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LA VALLEE DES FOUS

  • Photo du rédacteur: Sly Leon
    Sly Leon
  • 29 août
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 sept.

Entre éclats de rire et larmes inattendues, La Vallée des fous explore comment la passion et la famille peuvent sauver même les vies les plus fragiles.


D'après vous, peut-on s’en sortir face à ses démons lorsque l’on est soutenu par ceux qu’on aime ?


La réponse à cette question, qui est la toile de fond de ce film, est dans la chronique.


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Affiche du film, La Vallée des fous, de Xavier Beauvois - 2024

LA VALLEE DES FOUS

Un film de Xavier Beauvois


  • Année : 2024

  • Titre original : ...

  • Sorti le : 13 novembre 2024

  • Durée : 1h 59min / 119 min

  • Genre(s) : Drame

  • Scénario : Xavier Beauvois, Marie-Julie Maille, Gioacchino Campanella

  • Nationalité(s) : Français

  • Société(s) de production : Les Films du Worso, Pathé, France 3 Cinéma

  • Distributeur : Pathé

  • Récompense(s) : Néant


Tous publics

Thématique et sujets abordés

Les émotions

L’alcoolisme, La famille, La passion, Désespoir social

Tendresse, Tristesse, Espoir, Humour, Mélancolie, compassion


Retrouvez les stars : Jean-Paul Rouve, Pierre Richard, Madeleine Beauvois


Le synopsis :

Passionné de voile, Jean-Paul traverse une passe difficile. Il accumule les dettes et s’éloigne des siens. Bien décidé à reprendre sa vie en main, il s’inscrit à Virtual Regatta la course virtuelle du Vendée Globe. Il se met dans les conditions d’un vrai skipper en s’isolant pendant 3 mois sur son bateau dans son jardin… Ce voyage pas comme les autres, lui permettra de renouer avec sa famille mais surtout avec lui-même.



Pour voir ou revoir



La bande annonce




L'analyse de Sly

La Vallée des fous, de Xavier Beauvois - 2024

La Vallée des fous, de Xavier Beauvois - 2024




La Vallée des fous

Quand la passion lutte contre les démons


Il y a des films qui arrivent sans tapage, mais qui te laissent un arrière-goût tenace parce qu’ils touchent là où ça fait mal. La Vallée des fous de Xavier Beauvois en fait partie. Derrière une comédie douce-amère se cache un drame intime : celui de sombre dans l’alcoolisme, de la fuite en avant et de la difficulté à rester debout quand tout semble vaciller.


Un pitch inattendu, entre absurde et désespoir

Jean-Paul (Jean-Paul Rouve), paumé, endetté, un peu perdu entre les verres et les regrets, décide un matin de s’inscrire… au Vendée Globe. Enfin, pas le vrai : à Virtual Regatta, le jeu en ligne qui reproduit la course. L’idée peut sembler loufoque – faire un tour du monde depuis son salon –, mais c’est précisément dans cette absurdité que Beauvois capte une vérité. Quand la vie réelle est trop dure, il reste les rêves, même numériques.

En parallèle, sa famille s’accroche à une autre bataille : sauver le restaurant familial, symbole de survie, de transmission, d’ancrage dans le réel. Ces deux arcs narratifs se croisent, se nourrissent, se heurtent. Et derrière ce double décor se cache une seule question : comment trouver un cap quand tout semble perdu ?


L’alcoolisme en filigrane

Beauvois ne filme pas l’alcoolisme comme un simple cliché de cinéma français. Ici, ce n’est pas une posture mélancolique de poète maudit, mais une spirale concrète, triste, quotidienne. Jean-Paul Rouve incarne cet état d’entre-deux, entre humour et désespoir, où un verre devient une béquille, un réflexe, un piège. La comédie légère du départ se fissure vite pour révéler une douleur plus profonde : celle d’un homme qui s’accroche à un jeu virtuel pour oublier la défaite bien réelle de son existence.

Et c’est là que le film surprend. Car derrière les maladresses narratives (la course n’a jamais le souffle épique attendu, le restaurant rappelle trop un Cauchemar en cuisine version cinéma), l’émotion surgit sans prévenir.

Dans un regard, dans une réplique simple, parfois dans une blague qui se retourne contre elle-même.


Jean-Paul Rouve et Pierre Richard : deux générations, deux sensibilités.

La force du film réside dans ses comédiens. Jean-Paul Rouve impressionne par sa justesse : il réussit à incarner un homme bancal, pathétique parfois, mais sans jamais tomber dans la caricature. On rit de lui, mais on ne rit jamais contre lui. Il touche dans ses failles, dans sa manière de chercher la lumière même au fond du trou.


Et puis, il y a Pierre Richard. Monument du cinéma français, il n’a besoin que d’un regard fatigué pour transmettre toute une vie de fragilités et de tendresse. Il joue moins un rôle qu’un état d’âme : celui d’une mémoire, d’un héritage, d’une sagesse fragile. Sa présence donne au film une profondeur que le scénario, parfois un peu léger, n’aurait peut-être pas eue seul.

Ensemble, Rouve et Richard incarnent une filiation : celle d’une France cabossée mais qui résiste, où l’humour n’est jamais loin des larmes.


Famille et passion comme planche de salut

Au fond, La Vallée des fous raconte comment la passion, même dérisoire, peut sauver. La voile virtuelle de Jean-Paul, le restaurant tenu pas les proches, tout cela n’est pas qu’un prétexte. C’est une manière de dire que dans la tempête, il faut un point d’ancrage. Et si la passion seule ne suffit pas toujours, elle devient un moteur quand elle est portée par l’amour des siens.

C’est cette dimension familiale qui redonne de la chaleur au film.

Derrière les maladresses de mise en scène, derrière les longueurs parfois pesantes, l’essentiel est là : une ode à ceux qui ne lâchent pas la main de l’autre, même quand tout semble perdu.


Un film imparfait, mais humain

Soyons clairs : La Vallée des fous n’est pas une œuvre parfaite. La partie “course au large” manque de souffle, l’intrigue du restaurant peine à surprendre, et certaines scènes donnent une impression de déjà-vu.

Mais là n’est pas l’essentiel. Le film frappe par son humanité, par ce mélange de légèreté et de gravité, par cette façon de nous faire passer du rire aux larmes presque malgré nous.

C’est peut-être ça, la réussite de Xavier Beauvois : rappeler que la vie elle-même n’est jamais linéaire. Qu’elle alterne l’absurde et le tragique, la chute et la remontée. Et que, même dans la vallée des fous, il reste des éclats de tendresse et des raisons d’espérer.


Alors, La Vallée des fous : simple curiosité ou œuvre qui touche juste ?

Peut-être un peu des deux. Mais une chose est certaine : grâce à J.P. Rouve et P. Richard, il trouve une vérité qui dépasse ses faiblesses.



Sylvain Léon

Le 21 février 2025

Une appréciation personnelle de 14/20, un petit film bouleversant grâce aux interprétations



La notoriété


La Vallée des fous est sorti le 13 novembre 2024 et a cumulé 161 737 entrées en France.

Jean Paul Rouve & Pierre Richard porte le film de Xavier Beauvois à bout de bras en livrant des performances magnifiques.

D'où les moyennes assez faibles sur les divers média recueillant les avis de téléspectateurs.

IMDB

6.3/10

ALLOCINE

3.7/5 

METACRITIC

/10

METASCORE de /100 

SENSCRITIQUE

6/10

ROTTEN TOMATOES

/5

% d'avis positifs (10 avis)

TELERAMA

4/5

Résultat au box office

Budget : 6.5M€

Recette : $

Rentabilité : ? %




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