JEAN VALJEAN
- Sly Leon
- il y a 4 jours
- 4 min de lecture
Fidèle au roman de Victor Hugo, Eric Besnard choisit de raconter le début de l’histoire de Jean Valjean avec sobriété et profondeur. Un voyage cinématographique au cœur des Misérables, où la haine, la justice et la bonté se croisent pour offrir un regard nouveau sur ce personnage emblématique.
Qu'en est-il réellement?
Ma réponse et mon humble avis, dans la chronique ;) ...
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JEAN VALJEAN
Un film de Eric Besnard
Année : 2025
Titre original : Jean Valjean
Sorti le : 19 novembre 2025
Durée : 1h 38min / 98 min
Genre(s) : Drame
Scénario : Eric Besnard
D’après l’œuvre : Les Misérables de Victor Hugo.
Nationalité(s) : Français
Production : Radar Films, France3 Cinéma, Ciné+ ocs, HBO Max
Distributeur : Warner Bros
Récompense(s) : 5 victoires & 1 nomination
Tous publics Attention à certaines scènes
Thématique et sujets abordés | Les émotions |
Rédemption, Péché et humanité, Victor Hugo | La peur, tristesse, la douleur |
Retrouvez les acteurs/ices : Grégory Gadebois, Bernard Campan, Alexandra Lamy,
Isabelle Carré, Dominique Pinon, Albert Dupontel
Le synopsis :
1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous. Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Église, sa sœur et leur servante. Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et, dans cette nuit suspendue, devra choisir qui il veut devenir.
Pour voir ou revoir
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La chronique de Sly

Jean Valjean, de Eric Besnard - 2025
Une rédemption douloureuse et silencieuse.
Un défi de haute couture ! S’attaquer à un monument de la littérature comme Les Misérables de Victor Hugo, il faut oser. Eric Besnard l’a fait, et de manière très intelligente, afin de ne pas reproduire ce qui a déjà été fait. (une quarantaine d'adaptations de 1911 à aujourd'hui)
Le réalisateur fait un choix fort : il se saisit d’une période bien précise du récit pour mettre en lumière un personnage clé du roman le plus lu de l’auteur. Exit les grandes fresques politiques et la galerie des figures parisiennes. Besnard s’intéresse à l’homme, au bagnard, à celui qui n’a pas encore trouvé la rédemption mais seulement la haine — Jean Valjean à l’instant où tout bascule.
Les premières scènes sont contemplatives. Les paysages défilent au rythme du pas lourd d’un homme, presque épuisé. On saisit rapidement les kilomètres parcourus pour trouver refuge, un abri, se reposer avant de repartir.
Pour incarner ce premier rôle, Eric Besnard fait appel à Grégory Gadebois, son fidèle compagnon de route.
Et dès les premiers plans, l’évidence saute aux yeux : impossible d’imaginer un autre acteur… ! et pourtant, il y en a eu bien avant lui, des monstres sacrés du cinéma, Jean Gabin, Harry Baur, Lino Ventura, Liam Neeson, Gino Cervin, et même Gérard Depardieu, mais ce Gadebois là ! il est impressionnant, une carrure taillée dans la pierre, massif, une puissance incroyable et un regard noir, perçant, laissant planer un doute entre une peur certaine des autres et une colère qui pourrait être dévastatrice.
Gadebois colle parfaitement au personnage que veut développer Eric Besnard, un Jean Valjean qui n’est pas encore un héros, mais une cicatrice à la rancœur débordante.
Pour être le plus fidèle aux premiers chapitres de l'œuvre originale, le réalisateur veut retranscrire à l'écran, la rencontre qui changera la vie de Jean.
C'est une lumière, discrète et inattendue dans se village de pierre : Monseigneur Myriel, joué par un Bernard Campan d’une douceur désarmante.
Besnard prend le temps de poser cet évêque comme un personnage à part entière : son passé, son choix moral, sa bonté. Pas un sermon, pas une morale : une main tendue.
Une table, un lit, parfois juste un geste. Et soudain, l’image cesse d’être frontale : elle devient intime.
L’homme d’Église ne libère pas Valjean, il lui rend ce que le bagne lui avait confisqué : son humanité.
C'est à ce moment là, que vous comprendrez le poids des mots et la force des silences. Comment ils font écho et transforment un homme. C'est une rédemption douloureuse et silencieuse qu'on ne comprend qu'après la portée des images de cette nuit tant redoutée.!
On sent parfois une mise en scène un peu sage, une narration parfois scolaire. Quelques flashbacks appuyés viennent insister sur le destin de Valjean et sa rage envers la société. La voix off, même mesurée, sert parfois de béquille narrative. Mais ce classicisme a un sens, il permet de laisser respirer le texte, on peut y voir un académisme prudent, une retenue qui permet au spectateur de réfléchir, se remémorer ce que Victor Hugo avait écrit : « Les misérables, ce sont les hommes ; ce sont les femmes ; ce sont les enfants. »
Cette phrase ne fait pas qu’exposer une époque, elle englobe l’âme humaine entière. Le film, lui, prend ce temps de silence pour nous rappeler que les plaies de Valjean ne sont pas celles d’un personnage, mais celles de tout être rejeté, défiguré par l’injustice et pourtant capable de lumière. Ce classicisme n’est pas tiède : il est le battement lent du cœur humain, celui que Hugo voulait que l’on entende à travers la douleur, la honte, et surtout l’espoir.
Sylvain Léon
Le 29 novembre 2025
Une appréciation personnelle de 15/20
La notoriété
Jean Valjean est sorti le 19 novembre 2025 et a cumulé ...... entrées en France.
IMDB 6.6/10 | ALLOCINE 3.4/5 |
METACRITIC ../10 METASCORE de ../100 | SENSCRITIQUE 6.2/10 |
ROTTEN TOMATOES ../5 ..% d'avis positifs | CINETRAFIC ../5 |
Résultat au box office
Budget : .. M€
Recette : ... M$
Rentabilité : ... %
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