Un casting de dingue ! 

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John Hillcoat nous dépeint avec beaucoup de pertinence, un tableau des années 30 sous influence de prohibition d'alcool.

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C'est avant tout, basé sur une histoire vraie, l'histoire d'une famille qui veut voir les choses en grand, les Bondurant, Jack, Forrest et Howard, emmené par un casting exceptionnel, Shia LaBeouf, Tom Hardy et Jason Clarke en tête. Cette distribution offre une dimension, une classe certaine au long métrage d'Hillcoat.

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Tout y est ou presque !

Il manque quelque chose au long métrage de John Hillcoat pour avoir ce statut d'incontournable du genre (Les incorruptible 1987, ou Il était une fois en Amérique 1984). 

Il y a cette sobriété, cette simplicité donnée à l'action qui empêche le film de prendre plus de force, de décoller. La faute au rythme latent, imposé.

Heureusement, ce "faux rythme" qui n'est pas désagréable loin de là, sera bousculé par la violence sans filtre de certaines scènes, et croyez moi, quand je vous dis que c'est sans filtre.

Cela a l'avantage, d'apporter un équilibre, de justifier l'interdiction au moins de 12 ans et de nous tenir en haleine jusqu'au bouquet final.

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L'histoire est peut-être un peu trop banale pour être portée à l'écran, sans vouloir remettre en cause le scénario signé Nick Cave, on sent que ça manque d'action, de confrontations...

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Et pour cause, l'écrivain Matt Bondurant, a avouer avoir inventer certains pans de l'histoire de sa famille par manque de documents d'archives, pour combler des périodes blanches. 

"Ce livre est fondé sur diverses histoires et anecdotes familiales, des gros titres et articles de journaux et des transcriptions de procès… Cependant, ces données historiques ne permettent pas de comprendre pleinement les acteurs principaux de cette histoire (...) Mon travail avec l’écriture de ce livre a été de combler les blancs des archives connues"

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Ceci explique peut-être cela ! Peut-être faudrait-il lire ce roman pour voir comment, ou sur quoi, le film a été écrit...

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Quoi qu'il en soit, vous pouvez compter sur le casting formidable réuni pour cette histoire...

Tom Hardy délivre une prestation tout simplement parfaite, on en attend pas moins de lui de toute façon, il a cette aura, ce charisme et cette prestance à l'écran qui nous transperce.

Le rôle le plus surprenant est à mettre au crédit de Guy Pearce (Memento 2000, Genius 2016, Alien: Covenant 2017), je l'ai trouvé complètement habité.

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Pour conclure, Les hommes sans Loi est un divertissement plus qu'honorable avec un casting cinq étoiles.

C'est un vrai bon moment de cinéma, dans une belle ambiance des années 30.

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Sylvain L.