La trilogie Le Parrain est non seulement une saga emblématique du cinéma, mais elle a également su captiver des générations de spectateurs, tant par sa narration que par ses performances d'acteurs et continue d'être considérée comme une œuvre essentielle à découvrir.
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LE PARRAIN
Un film de Francis Ford Coppola
Année : 1972
Titre original : The Godfather
La trilogie a une durée totale
de 10 heures et 52 minutes
réparties comme suit :
Le Parrain (1972) : 2 h 55 min.
Le Parrain II (1974) : 3 h 20 min.
Le Parrain III (1990) : 2 h 42 min.
Genre(s) : Drame, Gangster, Mafia
Scénario : Francis Ford Coppola, Mario Puzo
Nationalité(s) : Américain
Société(s) de production : Paramount Pictures
Distributeur : Cinema International Corporation
Récompense(s) : 21 prix & 30 nominations (pour la trilogie, toutes compétitions internationales confondus)
Interdit aux moins de 12 ans
Thématique et sujets abordés | Les émotions |
La famille, La Loyauté, La Corruption, Le Pouvoir, Le rêve Américain, La violence, Le Sacrifice | La nostalgie, La tragédie, La culpabilité, La tension |
La trilogie Le Parrain aborde des thématiques profondes telles que la famille, le pouvoir, la loyauté, la corruption et le rêve américain. Les émotions ressenties oscillent entre la nostalgie, la tragédie, la culpabilité et la tension, renforcées par l'évolution des personnages et les dilemmes moraux qu'ils affrontent. La représentation de la violence, du sacrifice et des conséquences des choix illustre la complexité des relations humaines et des ambitions déchues au sein de la mafia.
Le casting des trois films réunis
Retrouvez les stars : Marlon Brando, Al Pacino, James Caan, Richard S. Castellano, Robert Duvall, Diane Keaton, Robert De Niro, John Cazale, Talia Shire, Bruno Kirby, Andy García, Joe Mantegna, Bridget Fonda, Sofia Coppola, Richard Bright, Franc D'Ambrosio
Les synopsis :
Le Parrain (1972)
Le film suit l'histoire de la famille mafieuse Corleone, dirigée par Vito Corleone (Marlon Brando). Après une tentative d'assassinat sur sa vie, Vito remet le pouvoir de l'empire familial à son fils Michael (Al Pacino), un ancien Marine qui désire initialement s'éloigner des affaires criminelles. Michael se retrouve entraîné dans le monde du crime organisé, naviguant entre loyauté familiale, pouvoir et violence.
Le Parrain, partie II (1974)
Cette suite explore à la fois la montée au pouvoir de Michael Corleone et les origines de Vito Corleone, qui émigre d'Italie pour établir son empire à New York. Michael lutte pour maintenir et étendre l'influence de la famille tout en faisant face à des trahisons internes et à une guerre avec d'autres familles mafieuses. Le film approfondit les thèmes de la corruption, de la solitude et de la dégradation morale.
Le Parrain, partie III (1990)
Michael Corleone, désormais vieillissant, tente de légitimer ses affaires et de se distancier du crime organisé. Alors qu'il cherche à se rapprocher de l'Église catholique et à réformer ses activités, il doit faire face à la réalité que la violence et la trahison le poursuivent. Ce chapitre final explore le sacrifice, la rédemption et le coût de la loyauté, concluant l'épopée de la famille Corleone.
La trilogie, créée par Francis Ford Coppola et inspirée des romans de Mario Puzo, est souvent citée comme l'une des plus grandes œuvres du cinéma, en raison de sa narration complexe et de ses personnages inoubliables.
Pour voir ou revoir
>>> Le parrain <<<
La bande annonce
La chronique de Sly
Le Parrain, de Francis Ford Coppola - 1972, 1974, 1990
Le Parrain : Une Saga Éternelle
La trilogie Le Parrain (The Godfather) est considérée comme l’une des plus grandes œuvres cinématographiques de tous les temps, et figure indéniablement dans "La Vidéothèque idéale du cinéphile" et dans les top 100 des meilleurs films de tous les temps. Réalisée par Francis Ford Coppola entre 1972 et 1990, la trilogie offre une exploration profonde et complexe de la mafia italienne en Amérique, tout en abordant des thématiques universelles telles que le pouvoir, la famille, et la corruption morale. Elle est un "film qu’il faut absolument avoir vu", non seulement pour sa portée historique et culturelle, mais aussi pour ses innovations dans la narration et les techniques cinématographiques.
Le Parrain a marqué une rupture avec les films de gangsters plus anciens, comme Little Caesar (1931) ou Scarface (1932), qui dépeignaient souvent les criminels sous un angle plus stéréotypé, brut et caricatural. Coppola, au contraire, a humanisé les membres de la mafia, en mettant en avant leurs dilemmes moraux, leurs relations familiales, et leur sens de l’honneur. Si les films de gangsters classiques mettaient l’accent sur l’action et la violence, Le Parrain a choisi une approche plus lente, plus méditative, où les enjeux psychologiques prenaient le pas sur l’action pure.
Le succès de la trilogie repose en grande partie sur les performances d’un casting d’exception. Marlon Brando incarne Don Vito Corleone avec une intensité et une subtilité qui lui ont valu l’Oscar du Meilleur Acteur pour le premier film. Al Pacino, dans le rôle de Michael Corleone, livre l’une des performances les plus mémorables du cinéma. Son évolution à travers la trilogie est fascinante : dans le premier film, il passe du fils innocent et non impliqué à un mafieux implacable. Dans Le Parrain : Partie II, il devient un chef froid et calculateur, et dans Le Parrain : Partie III, il est rongé par la culpabilité et les remords, donnant une profondeur tragique à son personnage.
D’autres acteurs, tels que Robert De Niro (qui interprète le jeune Vito Corleone dans Le Parrain : Partie II) et Diane Keaton (Kay Adams, la femme de Michael), ont vu leur carrière propulsée par leur participation à la saga. De Niro, en particulier, a montré à quel point il était capable de s’imprégner d’un personnage, remportant l’Oscar pour sa performance en tant que jeune Vito.
L’évolution des techniques cinématographiques...
Les trois films de la trilogie montrent également une évolution marquée en termes de techniques cinématographiques. Dans Le Parrain (1972), Coppola utilise une esthétique sombre, avec des jeux d’ombre et de lumière pour renforcer l’atmosphère mafieuse et mystérieuse. Le film a popularisé l’utilisation de plans plus lents et de scènes introspectives, contrastant avec les séquences d’action plus courtes et percutantes. La musique d’Ennio Morricone, associée aux thèmes visuels du film, est aussi un élément essentiel à son impact émotionnel.
Dans Le Parrain : Partie II (1974), Coppola pousse encore plus loin les techniques narratives en utilisant le montage parallèle pour raconter l’histoire de Michael Corleone et celle de son père, Vito, à deux époques différentes. Ce film est également plus ambitieux visuellement, avec des prises de vue plus larges et des décors plus variés, allant des bas-fonds de New York à Cuba et au Nevada.
Avec Le Parrain : Partie III (1990), Coppola continue à affiner son style. Si ce dernier opus est considéré comme inférieur aux deux premiers, il reste un chef-d'œuvre en termes de réalisation, avec des scènes symboliquement chargées, comme la conclusion à l’opéra, qui est un sommet de tension dramatique.
La qualité des scénarios et leur popularité..
Les scénarios des trois films, co-écrits par Coppola et Mario Puzo (auteur du roman The Godfather), sont d'une qualité exceptionnelle. La force des dialogues, les arcs de personnages complexes et l'évolution des thèmes abordés font de cette trilogie une œuvre intemporelle. Le premier film s'intéresse à la transmission du pouvoir et au conflit entre les valeurs traditionnelles et le pragmatisme du nouveau monde. Le second explore les conséquences de ces choix et la corruption morale croissante de Michael. Enfin, le troisième volet, plus mélancolique, pose la question de la rédemption.
Si Le Parrain et Le Parrain : Partie II ont été universellement salués comme des chefs-d'œuvre, Le Parrain : Partie III a reçu un accueil plus mitigé. Néanmoins, avec le temps, ce dernier film a gagné en reconnaissance et est aujourd'hui vu comme une conclusion digne à la saga.
Francis Ford Coppola, une inspiration...
Le film Le Parrain est souvent comparé à des films de gangsters plus anciens, tels que Les Affranchis de Martin Scorsese, mais il se distingue par son ampleur narrative et sa profondeur émotionnelle. Là où Les Affranchis est plus dynamique, rapide et brutal, Le Parrain privilégie les moments de silence, les dilemmes intérieurs et l'évolution psychologique de ses personnages. En cela, il reste un modèle indépassable pour tout film sur la mafia.
Cette approche, plus introspective et symbolique, a influencé de nombreux réalisateurs, dont Brian De Palma (Scarface) et David Chase pour la série exceptionnelle, Les Soprano (1999), qui ont tous puisé dans la richesse émotionnelle et l’atmosphère opératique créée par Coppola.
Une trilogie hors norme, une saga familiale !
La trilogie Le Parrain est bien plus qu'une simple histoire de gangsters. C’est une épopée familiale, un drame moral, et un portrait intemporel de la lutte pour le pouvoir. Ces films sont incontournables dans La Vidéothèque idéale du cinéphile et trônent parmi les meilleurs films de tous les temps.
C'est une œuvre qui continue d’influencer le cinéma et de résonner dans la culture populaire.
Sylvain Léon
Le 08 février 2009
Une appréciation personnelle de 18/20, pour l'ensemble de la saga.
Les avis de Zap & Mat
Zap & Mat sont unanimes ! c'est pas possible ?
Zap, Mat, que se passe t il ? vous êtes sur la même longueur d'onde ce soir ?
Zap
Bah oui, je vais te surprendre, mais je dois le dire : Le Parrain, c’est une œuvre magistrale. Les deux premiers volets, c’est du pur génie. Coppola a clairement touché au sommet du cinéma. Les personnages, les intrigues, la tension… Tout est millimétré. Al Pacino, Robert De Niro, ils te portent le film comme personne. Le troisième, par contre... il est clairement en dessous. Pas mauvais, mais il n'a pas la même aura que les deux premiers. C’est comme si la magie s'était un peu dissipée, tu es d'accord Mat ?
Mat
Ouiii, enfin, tu me rejoins sur quelque chose ! Je suis d'accord, Le Parrain I et II, c'est du grand art. C’est la définition même d’une saga légendaire. La manière dont l'histoire évolue entre générations, c'est captivant. Le troisième, c’est vrai qu’il manque quelque chose. Peut-être une conclusion qui soit à la hauteur des deux premiers. Mais même là, ça reste un morceau de cinéma qu'il faut voir. Pas la même notoriété, je te l’accorde, mais ça reste une trilogie inégalable.
Zap
Ouais, c’est clair. Le troisième, il a juste pas le même impact. Mais dans l’ensemble, on parle quand même de l’une des meilleures sagas de l’histoire du cinéma. Respect éternel pour Le Parrain.
Mat
Totalement. Une œuvre qui mérite sa place dans la vidéothèque idéale du cinéphile, et même avec un troisième acte plus faible, c’est un monument que tout le monde doit avoir vu au moins une fois.
La notoriété
Le Parrain est sorti le 18 octobre 1972 et a cumulé 4 016 877 entrées en France.
Budget : 6 M$
Recette : 267,3 M$
Rentabilité : 4 457%
Le Parrain 2 est sorti le 27 août 1975 et a cumulé 1 120 577 entrées en France.
Budget : 13 M$
Recette : 92,8 M$
Rentabilité : 714%
Le Parrain 3 est sorti le 27 mars 1991 et a cumulé 355 806 entrées en France.
Budget : 51 M$
Recette : 136,7 M$
Rentabilité : 268%
En conclusion, la trilogie Le Parrain est non seulement une saga emblématique du cinéma, mais elle a également su captiver des générations de spectateurs, tant par sa narration que par ses performances d'acteurs, et continue d'être considérée comme une œuvre essentielle à découvrir.
IMDB 9.2/10 | ALLOCINE 4.5/5 |
METACRITIC 9.3/10 METASCORE de 100/100 | SENSCRITIQUE 8.5/10 |
ROTTEN TOMATOES 4.8/5 97% d'avis positifs | CINETRAFIC 4.4/5 |
Sur Rotten Tomatoes, le premier film détient une note impressionnante de 97%, tandis que la suite a obtenu 96%. La troisième partie est moins bien notée, avec un score de 75%
Sur IMDb, les notes sont respectivement de 9.2, 9.0 et 7.6 pour les trois films, ce qui témoigne de la qualité perçue de la trilogie.
Metacritic donne également des scores élevés, avec un 100/100 pour le premier film, 90 pour le deuxième et 58 pour le troisième, ce qui souligne une disparité de réception entre les volets.
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Top Film 1972
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