Un film émouvant !

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    Une réalisation, signée Penny Marshall, souvenez-vous, Big en 1988 avec Tom Hanks, et un peu plus tôt, à l'aurore de sa carrière, Jumpin' Jack Flash, une comédie de 1986, avec John Wood, Carol Kane. L'Éveil est donc son troisième long métrage et réunis pour l'occasion deux grands d'Hollywood, Robert De Niro et Robin Williams.

L'éveil est une adaptation du livre éponyme d'Oliver Sacks (Médecin neurologue et écrivain), qui a été écrit en 1973. Une histoire vraie qui provoque une émotion troublante, partagée entre la joie et la tristesse.

Robin W. venait de terminer Le cercle des poètes disparus sorti en 1989, qui a fait un carton au box-office et en 1990, il était aussi à l'affiche de Cadillac Man.

Quant à Robert De Niro, il était dans une période où il se retrouvait parfois à l'affiche de trois films dans la même année, en 1990 c'était, Les affranchis, La liste noir et L'éveil.

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Quand vous réunissez c'est deux monstres du cinéma américain, dans un film aussi poignant, le résultat ne peut-être que convaincant. Alors, je vous le confirme, c'est d'une tristesse effroyable et en même temps on éprouve un sentiment de joie.

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Je n'ai absolument pas été déçu par les performances des deux acteurs. La réalisation signée Penny Marshall, est sobre et efficace, L'éveil commence à prendre "un peu de bouteille"*, mais on est tellement happé par l'histoire et les prestations de nos stars, que nous ne pouvons faire autrement que de continuer à en parler.

Considéré comme un chef-d'œuvre du 7ème art par certains d'entres nous et un film tout simplement émouvant par d'autres, L'éveil a tout pour être cette œuvre culte et inoubliable tellement il bouleverse.

 

Je ne suis d'ailleurs absolument pas surpris sur le fait que Robert De Niro, ai reçu le Prix du meilleur acteur lors des New York Film Critics Circle Awards en 1990 et ai été nominé dans cette même catégorie à la cérémonie des Oscars en 1991, laissant échapper le prix à Jeremy Irons (Le Mystère von Bulow). 

Robin Williams se sera fait chiper le Golden Globes du meilleur acteur dans un film dramatique une nouvelle fois par Jeremy Irons pour sa magnifique interprétation dans Le Mystère von Bulow.

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Toutes ces nominations non récompensées, n'enlèvent en rien tous les compliments et toutes les émotions ressenties durant les 120 minutes, je dirais même, qu'elles ne peuvent que les renforcer et vous inciter à le voir.

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<< Sortez les mouchoirs >>

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Quand on sait, que c'est une histoire vécu, les frissons nous gagnent et ce duo là, n'y est pas pour rien, leur implication nous transportent dans cette merveilleuse histoire humaine. Penny Marshall a mis en lumière un sujet important et extrêmement douloureux pour l'entourage, une réalité que nous ne connaissons peut-être pas suffisamment, une maladie qui isole. Elle souligne admirablement bien l'humanité et l'engouement des personnes qui travaillent dans ces établissements. On comprend très aisément aussi l'absence de financement, le coût faramineux que ça peut représenter pour soigner les patients les plus réceptifs aux traitements expérimentaux...

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(Ah si les investissements liés à la recherche consacré à faire grandir des pénis, pour prolonger la vie sexuelle ou encore, promettant la jeunesse éternelle avaient été injecté pour des pathologies plus grave telle que l'encéphalite léthargique, on en aurait peut-être guéri, aidé, fait avancé un peu plus la recherche avec un traitement efficace sur le long terme !). Pour en savoir plus >>>

 

Bon, vous l’aurez compris, avec L'éveil, il va falloir sortir les mouchoirs... Une valeur sûre, un coup de cœur inévitable et incontestablement, c'est un film à avoir dans la vidéothèque idéale du cinéphile...

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Sylvain Léon