It comes at night a cumulé 150 294 entrées en France et fait un carton au box-office. Pourtant les critiques ne sont pas des plus avantageuses...
IT COMES AT NIGHT
Un film de Trey Edward Shults
Année : 2017
Sorti le : 21 juin 2017
Durée : 1h37 / 97min
Genre(s) : Epouvantes-horreur, Thriller
Nationalité(s) : Américain
Distributeur : Mars Films
Récompense(s) : aucune
Budget : 2.4 M$
Recette : 19.2 M$
Rentabilité : 803%
Retrouvez les stars : Joel Edgerton, Kelvin Harrison Jr., Carmen Ejogo, Christopher abbott, Riley Keough, Griffin Robert Faulkner, David Pendletonn, Mick O'Rourke
Le synopsis :
Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa propre maison, le fragile équilibre qu'il a mis en place est soudain bouleversé.
La bande annonce
La chronique de Mathilde
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It Comes At Night, de Trey Edward Shults (2017)
"Vous aviez dit horreur ?"
"Nul à chier" !. Pardonnez la vulgarité mais c'est ce que j'ai entendu à 4 reprises quand la salle de cinéma s'est rallumée à la fin de la séance de It comes at night. Il faut dire qu'on ne peut décemment pas sortir un film aussi prévisible sous la dénomination ''épouvante-horreur'', tant il n'existe... Aucune scène d'épouvante, ni d'horreur dans ce énième film de ''contamination''. Sachez que tout est tellement attendu que j'ai deviné que le personnage principal était prof, et son comparse dans le bâtiment, alors même qu'ils n'ont échangé que des regards méfiants et quelques palabres sans grande finalité. Le seul détail imprévisible : que tout serait aussi prévisible. Vdm ?
Rien ne vous sera jamais expliqué dans ce "nanard" tourné presque en huis-clos avec des acteurs ''moyens sans plus'', des effets spéciaux sans intérêt, des "jumpscare" inexistants, une tension latente quasi impalpable. Vu au cinéma, seule, à l'occasion d'une soirée' '' film d'horreur '' que j'avais peur de m'octroyer depuis un moment, It comes at night finira dans ma mémoire comme l'un de ces films qu'on a vu à un moment oubliable de sa vie, dont on a presque tout oublié à une scène où deux près, et qui se retrouve finalement enfoui entre les souvenirs encore vifs de l'Exorciste (William Friedkin, 1973), et The Ring (Gore Verbinski, 2002). On retiendra vaguement une histoire de clébard malade qui se vide de son sang, massacré par le même mal invisible et indéterminé qui a achevé un vieux grand-père en ouverture, perdu au milieu d'une forêt pas plus glauque qu'un bord de plage. On s'attend à croiser au moins une créature, une chose tapie dans l'ombre de cette maison perdue dans les bois, ou encore à ce que cet étrange Will soit un bon gros menteur du début à la fin. Mais même le fait que, contre toute attente il n'en soit pas un, déçoit. L'attente permanente entretient malgré tout un suspense, un espoir indéniable qui ne sera jamais assouvi. Aucune scène, aucune action, aucune apparition '' surprise '' n'a de but ou de finalité dans l'ensemble du film, pas même pour préparer une fin inouïe à la Sixième Sens. Vague exploitation du somnambulisme, des cauchemars et des vadrouilles nocturnes dans la nuit, des visages mutilés qui apparaissent dans toute leur horreur en un demi-tour à une vitesse surnaturelle, le film de Trey Edward Shults ne peut pas non plus se vanter d'un scénario à la hauteur du genre de l'horreur.
Même la bande-annonce ne présageait rien de bon alors pourquoi tomber dans le panneau et aller voir cette bonne daube ? Aucun argument en faveur de la pire nullité de l'année. Pour le moment. Je pense que The Jane Doe's identity le prochain film sur ma liste de cette soirée “spéciale horreur”, sera bien flippant, si j'ai la chance que la bande-annonce soit cette fois-ci une bonne promesse... Mathilde Esperce
Le 01 juillet 2017
Une appréciation personnelle de 9/20
Ce film figure dans un FLOP !
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