Memories, un thriller ? 

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Roland Suso Richter, réalisateur Allemand très peu connu en 2004 et pas plus à ce jour, sortait d'une réalisation pertinente et honorable sur la construction du mur de Berlin (Le Tunnel, 2001).

 

Le producteur Rudy Cohen, fortement attiré par le roman Point of death de Michael Cooney, organise une rencontre au Festival AFI à Los Angeles entre Mark Damon, président de Media 8 Entertainment et producteur exécutif du film, et Roland Suso Richter, qui est venu présenter son film Le Tunnel. Le projet Memories est né et lui est confié...

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Ryan Phillippe en tête de cette affiche pour le moins attirante, ne sauvera pas le long métrage de Roland Suso Richter. L'idée est effectivement originale, mais, la preuve en est, très complexe à nuancer pour le réalisateur.

 

Memories, ne m'a absolument pas convaincu, on se retrouve plongé dans une succession de scène, autrement dit, dans les souvenirs de Simon Cable (Ryan Phillippe), peut-être dans sa mémoire, ou encore, dans son imagination !

Et c'est précisément là qu'est le problème... on ne sait pas, on ne sait plus !

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Le synopsis ne reflète pas vraiment les intentions du réalisateur, ou alors, très maladroitement.

Simon Cable, est arrivé dans cet hôpital suite à un accident, puis, à travers des visions ou des flashbacks, on nous fait croire à un meurtre le mettant directement en cause. Pourquoi pas ! 

Mon ressenti m'amène à dire que toute cette mise en scène, fait très brouillon, décousue avec un fil conducteur hyper fragile, d'où cette image de puzzle sur l'affiche !

Malheureusement, il n'y a pas matière à ce qu'on retrouve facilement les pièces pour le reconstituer et c'est surement là, que le piège se trouve, dans la difficulté de savoir, s'il est vraiment réveillé, s'il voit vraiment toutes ces personnes, s'il a réellement tué, voire peut-être même s'il n'est pas complètement fou !

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Il y a de nombreux défauts dans ce long métrages, entre les "fausses" pistes inexploitables et l'histoire d'un meurtre qu'on ne sait même pas s'il est réel, tout comme l'homme qui se réveil à l'hôpital, Memories a eu du mal a se faire une place dans le genre Thriller et on comprend pourquoi.

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La tension est là, mais loin d'être captivante, le seul aspect qu'on peut lui reconnaître, c'est à la rigueur, ce côté mystérieux. Un suspens quasi absent, et ce n'est pas la musique signée Nicholas Pike, étrange et omniprésente qui vous transmettra une quelconque angoisse, elle ne sert pas à bonne escient le film de Roland Suso Richter.

 

J'ai franchement eu l'impression de regarder un petit téléfilm des années 80.

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Sly L.