Très faible audience en France avec seulement 222 269 entrées, ce Projet Almanac n'a pas vraiment convaincu et les premières critiques ne l'ont pas aidées à rentrer des bénéfices plus important. La faute à une histoire trop simplette, voir mon ressenti un peu plus bas...
PROJET ALMANAC - (Project Almanac)
Un film de Dean Israelite
Année : 2014
Sorti le : 25 février 2015
Durée : 1h 47min / 107min
Genre(s) : Science fiction
Nationalité(s) : Américain
Distributeur : Paramount Pictures
Disponible sur Netflix
Récompense(s) : aucune
Budget : 12 M$
Recette : 33 M$
Rentabilité : 277 %
Retrouvez les stars : Jonny Weston, Sofia Black D'Elia, Michelle DeFraites, Allen Evangelista, Virginia Gardner, Sam Lerner, Amy Landecker, Patrick Johnson, Wadette Bradford, Derrin Stull, Anthony Reynolds
Le synopsis :
Et si vous aviez une seconde chance… Que feriez-vous ? Que changeriez-vous ? Jusqu'où iriez-vous ? Quatre adolescents font une découverte qui va changer leur vie : une machine aux possibilités infinies… mais aux conséquences parfois irréversibles. Serez-vous prêts à vivre et revivre l'expérience de votre vie ?
La bande annonce
La chronique de Sly
| Copyright Paramount Pictures
Projet Almanac, de Dean Israelite (2014)
Voyager dans le temps, c'est compliqué !
Voyager dans le temps pour s'offrir une seconde chance, est un sujet qui a été manipulé maintes et maintes fois au cinéma ces dernières années.
Comme Il était temps (2013), Looper (2012) ou, un jour sans fin (1993), Projet Almanac ne dérogera pas à la règle. Le voyage dans le temps est une thématique très délicate à mettre en scène.
En effet, il faut penser à tout ! Entre renvoyer le ou les protagonistes dans un passé pour permettre de faire d'autres choix, mais, que ceux-ci vont obligatoirement avoir un effet sur le présent et pas seulement sur votre vie. Ou encore, imaginer un futur, si vous envisagez ce genre de voyage, comme l'a fait Robert Zemeckis en 1989 avec Retour vers le futur II manipulant le temps et les espace temps avec brio et évitant ainsi les grosses incohérences et les pièges liés à l'évolution de ses personnages.
C'est assurément un des scénarios les plus complexe à réaliser, le genre de film où il ne faut pas rendre une copie incompréhensible pour le téléspectateur.
Dean Israelite nous a livré un Projet Almanac sans trop d'explications complexes et n'a conservé que le strict essentiel, offrant aux téléspectateurs une réalisation caméra à l'épaule, nommée "Found footage", comme dans Chronicle (2012) de Josh Trank ou le Projet Blair Witch (1998) de Daniel Myrick et Eduardo Sanche, mais l'intrigue en moins .
Effectivement, tout est centré sur cette bande de potes et les choix qu'ils vont faire en découvrant les différentes possibilités de cette technologie qui va leur permettre de voyager. C'est donc avec une prise de risque minime que le thème y est abordé avec une extrême légèreté.
Copyright Paramount Pictures
Malgré tout, Dean Israelite mêle habillement les différents voyages que vont effectuer cette bande de copains qui ne pense qu'à s'offrir du bon temps. Projet Almanac perd un peu de son intérêt lorsque est mis en scène l'idylle qui viendra bouleverser les règles mises en places, une amourette d'adolescent simplette qui, pour moi, ne suffit pas à pimenter cette histoire et faire de ce long métrage une œuvre incontournable.
Projet Almanac est loin d'être parfait, il ne chamboulera certainement pas les œuvres inoubliables des maîtres du genre, comme Retour vers le futur ou La machine à explorer le temps de George Pal (1961), mais reste un divertissement honnête qui nous embarque jusqu'à un dénouement que chacun jugera efficace ou non.
Sylvain Léon
Le 29 juillet 2015
Une appréciation personnelle de 11/20, un divertissement honnête vite oublié .
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