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Mathilde E.

LE JOUR D'APRÈS

Dernière mise à jour : 10 janv. 2023

Un film catastrophe digne de ce non !


LE JOUR D'APRÈS

(The Day After Tomorrow)

Un film de Roland Emmerich

  • Année : 2004

  • Sorti le : 26 mai 2004

  • Durée : 2h 00m / 120 min

  • Genre(s) : Action, Science fiction, Thriller

  • Nationalité(s) : Américain

  • Distributeur : UFD

  • Récompenses : 1 prix et 2 nominations


Budget : 125 M$

Recette : 720 M$

Rentabilité : 576 %



Retrouvez les stars : Jake Gyllenhaal, Dennis Quad, Emmy Rossum, Dash Mihok, Jay O. Sanders, Sela Ward, Austin Nichols, Arjay Smith, Tamlyn Tomita, Sasha Roiz, Ian Holm, Carl Alacch, Kenneth Welsh, Jason Blicker


Le synopsis :

Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant.


Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite. Jack a peu de temps pour convaincre le Président des Etats-Unis d'évacuer le pays pour sauver des millions de personnes en danger, dont son fils Sam.


A New York où la température est inférieure à - 20° C, Jack entreprend une périlleuse course contre la montre pour sauver son fils.



La bande annonce en vo



La chronique de Mathilde E.

| Copyright UFD


Le Jour d'après, de Roland Emmerich (2004)



D’actualité plus que jamais !


Ce bon vieux film catastrophe propose un scénario captivant et des personnages attachants.


Au cœur de New York, Sam et ses deux amis, participent à un concours de culture générale avec leur lycée. Le père de Sam, Jack, est paléo climatologue en étroite relation avec les plus grandes instances politiques des États-Unis et d’autres météorologues pour le moins inquiets face à des phénomènes naturels de plus en plus inhabituels.

L’une des bouées de surveillance des océans indique par exemple une chute de 13 degrés, que l’on met d’abord sur le compte d’un dysfonctionnement. En parallèle, Jack met en garde les grands de ce monde contre la pollution contribuant à un réchauffement climatique qui dans cent ou mille ans, pourrait paradoxalement engendrer un refroidissement fatal de la planète. Difficile à croire, et pourtant, tout se met en branle pour lui donner raison ; alors que les États-Unis sont frappés par des tornades formées en quelques minutes, le reste du monde est plongé dans un chaos drôlement bien mis en scène !


Sam, Laura et Brian se retranchent dans la bibliothèque municipale alors que se succèdent tornades, inondations et une vague de froid extrême. Dans une tension permanente nourrie par la curiosité qu’on peut avoir face aux dérèglements climatiques causés par le réchauffement de la planète, Le Jour d’Après se déroule sous nos yeux en mettant en scène ces différents personnages attachants et prêts à tout pour survivre.

Teinté d’une très légère pointe d’humour, juste assez pour dédramatiser une situation qui semble sans issue, ce film, il faut l’avouer, n’aura que peu d’égal par la suite, parmi les œuvres pro-écologistes qui n’ont pas pour autant la prétention de donner une leçon de vie. Jack s’adresse d’ailleurs directement au vice-président des États-Unis lorsqu’il rappelle, et ce en 2004, qu’il serait peut-être temps de réfléchir à notre impact carbone. Le message idéologique s’arrête là, et c’est tant mieux, car quinze ans plus tard, il serait malheureusement toujours valable, donc ne nous attardons pas sur un message qui semble ne pas être passé.


Le Jour d’Après brille par cette mise en scène, un peu trop sensationnaliste peut-être, de ces catastrophes naturelles. Les rues de New York sont inondées de plusieurs mètres d’eau, l’Europe ensevelie sous cinq mètres de neige, Los Angeles est détruite par des cyclones, le grand froid gèle le kérosène des hélicoptères piégés dans l’œil d’une tempête glaciale qui s’abat sur le monde. À Tokyo, ce sont des pluies diluviennes et des grêlons de la taille d’un pamplemousse qui sèment la mort. Bref, comment s’en sortir, et surtout, où se cacher quand la planète entière est confrontée à sa propre autodestruction ?

Jack part à la recherche de son fils, coûte que coûte, laissant derrière lui une femme éplorée qui fera face aux carences matérielles que subiront les hôpitaux, dernier refuge de fortune pour une race entropique en pleine sélection naturelle.

Pas de spoil sur la fin, mais une belle musique, majestueuse, qui accompagne les scènes finales. L’enchaînement de péripéties et les données scientifiques qui corroborent avec un minimum de crédibilité ce scénario catastrophe y sont aussi pour beaucoup dans la fluidité de ce film.

Le genre d’œuvre est hélas d’actualité plus que jamais…



Mathilde E.

Le 12 janvier 2020

Une appréciation personnelle de 15/20, la raison de cette note !



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