Pouvoir, trahison, théorie du complot, des ingrédients efficaces pour mettre en scène cette série. Designated Survivor est à mettre du côté des séries à suspens qui savent tenir en haleine les téléspectateurs. 

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Kiefer Sutherland (Tom Kirkman) en tête de cette affiche vous rappellera au bons souvenirs de la série 24H chrono, un bon mélange d'action, de suspens et d'émotion, des retournements de situation très difficile à voir venir et malgré des "cuts" intempestifs par moment, Designated Survivor est agréable à suivre.

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Le scénario, signé entre autre David Guggenheim scénariste pour le cinéma (Sécurité Rapprochée 2012, 12 heures 2012), a dû s'adapter aux rouages et aux formats exigeant de l'écriture pour la série télé. Bien que l'histoire est dans une exagération extrême, elle est ambitieuse et laisse beaucoup de possibilité à son développement. La multitude de personnages permet aussi d'envisager de nombreuses solutions.

C'est là, que ça devient intéressant, c'est une grande force pour la série, pour les scénaristes. Il faut juste ne pas s'emmêler les pinceaux et ne pas trop en demander.

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Si vous souhaitez une série complète, vous pouvez vous lancer, la première saison est aboutie, solide et prenante. Il est difficile de décrocher et on s'attache rapidement à certains personnages.

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Il y a pas mal de réflexion politique avec des points de vues différents, des choix à faire auxquels vous ne serez peut-être pas toujours d'accord, on se prête au jeu assez facilement et on se laisse embarqué d'épisode en épisode..

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La deuxième saison à son charme et aurait une tendance à l'essoufflement, à la répétition, laissant quelques fans sur le côté. Mais, il y a du bon, une continuité agréable. La saison trois à faillit ne pas voir le jour et vient d'être sauvé par la plateforme Netflix, qui a commandé 10 épisodes. 

 

En espérant qu'ils tiennent la route, il faut relancer la machine, persuadé de la durée de vie sur la longueur.

 

 

Bon visionnage

 

Sylvain