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Mathilde E.

WHIPLASH

Whiplash, le chef d'œuvre par excellence.

​Une réussite à l'unanimité, très peu de critique négative, tout le monde l'a apprécié à sa juste valeur. Vous souhaitez en savoir plus, lisez ce qui suit ;)


WHIPLASH

Un film de Damien Chazelle

  • Année : 2014

  • Sorti le : 24 décembre 2014

  • Durée : 1h46min / 106min

  • Genre(s) : Drame, Musical

  • Nationalité(s) : Américain

  • Sociétés de production : Bold Films, Blumhouse Productions, Right of Way Films, Sierra / Affinity

  • Distributeur :  AD Vitam

  • Site officiel : Whiplash

  • Récompense(s) : 14 prix et 16 Nominations


Tous publics



Thématique et sujets abordés

Les émotions

Persévérance, Détermination, Ambition, Accomplissement Personnel, Perfectionnisme, Sacrifice Personnel, Résilience, Jazz, Musique, Batterie, Enseignement, Autorité

Tension, Encouragement, Anxiété, Frustration, Colère, Triomphe, Joie, Réussite

Résultat au Box-office :

Budget : 3.3 M$

Box Office : 49M$

Rentabilité : 1483%


Retrouvez les stars : Miles Teller, J.K. Simmons, Paul Reiser, Jayson Blair, Austin Stowell, Chris Mulkey, Damon Gupton, Suanne Spoke, Max Kasch, Jayson Blair, Kofi Siriboe



Le synopsis :

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...



Pour voir ou revoir Whiplash

En VOD sur

>>> MyTF1VODMyCanal, Universciné, FilmoTVYoutube <<<



La bande annonce



La chronique de Mathilde

Whiplash, de Damien Chazelle - 2017



Un vrai coup de baguette magique ! ! 

     Vous êtes un grand fan de Phil Collins et ses duos de batterie débridés avec Chester Thompson ? Vous idolâtrez le groove de Manu Katché, la fureur d’Antonio Sanchez récemment mis à l’honneur dans le Birdman d’Iñarritu, ou tout simplement le jazz ? Vous êtes juste mélomane, musicien, cinéphile, ou un spectateur qui ne sait pas à quoi s’attendre avec Whiplash ? Alors, qui que vous soyez, ce film est fait pour vous.

Whiplash s’ouvre sur une musique jazzy qui met l’eau à la bouche, tant pour les inconditionnels de jazz que pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de Keith JarrettDuke EllingtonStan Getz et autre Miles Davis.

L’histoire d’Andrew Neimann ne tarde pas à se mettre en branle face à un chef d’orchestre incarné par un J. K. Simmons fidèle à lui-même. Car dans les Studios Shaffer, l’ambiance n’est pas à la franche camaraderie, et Neiman est sélectionné par le très célèbre et très redouté Terence Fletcher pour monter en grade et se permettre d’espérer une carrière aussi glorieuse que celle de Bird, alias « Charlie Parker » (voir le film éponyme de Clint Eastwood, 1988).


Une tension militaire s’instaure dans cet apprentissage plus que rigoureux ; c’est d’un acharnement presque maladif dont fait preuve Fletcher, mais il est de ces enseignants que l’on sait tortionnaires pour le bien de leurs élèves. Sans réellement accepter ni se révolter contre ces méthodes peu catholiques, Neiman subit et s’applique, éclaboussant ses "Charley" d’un sang aussi vif que ses baguettes et brillamment mis en scène par des gros plans significatifs.

On ramasse justement des (très) gros plans à la pelle, mais ce n’est que pour mieux montrer la musique sous une image d’épreuve physique qui requiert autant de rapidité et de réflexes que de forces dans les bras.

 

La caméra s’excite bien souvent au rythme de la batterie, laissant la place à un kaléidoscope de plans mêlant cette passion brûlante pour la batterie, à la vie quotidienne dans laquelle Neimann reste malgré lui assez détaché. C’est même d’ailleurs d’un monologue presque comique qu’il congédie sa copine, anticipant déjà les reproches qui lui tomberont dessus lorsqu’elle aura compris que la batterie serait toujours la priorité de Neimann.


L’éclairage, pure lumière artificielle presque du début à la fin, est impeccable. Les mouvements de caméra sont calqués sur les émotions, sur la tension palpable entre les deux adversaires qui s’affrontent sur le ring.


Parfois même s’installe l’impression d’assister à un remake de la délectable première partie du Talentueux M. Ripley (Anthony Minghella, 1999).


Les férus de jazz se régaleront des « private jokes » qui ne sont pas tant des « jokes » que des histoires entre initiés, retraçant les parcours des grands génies de l’histoire de la musique. Titillant les plus mélomanes d’entre nous et suscitant la curiosité des autres, Whiplash donne des frissons comme un bon vieux concert live de Marcus Miller ou de Kyle Eastwood, le « fils de... ».


La rapidité ahurissante et les solo de batterie assez décourageants pour les novices provoquent des impatiences, des envies subites d’aller courir un marathon, histoire d’évacuer ce trop-plein d’énergie qu’a instillé en nous cette vivacité épileptique.

En revanche, et ça se comprend, d’aucun pourrait fustiger la redondance de certaines scènes, offrant la sensation de n’assister qu’à une accumulation de plans indissociables et ne prenant pas en compte l’environnement du jeune prodige. Mais cette autarcie, cette impression de huis-clos presque étouffante souligne justement la fureur dans laquelle le personnage est plongé, faisant fi de toute distraction que sont la vie, sa copine ou même les autres musiciens que l’on a vite fait d’évincer.

Personnellement, je me suis fait une petite frayeur à quelques minutes du clap final. Un retournement de situation qui se résume à une vengeance tellement clichée que j’ai craint que l’image laissée dans les esprits après le générique en fût gâchée. Que nenni. Bien au contraire. Ce plat qui se mange froid n’a fait que relever cette sauce piquante et si « groovy » ; on aimerait que la dernière démonstration ne s’arrête pas encore. Et ce n’est pas le cas. Les plans rapides et épileptiques s’enchaînent, s’attardant passionnément sur le détail des peaux et des cymbales où scintillent des perles de sang et de sueur. Les baguettes s’agitent, s’arrêtent, sont à leur tour acteur principal de cette séquence finale. Il s’agit presque de macrophotographie, où toute la puissance émotionnelle du film jaillit dans un dernier éclat.

 

L’aisance du gamin (de 27 ans en vrai, mais quand même) fait sourire. Elle se poursuit sur le fameux Caravan de Duke Ellington, et s’achève. Difficile alors de rester de marbre.

 

Whiplash (un titre d’Hank Levy, un compositeur saxophoniste) résonne encore dans les esprits comme une ritournelle que l’on se surprend à siffloter intérieurement, après avoir espéré l’entendre encore une fois. Juste une fois.

 

Whiplash fait donc partie de ces films qui passent à vitesse grand-V, laissant pantois et muet d’admiration à l’apparition du générique de fin. Béat même, un sourire aux lèvres face à tant de prodige. Un vrai coup de baguette magique !

 

Pour résumer, un peu comme Bird ou Ray (Taylor Hackford, 2005), Whiplash, réjouissant, donne bien envie de réécouter les vieux classiques repris par les génies des temps modernes au festival de jazz de Marciac.

Mathilde Esperce

Le 13 mars 2015

Une appréciation personnelle de 18/20.




Et si on demandait les avis de Mat et de Zap ?



Mat, tu veux bien nous en dire un peu plus sur Whiplash?


Ah oui, je veux bien !

Whiplash, n'a pas spécifiquement eu de grosse promo avant sa sortie, à part l'avantage d'avoir eu un court métrage, sa cote de popularité n'a pas fait de lui un film attendu et il suffit de voir le nombre d'entrées en salles...


Aujourd'hui, c'est différend, le film à fait le tour du monde et a cumulé 14 récompenses. Le bouche-à-oreille, c'est ce qui marche le mieux en terme de pub !


J.K. Simmons livre une performance magistrale dans le rôle de Terence Fletcher, pour laquelle il a remporté l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

Quant à Miles Teller, on peu souligner également une excellente performance, incarnant Andrew avec une détermination à toute épreuve, une volonté exemplaire et une passion pour la musique qui est parfaitement retranscrite à l'écran.


Quel film de fou.


Si c'est votre choix, c'est un spectacle grandiose !

À très vite.

Mat.



Ok, et toi Zap, tu veux ajouter quelque chose ?


Bien sur !

Whiplash, c'est un film classé dans le genre, drame musical, qui est maitrisé de bout en bout ! Ce film frôle la perfection....


Whiplash est un film classé dans le genre drame musicale.

Il est intense et captivant et explore les extrêmes de l'ambition et de la quête de la perfection.

Porté par des performances exceptionnelles, notamment celle de J.K. Simmons, et une réalisation dynamique, le film plonge le spectateur dans le monde exigeant et parfois brutal de la musique jazz.

Malgré quelques critiques sur la représentation des méthodes pédagogiques et des personnages secondaires, Whiplash reste une exploration puissante et émotionnelle de ce que signifie être le meilleur, et à quel prix.


Un film magnifique à voir et à revoir.

@+

Zap.



La notoriété


Whiplash est sorti le 24 décembre 2014 et a cumulé 639 732 entrées en France.

IMDB

8.5/10

ALLOCINE

4.5/5 

METACRITIC

8.9/10

METASCORE de 88/100 

SENSCRITIQUE

8.1/10

ROTTEN TOMATOES

4.5/5

94% d'avis positifs

CINETRAFIC

4.05/5


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