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Mathilde E.

HARRISON'S FLOWERS

Dernière mise à jour : 13 sept.

Harrison's Flowers parle d'un reporter photographe pendant la guerre en ex-Yougoslavie... Elie Chouraqui nous raconte cette véritable histoire avec un casting exceptionnel !


HARRISON'S FLOWERS

Un film d' Elie Chouraqui


  • Année : 2000

  • Sorti le : 24 janvier 2001

  • Durée : 2h10 min / 130 min

  • Genre(s) : Drame, Romance, Guerre

  • Scénario : Didier Le Pêcheur, Isabel Ellsen

  • Nationalité(s) : Français

  • Site officiel :

  • Distributeur : Universal Pictures International France

  • Récompense(s) : Aucune




Tous publics, mais avec avertissement !



Retrouvez les stars : Andie MacDowell, Adrien Brody, David Strathairn, Elias Koteas, Alun Armstrong, Brendan Gleeson, Diane Baker, Marie Trintignant, Christian Charmetant, Gerard Butler...



Le synopsis :

Octobre 1991, Harrison Lloyd, (David Strathairn ; L.A. Confidential), reporter-photographe célèbre pour Newsweek, est envoyé en Yougoslavie pour "couvrir les débuts d'un conflit mineur". Personne, à cette époque, ne comprend encore cette guerre. Sarah (Andie MacDowell ; Quatre mariages et un enterrement), sa femme, mère de deux enfants, lui fait promettre de revenir pour l'anniversaire de son fils. Il promet, part, tarde à rentrer et est porté disparu aux environs de Osijiek, non loin de Vukovar, dans le nord de la Croatie.

Quelques jours plus tard, l'Associated Press annonce sa mort. Pour Sarah, le monde s'écroule, mais elle refuse de croire au décès de son époux. Elle part alors à sa recherche, flanquée de trois photographes, dont Kyle (Adrien Brody ; La ligne rouge), le seul qui soit un tantinet lucide dans l'expédition, et Stevenson (Brendan Gleeson ; The General), un soldat usé, instable, mais humain.



Pour voir ou revoir



La bande annonce




La chronique de Mathilde Esperce

| Copyright Universal Pictures International France 2000


Harrison's Flowers, d' Elie Chouraqui (2000)



ATTENTION Spoil Alert !


<< une romance très spéciale >>

Un réalisateur français en tête d’un cortège bien anglophone, et le récit docu-fictionnel de la bataille de Vukovar, c’est le cocktail explosif qu’a exploité l’équipe de tournage dans le but de retracer une romance très spéciale, à travers un redoutable conflit.

Sans réellement apporter d’éléments nouveaux au monde du cinéma ni sur la guerre qui fait rage au premier plan, Harrison’s Flowers raconte l’aventure de Sarah Lloyd (Andie MacDowell) partie à la recherche de son mari photoreporter laissé pour mort sur les champs de batailles croates.

Alors que la disparition puis la mort de son mari sont annoncées officiellement, Sarah, elle, refuse d’y croire.

Femme à la vie bien rangée, mère de deux enfants élevés dans une maison avec jardin, chien, et famille aimante, Sarah se mure alors dans un silence où bourgeonne une idée folle qu’elle met rapidement à exécution.

La voilà alors, en 1991, prenant l’avion pour l’Autriche et traversant les frontières jusqu’en Croatie, où elle rencontre Kyle (Adrien Brody), un ancien collègue du fameux Harrison, et Stevenson (Brendan Gleeson), le vieux grincheux du groupe, fatigué de la vie et de son métier.

Ils partent alors à la recherche du disparu, dont chacun est convaincu de la mort, à l’exception d’une seule personne.

Pour le moment, rien d’exceptionnel. Mais Harrison’s Flowers, si on devait le résumer, est l’espoir qu’entretient une femme de retrouver son mari sous les décombres d’une bataille dans laquelle elle s’implique pour un homme que tout le monde croit mort.

Librement inspiré du "Diable a l’avantage" (d’Isabel Ellsen), le film est une épopée à travers différents décors ravagés par la guerre. On voit ici et là des montagnes de cadavres en décomposition à demi ensevelis, des enfants hurlants et des femmes violées, et le tristement célèbre hôpital de Vukovar assiégé pendant trois mois par les opposants avant que la plupart de ses occupants soient décimés.

On tremble derrière la promiscuité du risque de mourir, ou d’y laisser un bras, une jambe, où la tête. Les images sont stupéfiantes, empreintes d’un réalisme qui rappelle "Apocalypse Now" de (Francis F. Coppola) ou "Il faut sauver le Soldat Ryan" de (Steven Spielberg).

L’humanité qui se dégage des civils, elle, est touchante. Ils n’essaient même pas de demander aux reporter de les ramener avec eux ou de les protéger. Tout ce qu’ils veulent, c’est « qu’ils prennent le maximum de photos pour que le monde entier sache ».

Sarah, elle, est habillée comme si elle allait faire ses courses ; elle ne croyait sans doute pas qu’ici, « c’est la guerre, la vraie », celle où des snipers sont embusqués n’importe où et peuvent la descendre à tout instant.

On retiendra particulièrement une scène où il s’agit de ramper autour d’un bâtiment gardé par un tireur d’élite, alors qu’aucun des journalistes n’est en mesure de se défendre ni même de se retrancher derrière un autre bâtiment. Tout ce qui compte, c’est la discrétion, et ce mot d’ordre traverse le film avec la minutie d’un fusil de précision.

[Attention spoiler : En effet, lorsque Sarah retrouve son mari, il est là, presque invisible, perdu dans la pénombre de l’hôpital, ignorant les explosions environnantes et le travail sans pitié de la Faucheuse à laquelle il échappe. Sarah s’en sort, évidemment. Une happy-end dans cet acabit va de mise avec les tragédies qu’elle a traversées, juste histoire de laisser une lumière d’espoir qui éclaire les victimes des guerres. Fin du spoil.]

Mais ce n’est pas la fin qui importe réellement, simplement ce sur quoi les projecteurs s’attardent plus de deux heures ; l’humanité qui règne encore au cœur d’un monde où tout semble dépeuplé. Mais aussi la quête de la vérité que, comme Sarah, les photoreporters tentent de dévoiler, coûte que coûte, même s’ils doivent y laisser leur vie. Mathilde Esperce

Le 09 octobre 2014

Une appréciation personnelle de 14/20




La notoriété


Harrison’s Flowers est sorti le 24 janvier 2001 et a cumulé seulement 160 448 entrées en France = rentabilité en France : 9%

​C'est comme ça, il y a des films qui n'attirent pas en salles, qu'on (re) découvre après, et même parfois, très longtemps après...

IMDB

7.2/10

ALLOCINE

3.4/5

METACRITIC

5.3/10

SENSCRITIQUE

6.7/10

ROTTEN TOMATOES

3.6/5

49% d'avis positifs

CINETRAFIC

3.6/5

Résultat au box office :

Budget : 9.45 M€

Recette : 2.9 M$

Rentabilité : 32 %

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