Joker
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Année : 2019
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Sorti le : 9 octobre 2019
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Durée : 2h02min / 122min
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Genre(s) : Drame, Thriller
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Nationalité : Américain, Canadien
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Sociétés de production : Creative Wealth Media Finance, DC Comics, DC Entertainment, Joint Effort, Village Roadshow Pictures, Warner Bros.
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Distributeur : Warner Bros. France
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Site officiel : Joker
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Récompense(s) : 1 prix
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Interdit aux moins de 12 ans
Le pitch
Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Le réalisateur
Todd Phillips
Sa filmographie
2019 - Joker
2016 - War Dogs
2013 - Very Bad Trip 3
2011 - Very Bad Trip 2
2010 - Date limite
2009 - Very Bad Trip
2004 - Starsky et Hutch
2003 - Retour à la fac
2000 - Road Trip
Le casting
Joaquin Phoenix
Arthur Fleck
Joaquin Phoenix
Copyright 2019 Warner Bros. Entertainment Inc.
All Rights Reserved / Niko Tavernise
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2019 - Joker
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2018 - Les Frères Sisters
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2017 - A Beautiful Day
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2015 - L'homme Irrationnel
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2014 - Inherent Vice
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2013 - Her
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2013 - The Immigrant
Robert De Niro
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2019 - Joker
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2019 - The Irishman
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2017 - The Wizard Of Lies
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2016 - Dirty Papy
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2015 - Joy
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2015 - Le Nouveau stagiaire
Murray Franklin
Robert De Niro
Copyright 2019 Warner Bros. Entertainment Inc.
All Rights Reserved / Niko Tavernise
Zazie Beetz
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2019 - Joker
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2019 - Wounds
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2018 - Deadpool 2
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2017 - Once Upon a Deadpool
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2017 - Geostorm
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2016 - Wolves
Zazie Beetz
Sophie Dumond
Copyright 2019 Warner Bros. Entertainment Inc.
All Rights Reserved / Niko Tavernise
Sans oublier : Frances Conroy, Brett Cullen, Shea Whigham, Bill Camp, Glenn Fleshler, Leigh Gill, Josh Pais...
Les chroniques
Sylvain L. VS Mathilde E.
Une chronique signée Sylvain Léon
Le 12 octobre 2019
Joker
Un Joker terriblement efficace !
Le réalisateur, Todd Phillips, était cantonné au genre comédie populaire depuis ses débuts en 2000, avec quelques succès bien construits comme Very Bad Trip (2009), Date limite (2010) ou War Dogs (2016), ce qui n'était pas forcément le cas à l'aube de sa carrière.
Ce fut, des débuts mitigés en réalité. On a eu le droit à des longs métrages plus ou moins réussis, Road Trip (2000) son premier film, Retour à la fac (2003), Starsky et Hutch, (2004) et sûrement le pire de tous, L'Ecole des dragueurs en 2006.
Comme on dit souvent, on se bonifie avec le temps ! Alors, Todd Phillips va changer totalement de registre en explorant un univers différent de ce qu'il a fait auparavant. L'univers DC comics lui tend les bras.
Son histoire, il là tient, Todd veut un film dédié à l'ennemi juré de Batman, Joker. Un drame psychologique malaisant, et certainement pas comme on aurait pu l'imaginer...
Lorsque le film fut annoncé, le doute s'est installé, un questionnement classique, voire légitime, sur l'utilité de faire ce film et surtout, la vraie question, qui allait bien pouvoir reprendre le rôle du Joker ?
Le dernier en date est interprété par Jared Leto (2016), mais celui qui a joué ou plutôt, habité le rôle, c'est bel et bien le regretté Heath Ledger dans The Dark Knight de Christopher Nolan en 2008. Il était sensationnel, une prestation de haut vol qui restera gravée à jamais dans nos mémoires.
Mémorable aussi, celle de Jack Nicholson dans le Batman de Tim Burton sorti en 1989, un souvenir impérissable...
C'est toujours très difficile d'imaginer un autre acteur, quand il y a eu de grandes performances comme celles-ci.
L'annonce de Joaquin Phoenix, a fait beaucoup de bruit au début, mais le malaise est clairement du côté de Jared Leto qui venait de vêtir le costume dans le Suicide Squad de David Ayer sorti en 2016, dont la prestation a laissé un goût amer à tout le monde et surtout à la Warner (la prod.) refusant catégoriquement de produire le "spin-off" de Suicide Squad avec Jared Leto dans le rôle du Clown.
Joker de Todd Phillips, a surement été le film le plus attendu de ce dernier trimestre, tout le monde était impatient de découvrir la performance de Joaquin Phoenix dans ce rôle phare de l'ennemi n°1 de Batman.
J'ai été agréablement surpris, à la découverte du premier trailer, surpris par la façon dont Todd Phillips allait traiter le sujet, expliquer le pourquoi du comment un homme malheureux, rejeté, allait devenir Joker. Cela n'avait jamais vraiment été fait jusque là ! Et pourtant, Joker est l'anti-héros par excellence, le méchant le plus connu de l’univers DC. Allez savoir pourquoi personne n'y avait pensé avant !
Il faut le voir pour comprendre et surtout pour le croire ! Joaquin Phoenix est tout simplement un acteur de génie. Il s'est approprié le rôle, il ne fait qu'un avec son personnage, méconnaissable et même effrayant par moment. Fleck, a la tête de quelqu'un d'antipathique, un regard bizarre, sombre, avec des pensées très noir, mais le pire, c'est que Joaquin Phoenix, arrive quand même à nous faire "aimer" Arthur Fleck, est-ce de la pitié ? sûrement.
L'homme est déjà bien perturbé, il souffre d'un trouble mental, il n'est pas considéré comme "normal", et le regard des autres va cultiver cette différence jusqu'à le voir sombrer dans une folie éprouvante. L'environnement dans lequel Arthur Fleck vit, est propice à la désillusion, tout s'effondre autour de lui, ça descente aux enfers est imminente et on a du mal à imaginer comment l'acteur va pouvoir faire "pire" (mieux) que ce qu'il vient de nous montrer !.
C'est là, qu'est toute la difficulté de jouer un personnage comme celui d'Arthur Fleck, Todd Phillips à parfaitement écrit le rôle, et offre à J.Phoenix, les moyens de s'exprimer et jouer ce qui va devenir peut-être un de ses plus grands rôles... Un Oscar, pourquoi pas !
Beaucoup d'acteurs savent et peuvent se transformer, se donner corps et âmes pour leur rôle. Je pense à Matthew McConaughey dans Dallas Buyers Club (2013), Christian Bale dans The Machinist (2005) pour ne citer qu'eux, il y en a beaucoup d'autres bien-sûr.
Vous pouvez maintenant ajouter J.Phoenix dans le Joker (2019), avec ses 25kg en moins, il apparaît très amaigri, il ne lui reste plus que la peau sur les os. Son travail en amont a payé, entre son rire terrifiant et sa gestuelle, tout est d'une incroyable justesse. La partition de Joaquin Phoenix est phénoménale.
Et bien heureusement, puisque la crédibilité du film, sa réussite, passait évidemment par la performance de l'acteur principal.
<< Todd Phillips vient de réussir là ou personne ne l'attendait. >>
Joker est terriblement efficace et vient de donner une seconde vie à l'univers D.C.. Il deviendra culte et restera gravé dans nos esprits pour un long moment. Todd Phillips vient de réussir là ou personne ne l'attendait. Quoi qu' il était, sans doute attendu de pied ferme par les critiques...
Le film est sombre, captivant et intense, un véritable aimant, une manipulation mental grandissante impressionnante. Todd Phillips a présenté l'ascension de son anti-héros avec une sobriété remarquable.
Aucun artifice inutile, un rythme léger et envoûtant ne laissant aucune place à l'ennuie. La bande son est géniale et aussi dérangée que son personnage.
Je n'ai qu'une envie en sortant de la salle, me refaire la trilogie The Dark Night de Nolan, tellement les liens sont forts...
Un film de plus dans la vidéothèque idéale du cinéphile. :)
Sylvain Léon
18/20
Une chronique signée Mathilde Esperce
Le 28 octobre 2019
Joker, de Todd Phillips (2019).
<<Joaquin Phoenix ?
Un génie qui ne joue pas le Joker
mais qui est le Joker.>>
Arrivé en trombe dans les salles obscures car tant attendu, Joker ne s’est pas contenté de rappeler le talent d’acteur de Joaquin Phoenix. Jeté comme un pavé dans la mare, le film de Todd Phillips a déchaîné les foules, autant autour de la prestation du comédien, que du contenu du film. Certains fustigeront une violence dite gratuite quand d’autre y verront l’expression d’un populisme montant incarné par une fin sans équivoque ; le Joker s’est fait une armée d’adeptes qui l’encensent dans une trame de fond final très spectaculaire.
Joaquin Phoenix ? Un génie qui ne joue pas le Joker mais qui est le Joker. Et qui peut se vanter d’avoir improvisé quelques scènes ajoutées sur-le-champ au scénario.
Un très bon film, que seuls ceux qui suivent l’histoire de Batman et du Joker depuis les comics peuvent objectivement analyser et commenter.
À la croisée entre le film de genre et le blockbuster, Joker attise déjà les désaccords sur cette question de catégorisation. Pas facile de trancher, mais l’esthétique et les partis-pris de l’équipe font pencher la balance d’un certain côté. Sans le rythme saccadé et le montage épileptique qui définissent les films à gros budgets, cette œuvre se distingue par un fil narratif simple mais efficace. Retour à la case départ d’un personnage qui a marqué l’histoire des comics et de l'univers D.C. en étant l’un des méchants les plus charismatiques, mais aussi les plus complexes à incarner. Sa personnalité ambivalente, sa folie et son rire incontrôlable causé par une maladie, creusent le sillon entre la noblesse tranquille d’un Batman ou d’un Superman « normal », et ce clown malade et fragile qui ne demande qu’à trouver sa place dans le monde.
Le malaise qu’il provoque n’est pas en reste à côté de l’empathie qu’Arthur Fleck, futur Joker, ne peut que susciter face aux injustices et à la cruauté qu’il subit. Difficile, pourtant, d’admettre que celui qui deviendra l’ennemi juré du grand Batman n’ait pas toujours été une ordure misanthrope. Or, le film du Joker retrace justement cette descente aux enfers illustrée par des prises déraisonnables de médicaments, un rejet viscéral d’un homme simplement différent, et un concours de circonstances malvenues qui feront d’une existence ingrate un cocktail explosif et destructeur.
Arthur Fleck sombre donc dans une dépression encore plus mortifère, où le mal se retournera contre les autres, sorte de vengeance aveuglée par une profonde affliction qui entérinera ses nouvelles perspectives d’avenir. Car à Gotham City, il restera longtemps sans concurrence, à semer crimes et châtiments parfois mérités, parfois simple échos d’une jeunesse détruite. Là où certains condamneront une apologie de la violence et un cabotinage dérangeant, d’autres crieront au génie face à une œuvre d’une telle envergure. Il faut en effet reconnaître que les difficultés de mise en scène ont été ingénieusement traitées ; c’est une quintessence de prouesses techniques qui s’offre au cinéphile avide de décortiquer les jeux de lumières, les cadrages et les distances focales là où fumée de cigarette, le brouillard et les miroirs ne faciliteront guère la tâche.
Cela dit, Joaquin Phoenix porte le film à lui tout seul. Que ceux qui déchantent devant son jeu s’essayent à l’exercice ardu de se forcer à rire devant une équipe de plusieurs dizaines de personnes. En attendant, nul ne pourra enlever son talent à cet acteur.
Néanmoins, il est parfois un peu répétitif de ne s’attacher qu’à ce protagoniste certes charismatique, mais aux mimiques redondantes. Le rythme s’alanguit même de temps à autres, rendant fébriles les plus pressés et installant une délicieuse ambiance pour ceux qui y retrouveront les ténèbres angoissantes et symboliques des comics.
Gotham City est superbement reconstruite, son métro glauque, ses ruelles coupe-gorges, l’humidité ambiante d’une ville bientôt en proie aux exactions du Joker vengeur…
L’ensemble donne lieu à un film plein d’analyses et d’interprétations, truffé de clins d’œil aux opus précédents et qui saura ravir les plus grands fans des séries Batman.
Mathilde Esperce
15/20
Votre ressenti
La cote
Joker était attendu, ou plutôt, la prestation de Joaquin Phoenix ! C'est d'une très grosse cote de popularité que bénéficie le film de Todd Phillips, en cette fin d'année 2019. La course aux Oscars est lancée et il est fort probable que l'on retrouve notre Joker citer dans deux ou trois catégories.
Après 9 jours d'exploitations, la cote grimpe en flèche, les mauvaises langues se délient mais n’empêcheront pas le carton au box-office et la pluie de compliment.
Retrouvez le film à l'achat à partir du 12/02/20 en DVD / Blu ray ou Blu ray 4K
Qu'en pense le réseau ?
IMDB
8.8/10
METACRITIC
9.2/10
ROTTEN TOMATOES
4.49/5
69% d'avis positifs
MAJ au 17/11/2019
18/20
Joker fait l'unanimité, même avec quelques réfractaires, qui ont laissé le film défiler devant leurs yeux sans jamais vraiment le regarder, ou tout simplement avec des attentes particulières non satisfaites.
Quoi qu'il en soit, c'est un carton plein pour Todd Phillips et pour le pari Joaquin Phoenix.
ALLOCINE
4.5/5
SENSCRITIQUE
7.9/10
CINETRAFIC
4.15/5
Fiche mise à jour le 23/12/2019 par @Slyl