Une belle surprise !

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  Le duo de réalisateur, François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard, (Amitiés sincères en 2013 et Tout Schuss en 2016) signe leur troisième long-métrage, Monsieur je-sais-tout, une inspiration directement puisé du roman La Surface de réparation d'Alain Gillot.  Une comédie dramatique pleine de bons sentiments, à la fois touchante pour le thème abordé et drôle dans la façon dont les dialogues ont été écrit. 

 

Sachez, qu'il n'y a point de gags lourd, ni de scène réellement écrite avec la volonté de nous faire rire aux éclats, non, c'est plus dans l'émotion, dans les situations provoquées par la rencontre de deux personnes dont les univers, les quotidients sont totalement différents.

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Arnaud Ducret (Les profs 1 et 2) est surprenant et touchant, une nouvelle facette de dévoilée et ça lui va plutôt bien. Il incarne avec beaucoup de justesse Vincent Barteau, un ancien footballeur de haut niveau devenu éducateur dans un centre de formation à La Rochelle.

Derrière cette carrure de sportif et tout le confort qui va avec, le célibataire endurcit et sa petite vie bien rangée, ne se soucis que de sa carrière. Aucune attache familiale ou amicale ne semble venir alimenter son quotidien, aucune délicieuses tranches de vie ou de joie particulière. bref, Une vie, en quelques sortes, plutôt simpliste ... 

Bien évidemment, il va y avoir cette rencontre avec son neveu. Une rencontre qui va dans un premier temps le déstabiliser, le gêner, puis, bien que prévisible dans le cheminement du scénario et à la lecture de son synopsis, l'envie de découvrir, d'apprendre à le connaître, aura raison de sa vie de célibat. 

 

A défaut d'un scénario puissant, ce sont bien les interprétations respectives des deux comédiens qui nous transportent.

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Que dire de la prestation de Max Baissette de Malglaive, son interprétation de Léo est à peine croyable, jouer le rôle d'un enfant atteint du syndrome Asperger n'est pas chose aisée. Il faut éviter les clichés, ne pas tomber dans la caricature, ni dans l'excès. Pour le coup, il respire la sincérité et la sensibilité. 

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Alice David (Babysitting 1 et 2, Les profs), est plutôt convaincante dans le rôle de Mathilde, le médecin du club. Elle va grandement participer au changement, c'est là aussi prévisible, mais elle se fond parfaitement dans le paysage.

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Malgré les quelques incertitudes au départ, ce fut un plaisir de voir cette comédie dramatique, qui de surcroît, été tourné dans ma belle région.

L'élément déclencheur qui m'a finalement poussé à choisir ce long métrage, c'est la présence d'Arnaud Ducret, je m'attendais à une comédie, mais c'est bien plus profond que ça !

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Ce n'est peut-être pas ce genre de film qui est choisis lors d'une sortie dans un grand cinéma, mais dans un petit cinoche de quartier en semaine pour décompresser de sa journée de travail, je suis sûr que vous allez l'apprécier à sa juste valeur.

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Ne tardez pas à aller le voir, c'est une belle surprise.

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Sylvain Léon