais n’abusons pas trop de dithyrambes car sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur1. Ainsi, en bon blockbuster, R.P.O. donne déjà l’identité du vainqueur final en nous faisant rencontrer les différents protagonistes, et la fin ne peut qu’être celle que l’on devine en quelques minutes. Lorsque les réalisateurs de ce type de films comprendront que la surprise et l’innovation ne sont pas des tares, peut-être pourrons-nous crier au génie face à une telle merveille de technologie, de couleurs et de relief référentiel au monde vidéoludique.
1 Le mariage de Figaro, Beaumarchais.
Copyright Ready Player One - Warner Bros. France
En attendant, R.P.O. ne s’en sort pas trop mal en imitant le génie de Cameron que nous redécouvrions dans Avatar en 2008. Cependant, l’épigone y gagnerait à changer quelques ingrédients de cette bonne recette, qui n’a pas encore la saveur des plats authentiques de nos grands-mères, tel Cameron qui reste pour l’instant à mes yeux l’indétrônable génie novateur grâce à son histoire sur la planète Pandora.
Mathilde Esperce
Les chiffres
Budget : 175 M$
Box Office : 582,9 M$
Ventes 19.9 M$
Ready Player One est sorti le 28/03/18
Entrées France : 2 268 439
Rentabilité : 344%
Les notes de Ready Player One sur le réseau au 11/03/2019
Metacritic -------------------- 7.4/10 pour 976 votants
IMDB --------------------------- 7.5/10 pour 285 196 votants
ALLOCINE ------------------- 4.4/5 pour 14 713 votants
SensCritique --------------- 6.9/10 pour 30 702 votants
Cinétrafic -------------------- 4.1/5 pour 72 votants
RottenTomatoes ---------- 3.9/5 pour 23 717 votants - 72% d'avis positif