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Mathilde E.

ARIZONA DREAM

Dernière mise à jour : 27 oct.


Il y a des œuvres cinématographiques, que l'on qualifie parfois de bizarre, et là, je pense qu'on en tient un ! ça pourrait presque être un genre à lui tout seul ;)



ARIZONA DREAM

Un film de Emir Kusturica


  • Année : 1992

  • Titre original : Arizona Dream

  • Sorti le : 6 janvier 1993

  • Durée : 2h22min / 142min

  • Genre(s) : Comédie dramatique, fantastique

  • Nationalité : Américain, Français

  • Sociétés de production : Canal+, Centre National du Cinéma et de l'Image Animée

  • Distributeur :  Union Générale Cinématographique (UGC)

  • Site officiel : Néant

  • Récompense(s) : 1 prix et 4 nominations


    Tous publics




Retrouvez les stars : Johnny Depp, Jerry Lewis, Faye Dunaway, Lili Taylor, Vincent Gallo, Paulina Porizkova, Michael J. Pollard, Candyce Mason, Alexia Rane, Polly Noonan, Ann Schulman, James R. Wilson, James P. Morrison



Le synopsis :

Installé à New York après la mort de ses parents, Axel Blackmar mène une vie heureuse, recensant les poissons pour le compte du département de la pêche et de la chasse. Mais son oncle Leo, vendeur de voitures en Arizona sur le point de se remarier, le rappelle pour lui servir de témoin et, espère-t-il, de repreneur. Sur place, Axel va se retrouver balloté entre ses propres rêves, ceux de deux femmes, ceux de son oncle...



Pour voir ou revoir



La bande annonce



La chronique de Mathilde



Arizona Dream, d'Emir Kusturica - 1993



Arizona Dream, un film qui partage !



Arizona Dream est l’un de ces films qui laisse pantois une fois que le générique de fin se met à défiler, si l’on ne s’est pas endormi avant. Dès les premières minutes, le spectateur un tantinet au courant l’histoire se demandera si c’est bien Arizona Dream qu’il est en train de regarder, ou bien un documentaire sur l’Alaska, jusqu’à l’apparition de Johnny Depp à l’écran. Arizona Dream, c’est l’un de ces films qui provoque un questionnement perpétuel chez le cinéphile à la recherche d’un fil directeur inexistant, et qui en laissera plus d’un aux bras de Morphée.

Axel Blackmar, 20 ans, quitte New York, où il s’était réfugié après la mort de ses parents, pour rejoindre son oncle Leo (Jerry Lewis) qui n’attend que deux choses de lui : être son témoin de mariage, et le repreneur de sa concession de voitures en Arizona.À regrets mais résigné à rendre service au héros de son enfance qui repose tous ses espoirs sur lui, Axel se voit embarqué dans une aventure de longue haleine durant laquelle il fera des rencontres surprenantes qui changeront sa vie à jamais. Il apprend les subtilités des relations commerciales durant une scène hilarante où il s’entraîne, sous les yeux excédés de son oncle et de son cousin, à accueillir les clients d’un air à la fois pressant et chaleureux, alliant rapidité et efficacité pour son futur métier.


Il fait alors la connaissance d’Elaine et sa belle-fille Grace, deux adultes d’un âge mental avoisinant celui d’un préadolescent en détresse morale, et dont le comportement d’une puérilité exaspérante engendre une furieuse envie d’asséner une paire de claques à chacune. Elles se lient toutefois d’amitié avec Axel et son cousin Paul, et partagent un repas burlesque qui tourne au cauchemar quand Grace essaie de se pendre avec ses collants. S’ensuivent ensuite les confidences où l’on découvre le rêve de chacun : Paul rêve de devenir une star de cinéma, raison pour laquelle il est en mesure de reproduire des scènes de films cultes (Rocky, La Mort aux Trousses, Taxi Driver…), Grace veut se réincarner en tortue, et Elaine souhaite un jour rejoindre la Lune. Tandis que, profitant du calme après la tempête, Elaine fait part à Axel de son désir le plus cher, la table se met à léviter comme pour illustrer ses propos et instaurer une dimension enchanteresse dans la conversation. L’auditeur se sent comme aspiré dans un huis-closintimiste où il vit et s’imagine ce qu’Elaine décrit avec la force de sa conviction.

Arizona Dream poursuit sa quête de l’absurde et de l’inattendu en cumulant les anecdotes sans relation entre elles ni but apparent. L’histoire semble parfaitement décousue, comme si Kusturica avait décidé d’empiler les unes sur les autres des idées sans le moindre rapport, simplement en les enchaînant de façon linéaire et en faisant abstraction de toute transition logique. Le spectateur, heureusement, peut s’agripper à des repères qu’il tente dès le début de distinguer de cet amas d’événements sans grand intérêt. Par exemple les obsessions de chacun et les aventures que vit chaque personnage, se télescopant entre elles comme pour créer une certaine cohérence dans le déroulement des faits. Ces relations interpersonnelles prennent tout leur sens lorsque se forme le triangle amoureux entre Axel, Elaine et Grace, et que le jeune homme est tantôt convié à réaliser le rêve de sa maîtresse, tantôt invité à une partie de roulette russe par sa jeune amante.Mais l’absurdité du scénario continuera de battre son plein tout en long du film.

Un poisson, symbole éventuel de l’âme en perdition d’un Axel qui se cherche, entre New York et l’Arizona, ses rêves et ceux des autres, vient de manière totalement impromptue polluer l’écran. L’incrustation du poisson sur l’image, quelque soit le décor, décourage d’essayer de lui donner crédit. Libre d’interpréter cet emblème selon son bon vouloir, le spectateur guère convaincu finira par s’agacer de l’obstination avec laquelle Kusturica insiste sur la chaotique relation mère/belle-fille dont on ne comprend pas vraiment la pertinence. Axel lui-même est irrité par la lunatique doyenne et la provocante Grace. 

Quant à nous, on finit par perdre pied dans cet amalgame de situations grotesques sans queue ni tête qui, au mieux, surprend au point d’éveiller la curiosité. Au pire, a un effet soporifique sur celui qui n’a que faire des symboles et de l’implicite que seule une sérieuse exégèse permettrait d’éclairer.

Arizona Dream, c’est un film qui partage. Il est soit sédatif, soit fascinant. Afin de l’apprécier à sa juste valeur, il faut probablement détenir une sensibilité qui permet de lire entre les lignes. Car en dépit de certaines scènes notables qui restent en mémoire après le visionnage, le film de Kusturica ne brille selon moi par aucun aspect de mise en scène. L’ensemble reste fade et sans réelle cohésion entre les éléments qu’il décrit. 

Après plus de deux heures de film, on est content que le générique arrive enfin.

Mathilde Esperce.

Le 09 juillet 2014

Une appréciation personnelle de 11/20.




Et si on demandait les avis de Mat et de Zap ?



Mat, tu veux bien nous en dire un peu plus sur Arizona Dream ?


Arizona Dream d' Emir Kusturica n'est pas un film comme les autres.

En effet, originalité, créativité, voyage, sont les maîtres mots du réalisateur. 


Tout le monde n'aime pas, c'est une évidence, les avis divergent mais il a le mérite de faire parler de lui.


Plus de 20 ans après, il bénéficie d'une belle cote de popularité et est souvent citer dans la liste des films qu'il faut avoir vu dans sa vie...

​Mat



 Retrouvez le film à l'achat en

DVD ou Blu ray




Ok, et toi Zap, tu veux ajouter quelque chose ?


Oui avec plaisir !

Je ne suis pas fan, personnellement !


Mais, je ne peux que constater que les notes dépassent la moyenne et reflètent assez bien le ressenti général.

Arizona Dream est devenu un film culte avec le temps.

À vous de tenter l'expérience et de nous donner votre ressenti.


Zap




La notoriété


Arizona dream est sorti le 06 janvier 1993 et a cumulé 960 543 entrées en France

IMDB

7.4/10

ALLOCINE

3.8/5 

METACRITIC

7.2/10

METASCORE de 62/100 

SENSCRITIQUE

7.2/10

ROTTEN TOMATOES

3.9/5

87% d'avis positifs

CINETRAFIC

3.5/5

Le résultat au Box office :

Budget :

Recette : 112 547 $

Rentabilité : ?



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