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Séries - Drame | LES FRÈRES SCOTT

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Les frères Scott

One Tree Hill

Série créée par Mark Schwahn en 2003

LES FRÈRES SCOTT

Nationalité : États-Unis

Genre(s) : Drame

Saison(s) : 9

Episode(s) : 188

Récompense(s) : 1 prix

Format : 42 minutes 

Statut : Terminée en 2012

Diffusé sur : Néant

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Avec : James Lafferty, Bethany Joy Lenz, Sophia Bush, Paul Johansson, Robert Buckley...

L'histoire 

Lucas et Nathan, deux demi-frères que tout sépare, se retrouvent rivaux non seulement sur le terrain de leur équipe de basket mais aussi dans le cœur d'une fille.

La bande annonce

LES FRÈRES SCOTT

Une chronique signée Mathilde Esperce

Le 24 août 2016

La note :

15/20

Mon ressenti

La réalisation : 

Direction du casting :

Le scénario :

La bande son :

 

Une série << teenager >> mais réellement prenante !

Neuf saisons, et presque 2 millions de spectateurs pour l’ouverture de la dernière saison, diffusée il y a déjà quatre ans…

Les Frères Scott, c’est une série ayant bercé l’adolescence d’une grande majorité d’Américains, et dont vous avez sans doute déjà entendu parler. Pour ma part, elle m’est littéralement passée sous le nez à une époque où regarder la TV n’était pas chose commune dans ma famille. Même si nous habitions en plein cœur de l’Amérique populaire des années 2000.

Quelques années plus tard, je me suis rattrapée, et je vous propose en différé la chronique d’une série typiquement « teenager », mais réellement prenante !

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Lucas et Nathan Scott sont demi-frères à Tree Hill (ville imaginaire de Caroline). Ils partagent la même ordure de père, qui a plus ou moins renié l’aîné (Lucas), avant de mettre enceinte sa nouvelle compagne à l’aube de leur vie étudiante. Le blondinet Lucas grandit avec sa mère et son oncle (le frère de l’ordure, donc). Et 17 années s’écoulent ainsi, Nathan profitant de ne pas avoir ce statut de bâtard pour se créer une certaine popularité en plus d’une place en or dans l’équipe de basket du lycée, lui promettant un avenir de professionnel secrètement jalousé par son aîné.

En 9 saisons, tous les personnages évoluent, empruntent des chemins variés dont l’éclectisme nous fait voguer de surprise en surprise. Tous, sauf un, celui de Peyton Sawyer (Hilary Burton). À croire que, à l’instar de Fais pas ci, Fais pas ça (Anne Giafferi et Thierry Bizot (2007-2015)), on retrouve dans chaque série un mouton noir, ce personnage que l’on ne supporte pas, qui ne s’attire que nos reproches et dont on se contrefiche absolument si l’on a un minimum de jugeote.

À mes yeux, Peyton Sawyer n’est qu’agréable à observer (ok, je lui envie ses cheveux, j’avoue). Pour le reste, ce n’est qu’une idiote pleurnicharde et dépressive, sans arrêt en train de se plaindre et qui, semble-t-il, paye pour tous les péchés commis dans une vie précédente. La montagne de catastrophes qui lui arrivent lui font perdre en crédibilité [attention spoiler : et son mariage-express avec Lucas est tout ce qu’il y a de plus improbable. On voit que le réalisateur a voulu faire plaisir aux fans. Fin du spoil].

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Mais il reste tout une panoplie de personnages que l’on apprécie, que l’on a plaisir à suivre dans leurs turpitudes : Brooke Davis, la peste agaçante, devient un ange de beauté et d’humanité, Nathan un homme accompli que l’on envie de sagesse (et de richesse, c’est sûr), Haley une prof aisée dont on a tous rêvé durant notre scolarité, j’en passe et des meilleurs. Sans compter tous les seconds couteaux, toujours les bienvenus (sauf peut-être l’inutile et très laide Tara de la saison 8, cette sacro-sainte greluche Alex Dupre (quelle interminable intervention), l’inénarrable Mick Wolf, et quelques autres).

Semblable à Severus Rogue dans l’heptalogie Harry Potter (J. K. Rowling), Dan Scott (le père) est un personnage ambigu et moralement répréhensible, lui octroyant de larges possibilités d’évolution qui pimentent chacune des saisons. Et puis il faut le reconnaître : contrairement à certaines séries actuellement diffusées, on ne se perd pas au milieu d’une saison 3 ennuyeuse ou d’une cinquième répétitive. Si l’on suit une quinzaine de personnages fixes durant la première moitié des Frères Scott, d’autres partiront, laissant la place à des seconds rôles souvent épisodiques mais indispensables pour apporter un vent de fraîcheur.

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Attardons-nous aussi sur la musique et la mise en scène. À quelques épisodes près, la série est tournée dans la ville imaginaire de Tree Hill (Michael Jordan a fait ses armes dans le gymnase du lycée). Pour les filles, difficile de regarder un seul épisode sans être prise d’une subite envie d’aller faire une razzia au shopping. Pour les mecs : inspirez-vous de cette profusion de tablettes de chocolat !

La musique, quand à elle, occupe une place centrale. Entre tous les invités (Gavin de GrawSheryl CrowNada Surf, etc… Et une place de luxe pour les Fall Out Boy), les acteurs musiciens, la passion de Peyton pour la musique et la bande-originale baignée d’une variété digne d’un mélomane qui connaît ses classiques… C’est encore une touche de renouveau, discrète mais essentielle, qui accorde quelques bons points supplémentaires à cette série.

Certes on ne vous cache pas que quelques clichés se cachent de-ci, de-là, au détour de quelques histoires d’amour, mais l’ensemble constitue quand même une très bonne série divertissante et réjouissante, devant laquelle vos ados n’apprendront aucune vulgarité (ce qui se fait rare, de nos jours !).

                          Mathilde Esperce

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