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Mathilde E.

MIDSOMMAR

Dernière mise à jour : 28 oct.

Une chose est sure, Ari Aster à fait parlé de lui ! En bien ou en mal, vous seuls avez la réponse.

Est-ce que vous serez réceptif à ce genre de film, difficile à dire.

Il faut être curieux et aimer un tant soit peu le genre, pour s'y aventurer.


Affiche du film, Midsommar, de Ari Aster - 2019

MIDSOMMAR

Un film de Ari Aster


  • Année : 2019

  • Sorti le : 31 juillet 2019

  • Durée : 2h27 min / 147 min

  • Genre(s) : Épouvante-horreur, Thriller

  • Scénario : Ari Aster

  • Nationalité : Suédois, Américain

  • Sociétés de production : A24, B-Reel Films, Nordisk Film, Square Peg

  • Distributeur : Metropolitan FilmExport

  • Site officiel : Midsommar

  • Récompense(s) : Aucune

Interdit aux moins de 12 ans !


Retrouvez les stars : Florence Pugh, Jack Reynor, Will Poulter, William Jackson Harper, Vilhelm Blomgren, Isabelle Grill, Julia Ragnarsson, Ellora Torchia, Anna Åström..




Pour voir : Midsommar (JustWatch)


Le synopsis :

Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu'une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé.

Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante.



La bande annonce



La chronique de Mathilde Esperce

Midsommar, de Ari Aster - 2019

| Copyright Metropolitan FilmExport 2019


Midsommar, de Ari Aster - 2019


<< Impossible d’en ressortir indifférent...>>

Suspense étiré jusqu’à ce que l’élastique casse, personnages aux caractères bien dessinés, incarnés par des acteurs convaincants, une histoire et des fresques murales qui ne se révèlent pas au premier regard : voici la recette du très dérangeant Midsommar, réalisé par le père même d’Hérédité. Si certains peuvent trouver ce dernier encore plus inquiétant que son petit frère, Midsommar n’a concrètement rien à lui envier, grâce à son histoire de folklores suédois et de mythes païens à la mise en scène troublante. Un groupe de cinq amis composé d’un couple au bord de la rupture se rend en Suède lors du solstice d’été, afin de participer à un festival de folie, deux semaines durant, et dont aucun ne ressortira indemne. Christian et Dani sont au bord de la rupture, et elle-même vient de perdre sa sœur, qui a emporté leurs parents dans son suicide. Ce départ pour la Scandinavie, censé lui changer les idées, ne fera que l’enfoncer dans une spirale de démence qui viendra à bout de derniers fragments de raison qui la maintenaient en vie.


Copyright Gabor Kotschy, Courtesy of A24


Lorsque ce groupe d’Américains (détail de nationalité guère anodin) arrive dans ce petit village perdu au cœur de la Suède, tout est séduisant ; de l’ambiance hippie aux jeunes filles charmantes, du quotidien en pleine nature à la gentillesse des hôtes. Sous substances hallucinogènes, les jeunes découvriront rapidement qu’en Suède, il ne fait jamais nuit que deux heures par 24 heures, et encore, seulement entre chien et loup, jamais de ténèbres que l’on retrouve de façon un peu trop systématique dans les films d’horreur ou psychologique. C’est là que se joue le drame de plusieurs vies, dans la clarté d’une lumière qui obscurcit la clairvoyance de nos étudiants en anthropologie, et jette un voile de secrets sur des traditions folkloriques plutôt sombres. Peu à peu, les protagonistes s’intègrent à la communauté et se laissent convaincre d’essayer thés, infusions, weed suspects, et autres pratiques locales qui facilitent largement leur immersion. Le suspense s’étire, ne s’étiole pas, et s’étend jusqu’au paroxysme de la séquence finale. Suicide collectif montrant les visages explosés sur une pierre puis achevé à coup de maillet que l’on voit s’enfoncer dans les chairs défigurés, scènes de sexe sous psychotropes et dialogues entourés de fresques murales explicites ; Midsommar délivre au compte-goutte des images d’une crudité qui en choqueraient certains, qui en fascineraient d’autres.


Copyright Gabor Kotschy, Courtesy of A24


L’ambiance feutrée, les gros plans sur les visages de l’actrice principale qui porte le film par son charisme et sa blonde beauté, le tout entremêlé d’un scénario qui se perd peut-être dans une ou deux incohérences ; tout contribue au mystère qui nimbe le film, un peu long par moment. Impossible d’en ressortir indifférent, l’intérêt étant justement de se questionner à son tour sur les images vues, les mœurs décrites, les réactions montrées. Et ne pas oublier que les traditions scandinaves sont faites et connues pour être terrifiantes ; que penser, par exemple, des deux personnes âgées qui se suicident de bonne grâce sous la bénédiction de la communauté, pour ne pas connaître les affres du temps et la décrépitude des corps ? Tout un pan d’interrogations suscitées par un film-choc, et qui confirme le talent du très dérangé maître du suspense étiré à son maximum : Ari Aster. Autant Hérédité est un incontournable en la matière, autant Midsommar vous transportera dans un environnement diamétralement opposé, mais qui séduira les férus d’œuvres psychologiques et anthropologiques.

Mathilde Esperce

Le 09 août 2019

Une appréciation personnelle de 14/20, Le mystérieux nous tient



La notoriété


Midsommar est sorti le 31 juillet 2019 Il a cumulé 121 390 entrées en France.

Les moyennes des téléspectateurs relevées ici et là sur la toile et les sites spécialisés parlent d'eux même. La tendance est positive !


À vous de voir, soyez curieux !

IMDB

7.6/10

ALLOCINE

3.1/5

METACRITIC

6.2/10

SENSCRITIQUE

7.5/10

ROTTEN TOMATOES

3.38/5

83% d'avis positifs

CINETRAFIC

../5

Résultat au Box-Office :

Budget : 9 M$

Recette : 42.6 M$

Rentabilité : 473 %


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