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Mathilde E.

Mange, Prie, Aime

Dernière mise à jour : 21 sept.

Envie de tout quitter pour un voyage qui transforme l'âme et le cœur ? Mange, Prie, Aime est votre billet pour une aventure inspirante à travers l'Italie, l'Inde et Bali, où chaque étape révèle un peu plus de ce que signifie vraiment vivre et aimer.



Affiche du film Mange, Prie, Aime  de Ryan Mu

Mange, Prie, Aime

Un film de Ryan Murphy


  • Année : 2010

  • En salle le : 22 septembre 2010

  • Titre original : Eat Pray love

  • Durée : 2h20min / 140min

  • Genre(s) : Drame, Romance

  • Adaptation du roman éponyme : d'Elysabeth Gilbert

  • Scénario : Jennifer Salt, Ryan Murphy

  • Nationalité(s) : Américain

  • Sociétés de production : Columbia Pictures, Plan B Entertainment, Red Om Films

  • Site officiel : //

  • Distributeur : Sony Pictures Releasing

  • Récompense(s) : 1 Nomination


Tous publics



Thématique et sujets abordés

Les émotions

Recherche du bonheur, Quête de soi et de spiritualité, Renaissance et résilience, Amour et relations, Voyage initiatique

Inspiration, Empathie, Évasion, Sérénité, Joie


Retrouvez les stars : Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier Bardem, Billy Crudup, Viola Davis, James Franco, Davis Lyons, Tuva Novotny...



Le synopsis :

Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.


Pour voir ou revoir 

Disponible sur Netflix



La bande annonce




La chronique de Mathilde Esperce

Mange, Prie, Aime, de Ryan Murphy - 2010

| Copyright mars film 2009


Mange, Prie, Aime, de Ryan Murphy - 2010

Une analyse signée Mathilde Esperce



Une Quête Spirituelle, un Soupçon de Dolce Vita !



Voilà un film comme je les aime. Elizabeth Gilbert, la trentaine, plaque tout ce qu’elle a, comprenant mari, maison et confort, pour vivre une vie heureuse. Si cela doit passer par le divorce, dix kilos à prendre en se vengeant sur la bouffe et des milliers de kilomètres à parcourir pour s’éloigner d’amant et mari, soit !

Liz fonce en Italie, en Inde, et à Bali, respectivement pour manger, prier, et aimer…

Ce film n’est pas passé inaperçu, loin de là. Démoli par la presse et moyennement apprécié par le spectateur, il a pourtant tout de la recette-clichée censée séduire le public lambda. À savoir paysages de carte postale, rencontre de jeunes hommes italiens beaux, ténébreux et séducteurs, et de balinais avec un sourire de la taille d’une banane, les chicots tout pourris et un nombre d’années au compteur qui ferait pâlir le plus vieux des chinois.

Pourtant, le concept et les questionnements qui sont soulevés dans cette adaptation du livre Mange, Prie, Aime d’Elizabeth Gilbert (une autobiographie donc) se révèlent très intéressants. La romancière narratrice (dans le livre comme dans le film) raconte son voyage initiatique dans ces trois destinations de rêve, à la recherche du bonheur.


Elle s’offre donc le plaisir de prendre 3, 4, 5 ou 6 kilos s’il le faut pour se récompenser, en Italie, d’avoir réussi à quitter une vie confortable mais qui ne la rendait plus heureuse.

 

En Inde, elle part prier des heures durant pour retrouver sa spiritualité, et rencontre évidemment une jeune fille soumise au mariage forcé. La beauté de cette rencontre réside dans le fait que Liz n’essayera pas de sauver l’Indienne de son sort, mais qu’au contraire, elle percevra une forme de sagesse dans cette résilience à subir le sort que le destin nous réserve.

 

Une leçon de plus à tirer de son parcours !


Enfin, à Bali, elle trouve l’amour, qui s’avère d’abord très difficile à accepter, puis fougueux et passionnel, et enfin source de bonheur. Javier Bardem endosse encore le rôle du bel homme intrépide et spontané qui pousse au vice. Mais ce rôle lui va si bien que Liz tombe dans ses bras, sans qu’il soit le premier à la courtiser, et donc sans tomber dans le cliché de la roue de secours.

 

L’ensemble est saucissonné d’interrogations existentielles d’une pertinence qui apporte crédibilité et profondeur à cette histoire semée d’obstacles. Ce petit plus contourne donc allègrement pleurnicheries et lamentations pathétiques que l’on retrouve habituellement dans les mélodrames et autres comédies romantiques où «  bouhouuu c’est trop dur la vie et hop ! du jour au lendemain j’ai une blonde au bras qui veut se marier » (cf : moult comédies-navet de cet acabit).

Pour finir, Julia Roberts, alias Liz, joue comme si elle ne jouait pas. Comme si elle vivait cette aventure, souriant à pleines dents et acceptant le sort de son personnage comme s’il ne s’agissait pas d’un scénario fictif ni de l’aventure d’une autre, mais bien de la sienne.


C’est d’ailleurs dans ces comédies humaines et simplement sentimentales que l’on apprécie le naturel d’un acteur peu fardé, qui ne cabotine pas et se contente de vivre sans jouer. Simplement vivre.

 

C’est d’ailleurs la ritournelle de Mange, Prie, Aime. Que vaut une vie de confort et de facilité lorsque l’on recherche le rudimentaire et l’adrénaline ?

Mange, Prie, Aime, propose une ambiance très variable selon les états d’âme de notre personnage qui n’est ni un héros, ni un anti-héros, simplement un être humain qui se cherche dans ce monde de fou, tantôt bercée par Eddie Vedder, Neil Young ou Marvin Gay, Liz nous entraîne dans une odyssée universelle et parfois réjouissante qui convainc même de se pencher sur le livre !

 

Bref, un film à voir absolument !

Mathilde Esperce

Le 09 octobre 2014

Une appréciation personnelle de 17/20




Et si on demandait les avis de Mat et de Zap ?



Mat, tu veux bien nous en dire un peu plus sur Mange, prie, aime ?


Ouiiiii...

Mat, petit personnage fictif qui donne son avis

Mange, Prie, Aime ou comment réaliser le fantasme ultime de tout être humain un peu stressé : tout plaquer pour aller manger des pâtes, méditer, et trouver l'amour sur une plage paradisiaque. Franchement, on signe où ? Julia Roberts est parfaite dans ce rôle, tellement naturelle qu’on a l’impression qu’elle fait son propre pèlerinage, en sirotant des spritz entre deux prises. Le film est une carte postale géante, qui te donne envie de foncer à l’aéroport.

si t’as les moyens, hein, on n'est pas tous Liz Gilbert.

Entre l’Italie où on prend des kilos avec joie, l’Inde spirituelle qui nous apaise juste en la regardant prier, et Bali, où même les moustiques ont l’air zen, difficile de ne pas se sentir transporté. Et puis il y a Javier Bardem, tellement séduisant que même ton régime post-Italie n'y résisterait pas. Bref, une belle leçon de vie : manger sans culpabilité, prier pour ton âme, et aimer les beaux paysages (et les beaux mecs). À voir absolument si tu veux voyager sans bouger de ton canapé avec un verre de vin


;) Mat



Ok, et toi Zap, tu veux ajouter quelque chose ?


Vous êtes sûr ? vous vous voulez que je vous donne mon avis ?


Zap, petit personnage fictif qui donne son avis

Mange, Prie, Aime, ou plutôt "Mange, Soupire, Dors". Trois étapes pour survivre à ce long pèlerinage un peu trop sucré. Julia Roberts passe deux heures à voyager dans des décors de rêve pour se plaindre que sa vie est trop facile –

Sérieusement, Liz, ton problème, c’est vraiment de choisir entre un plat de spaghetti et Javier Bardem ? On a tous des problèmes, mais là, ça frise l’indécence.

Le film, c’est un peu comme un guide touristique qu’on aurait mal lu : trop de clichés à tous les coins de rue. L’Italie, c’est "pâtes et vin" à chaque scène, l’Inde, c’est "ommmmm" à en perdre la tête, et Bali, c’est "Love Island" avec des moustiques en prime. Côté intrigue, c’est plat comme une pizza Margherita sans sauce : une série de cartes postales, mais aucune vraie profondeur. Et ne me lancez pas sur le côté spirituel, à ce niveau-là, même ton horoscope du matin est plus inspirant.


Bref, à regarder si tu n’as vraiment rien d’autre à faire, ou si tu veux te sentir mieux en pensant que, malgré tout, ta vie n’est pas si mal que ça.


Zap



La notoriété


Mange, Prie, Aime est sorti le 22 septembre 2010 et a cumulé 663 969 entrées en France.

Les notes moyennes recueillis ici et là ne me dise rien qui vaillent :/ Heureusement que le chronique de Mathilde nous en parle positivement.

Par contre, malgré un budget conséquent, la rentabilité est là !

IMDB

5.8/10

ALLOCINE

2.6/5 

METACRITIC

4.8/10

SENSCRITIQUE

4.8/10

ROTTEN TOMATOES

3/5

36% d'avis positifs

CINETRAFIC

 2.65/5

Résultat au box office :

Budget : 60 M$

Recette : 204 M$

Rentabilité : 401 %


Ce film ne figure dans aucune Liste de "TOP Film" ni dans une liste de FLOP (malgré le faible nombre d'entrées vendues en France, la rentabilité est là )

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