LA VIE EST BELLE
- Sly Leon
- 10 mars 2005
- 4 min de lecture
Comment protéger l’innocence d’un enfant dans l’impensable ? Plongez dans La vie est belle et laissez-vous emporter par cette fable bouleversante.
Fait-il parti des films qu'il faut impérativement découvrir dans sa vie de cinéphile ?
Navigation rapide
La chronique >>> Lire

LA VIE EST BELLE
Un film de Roberto Benigni
Année : 1998
Titre original : La vita e bella
Sorti le : 21 octobre 1998
Durée : 1h 57min / 117 min
Genre(s) : Drame, Comédie dramatique
Scénario : Roberto Benigni, Vincenzo Cerami
Nationalité(s) : Italien
Société(s) de production : Melampo Cinematografica, Cecchi Gori Group Tiger Cinematografica
Distributeur : Bac Films
Récompense(s) : 72 prix & 52 nominations (toutes compétitions internationales confondus)
Tous publics
Thématique et sujets abordés | Les émotions |
Seconde Guerre mondiale et Occupation, Antisémitisme et persécution des Juifs, Survie et compromission, Rapports de force et manipulation, Amour et espoir dans un contexte oppressant, Injustice et mémoire historique | Joie et tendresse, Suspense et tension, Tristesse bouleversante, Espoir et admiration |
Retrouvez les stars : Roberto Benigni, Horst Buchholz, Marisa Paredes, Nicoletta Braschi
Le synopsis :
En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène aux camps de la mort où Guido veut tout faire pour éviter l'horreur à son fils...
Pour voir ou revoir
>>> La vie est belle <<<
La bande annonce
La chronique de Sly

La vie est belle, de Roberto Benigni - 1998
La vie est belle : le rire au bord des larmes
Certains films ne se contentent pas d’être projetés sur un écran : ils s’ancrent en nous, ils marquent une époque et deviennent des compagnons de mémoire. La vie est belle (1997), de Roberto Benigni, appartient à cette catégorie rare. C’est un film qui vous prend par la main en vous faisant sourire… pour ensuite vous briser le cœur.
Tout commence comme une douce comédie romantique italienne. Guido, interprété par Benigni lui-même, est un homme fantasque, débordant de charme et d’optimisme. Avec ses maladresses, ses gags, son audace, il conquiert Dora, une institutrice issue d’un milieu bourgeois. Les premiers actes respirent la joie de vivre : on rit, on s’attendrit, on se laisse séduire par cette énergie contagieuse.
Mais soudain, l’Histoire bascule, et le film avec elle. La montée du fascisme, la déportation, l’horreur des camps. Guido, Dora et leur fils Giosuè sont happés dans la mécanique infernale de la Shoah. Là où tant d’autres œuvres choisissent de montrer frontalement l’horreur, Benigni opte pour une audace vertigineuse : il transforme cette réalité en un « jeu » inventé pour protéger son fils. Chaque épreuve, chaque humiliation devient une étape dans un concours imaginaire, dont le grand prix est… un véritable char d’assaut.
C’est cette dualité qui rend le film magnifiquement triste. Car si l’on sourit encore au milieu de l’innommable, c’est uniquement parce que Guido ne baisse jamais les bras. Derrière chaque pirouette, derrière chaque éclat de rire arraché de force, se cache une vérité déchirante : un père sacrifie tout pour que son enfant garde l’innocence de son regard.
Roberto Benigni réussit l’impossible équilibre entre poésie et tragédie. On rit, on pleure, parfois même en même temps. Et quand le film s’achève, il ne reste pas seulement le souvenir d’une histoire familiale, mais une leçon universelle : même dans les ténèbres les plus absolues, l’amour et l’imagination peuvent devenir des armes de résistance.
Pour répondre à la question, fait-il parti des films qu'il faut impérativement découvrir dans sa vie de cinéphile ?
Absolument ! La vie est belle fait clairement partie des films incontournables pour tout cinéphile :
Il combine émotion, humour et tragédie d’une manière rare au cinéma.
La performance de Roberto Benigni est mémorable et universelle, faisant de Guido un personnage iconique.
Le film aborde des thèmes universels comme l’amour parental, la résilience et la dignité humaine face à l’horreur.
Il a marqué l’histoire du cinéma avec sa notoriété internationale, ses Oscars et son impact culturel durable.
En résumé : ne pas le voir, c’est passer à côté d’une expérience cinématographique complète, où rire et larmes se mêlent pour raconter une histoire profondément humaine.
La vie est belle n’est pas un simple film que l’on regarde pour se divertir. C’est une expérience que l’on traverse, qui serre le cœur et laisse une empreinte indélébile.
Sylvain Léon
Le 10 mars 2005
Une appréciation personnelle de 18/20, L'interprétation des acteurs vous embarque...
La notoriété
La vie est belle est sorti le 21 octobre 1998 et a cumulé 4 367 065 entrées en France.
La vie est belle est devenu un classique mondial depuis sa sortie en 1997. Triomphant à Cannes, acclamé aux Oscars (3 statuettes dont Meilleur acteur pour Benigni), et avec plus de 230 millions de dollars de recettes, le film a conquis critiques et spectateurs. Son mélange unique de comédie et de tragédie autour de la Shoah a marqué les mémoires, faisant de cette fable touchante un incontournable du cinéma international.
IMDB 8.6/10 | ALLOCINE 4.5/5 |
METACRITIC 8.3/10 METASCORE de 58/100 | SENSCRITIQUE 7.8/10 |
ROTTEN TOMATOES 4.6/5 81% d'avis positifs | CINETRAFIC 4.1/5 |
Résultat au box office
Budget : 7.2 M$
Recette : 229.1 M$
Rentabilité : 3 182%
Présent dans une TOP Liste

Top film Comédie dramatique
Film qu'il faut avoir vu dans sa vie
TOP 100 des meilleurs films
Commentaires