L'histoire vraie de Bonnie & Clyde, le couple amant et hors la loi le plus réputé des années 30 aux États-Unis, a souvent été le sujet de nombreux longs métrage, celui d'Artur Penn, Bonnie and Clyde, 1967 en est actuellement la référence.

Très souvent mis en avant, comme des "gentils" hors la loi, idolâtrés par leur fan club en sublimant leurs actes fait par amour; il fallait, en quelque sorte, changer son fusil d'épaule.

Il n'y avait par meilleure façon de le faire, que de s'intéresser aux véritables héros de l'histoire, Frank Hamer et Maney Gault.

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Après avoir terni l'image du Policier Frank Hamer dans le célèbre film d'Arthur Penn, mettant en scène Faye Dunaway et Warren Beatty, John Lee Hancock redore son blason et remet au goût du jour l'histoire de Bonnie & Clyde du point de vue de la justice.

Pour mener cette folle poursuite, le très bon choix du casting, Kevin Costner et Woody Harrelson en tête d'affiche, suffit à lui seul de s'arrêter 2h12 sur The Highwaymen.

 

Sur un rythme assez lent, pour favoriser la mise sous tension de cette enquête, le réalisateur nous met au diapason de ce qui fut assurément une des plus grande traque des hors la loi dans l'histoire des États Unis.

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John Lee Hancock reste fidèle à cette idée du début jusqu'à son dénouement, ne mettant en avant que très rarement le couple Bonnie & Clyde.

La mise en scène épurée de certains de leurs actes malveillants, contribue largement à comprendre les horreurs commises, les remettant au rang de vulgaires assassins braqueurs de banque.

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Malgré un manque d'intensité dans certaine scène, et je vais vous en citer une qui aurait pu être menée différemment. Une confrontation plus violente, voire musclée, que celle proposée dans le champ lors de cette poursuite effrénée, n'offrant qu'un nuage de poussière en guise de sensation. 

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The Highwaymen est un bon film de genre, mélangeant efficacement le style road-movie, gangster et thriller.

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Sylvain Léon