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Mathilde E.

BIRD BOX

Dernière mise à jour : 11 janv. 2023

Un thriller horrifique dans la lignée de "Sans un bruit" !


BIRD BOX

Un film de Susanne Bier

  • Année : 2018

  • Sorti le : 21 décembre 2018 sur Netflix

  • Durée : 1h57m / 117min

  • Genre(s) : Epouvante-horreur, Thriller

  • Nationalité(s) : Américain

  • Distributeur : Netflix

  • Récompense(s) : .. Prix et .. Nominations / aucun


Budget : 19,8 M$

Recette : ?? M$

Rentabilité : ?? %



Retrouvez les stars : Sandra Bullock, Trevante Rhodes, John Malkovich, Sarah Paulson, Jacki

Weaver, Lil Rel Howery




Le synopsis :

Alors qu'une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l'amour, l'espoir et un nouveau départ avant de tout voir s'envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu'au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.



La bande annonce



La chronique de Sly

| Copyright 2018 Netflix


Bird Box, de Susanne Bier (2018)


Ce petit film d’horreur n’en est pas vraiment un mais ne perd pas pour autant de sa valeur. Ersatz de Phénomènes (M. Night Shyamalan, 2007) pour ceux qui y auront préféré l’interprétation de Mark Wahlberg et Zooey Deschanels, Bird Box et le film de Shyamalan se rejoignent sur bien des points. Dans les deux cas, une force invisible pousse les gens à se suicider dans un monde qui devient peu à peu apocalyptique, et où les survivants luttent contre une Faucheuse qui n’épargne personne, jusqu’au calme après la tempête.

L’attrait de ces deux films réside notamment dans la façon qu’auront les protagonistes de combattre cette entité impalpable et invisible. Dans Bird Box, il s’agit d’évoluer sur des territoires semés de cadavres à la recherche de son salut vers un camp de réfugiés, en respectant un détail d’importance : ne pas regarder…


Enlever l’un de ses sens pour mieux percevoir le reste du monde, voici le pari que doivent remporter les survivants de la première vague de suicides causée par cette force invisible. S’improviser aveugle sera le grand défi de Malorie, chargée de deux enfants un peu trop obéissants mais qui l’accompagneront tout au long de cette cécité forcée. Comment, alors, se déplacer dans un environnement sans repère familier ?

La difficulté de l’entreprise sera démontrée à l’occasion d’une sortie en ville, en dehors de la maison où Malorie et ses premiers camarades d’infortune auront trouvé refuge. Ils décident de se rendre au supermarché le plus proche pour se ravitailler, les yeux bandés et ne devant transgresser cette règle sous aucun prétexte, au péril de leur vie. S’orientant à l’aide du GPS de la voiture, les vitres opacifiées, la caméra de recul voilée, Malorie et ses compagnons tentent tant bien que mal de se convaincre que le soulèvement de la voiture accompagné d’un bruit des plus sinistres n’est dû qu’à un ralentisseur ; impossible, pour eux, de constater le nombre de cadavres qui jonchent le sol, et impossible d’admettre tout haut ce qu’ils pensent tout bas…


L’ambiance n’est pas bien angoissante mais le procédé est intéressant. L’ingéniosité des survivants permet de se rendre compte de ce que représente la privation d’un sens que l’on ne pourra jamais retrouver ; ici, c’est une privation forcée que s’imposent les survivants, résistant à l’envie de glisser un doigt sous ce bandeau qui leur cache les yeux, juste pour se rassurer, voir d’où vient ce bruit étrange, admirer l’extérieur, et se déplacer sans avoir une bobine de fil pour pouvoir retourner sur ses pas.


Adapté d’un roman qui doit mériter le détour, ne serait-ce que pour la construction de l’ambiance à travers des mots écrits, Bird Box est au bon format, soit environ deux heures. Dommage que la narration soit construite de telle façon que l’on connaisse déjà la fin, mais les acteurs sont irréprochables malgré un John Malkovich beaucoup trop caricatural, et ce sans raison apparente.

Inutile de s’appesantir sur autre chose que ce scénario qui sort des sentiers battus : ni la musique, ni la réalisation ne valent des applaudissements. L’ensemble est correct, admissible, mais guère satisfaisant, car l’œuvre donne l’impression de ne pas avoir exploité tout le potentiel destiné à une telle histoire. La fin rappelle un peu trop Je suis une légende (Francis Lawrence, 2007) par sa facilité, à la différence que ce dernier se finit un peu moins bien pour certain…


On sort de Bird Box diverti, un peu inquiet, mais pas ravi. Par contre, vous ne ressentirez plus jamais le vent de la même façon…


Mathilde Esperce

Le 1er mai 2020

Note : 13/20.

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