Comme un prince se révèle être une comédie douce-amère qui, sous ses airs de légèretés, aborde des thèmes profonds sur la reconstruction de soi, le renouveau et la transmission. Le film, sans être révolutionnaire, parvient à captiver par ses émotions sincères et par un message universel sur la possibilité de rebondir après une chute, même dans les lieux les plus inattendus.
Un 1er film qui ne trouve pas son public au cinéma !
Pourquoi ?
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COMME UN PRINCE
Un film de Ali Marhyar
Année : 2024
Titre original :
Sorti le : 17 janvier 2024
Durée : 1h 30min / 90 min
Genre(s) : Comédie dramatique
Scénario : Ali Marhyar, Julien Guetta
Nationalité(s) : Français
Société(s) de production : Quad, Issa Films, YZE Production
Distributeur : Apollo Films
Récompense(s) : néant
Tous publics
Thématique et sujets abordés | Les émotions |
La Chute et la Résilience, Le Mentor et la Transmission, L’Identité et la Réinvention de Soi, Le Vivre-Ensemble et la Rencontre des Mondes, Les Rêves Brisés et les Nouvelles Opportunités | Empathie, La tendresse, L'engagement, L'attachement, L'Humour, La Légèreté, Mélancolie, La Nostalgie |
Retrouvez les stars : Ahmed Sylla, Mallory Wanecque, Julia Piaton, Habib Dembélé, Igor Gotesman, Malika Azgag, Antoine Gouy, Olivier Rosemberg, Stefan Godin, Tewfik Jallab, Jérémie Laheurte
Le synopsis :
Souleyman, 27 ans, champion de boxe en pleine préparation des J.O. avec l’Équipe de France, voit son avenir s’écrouler lorsqu’il se fissure les os de la main, suite à une bagarre dans un bar. Souleyman se fait exclure de l’équipe et est envoyé au Château de Chambord, où il doit effectuer ses 400 heures de travaux d’intérêt général (T.I.G.) à ramasser les déchets dans les jardins. D’abord insensible au lieu, Souleyman finit par s’intéresser au château, à ceux qui y travaillent, et notamment à Eddy, la responsable événementiel, qui va l’embarquer dans un autre univers. Mais sa rencontre avec Mélissa, une jeune ado au talent exceptionnel pour la boxe, va remettre en question ses projets…
Pour voir ou revoir
>>> Comme un prince <<<
La bande annonce
La chronique de Sly
Comme un prince, de Ali Marhyar - 2024
Entre coups de poing et douceurs champêtres, pourquoi ce 1er film n'a pas trouvé son public ?
Dans Comme un prince, Ali Marhyar signe son premier long-métrage, et l'on pourrait facilement s'attendre à une comédie romantique classique, pleine de clichés et de raccourcis.
Pourtant, l'œuvre se révèle être une comédie sociale douce, pleine de finesse, mêlant humour et tendresse sans pour autant tomber dans la facilité.
Souleyman, interprété par un Ahmed Sylla rayonnant et étonnamment nuancé, campe un jeune champion de boxe prometteur qui voit sa carrière olympique brisée par une bagarre de trop. Condamné à des travaux d'intérêt général au Château de Chambord, Souleyman semble au premier abord, prisonnier d'un cadre magnifique, étouffé par ses remords, sa prise de conscience et privé de ce qu'il sait faire de mieux, boxer.
Loin des rings qu'il connaît si bien, il va devoir se réinventer pour ne pas se perdre.
Ali Marhyar, également scénariste sur des séries telles que Candice Renoir et Family Business, apporte ici son sens de l'observation des relations humaines. L'alchimie entre Souleyman et Mélissa (Mallory Wanecque), une adolescente rebelle, perdue dans un foyer et attiré par la bagarre, est le fil conducteur de cette comédie. La jeune actrice, déjà remarquée dans Les Pires, confirme son potentiel avec une performance qui rappelle celle de Sara Forestier à ses débuts : brute, émotive et résolument captivante. Leurs interactions s'éloignent des dynamiques habituelles mentor / disciple, offrant une relation plus complexe, où chacun trouve une forme de rédemption dans l'autre.
La dimension humoristique du film, souvent portée par les seconds rôles, est un véritable atout. Jonathan Cohen, en garant décalé et maladroit, et Jonathan Lambert, en conteur burlesque, insufflent une légèreté salvatrice à une intrigue qui aurait pu sombrer dans le mélodrame.
Les dialogues, souvent drôles et parfois absurdes, rappellent l'humour british à la The Full Monty et ajoutent une texture délicate à l'ensemble. Le réalisateur ne cède pas aux "punchlines" faciles, préférant une subtilité dans les échanges et une écriture plus subtile.
Seulement, le film ne fait pas l'unanimité.
Certaines critiques pointent du doigt un scénario parfois trop balisé, lissé, voire convenu, avec des arcs narratifs déjà explorés et maîtrisés par des réalisateurs de renommée mondiale.
Le thème de la "chute et renaissance" d'un sportif, accompagné de l'éternelle rencontre avec un jeune prodige, manque d'originalité. On retrouve les codes habituels : la rédemption par l'entraînement, le mentor désabusé qui se redécouvre, et le cadre pittoresque qui adoucit les contours d'une vie en déroute.
Toutefois, c'est dans les détails que le film trouve sa fraîcheur. Le Château de Chambord, personnage à part entière, offre un contraste saisissant avec le passé brutal de Souleyman, créant un cadre de contemplation et de réflexion.
Visuellement, la direction artistique ne brille pas par son originalité, mais elle reste efficace. Le choix de filmer dans ce château historique apporte une poésie inattendue, transformant les scènes de jardinage en moments presque méditatifs. C'est une lente redécouverte de soi pour le protagoniste, une initiation à une forme de calme qu'il n'avait jamais connue.
La dynamique entre Souleyman et les autres personnages féminins, comme Eddy (Julia Piaton), la responsable événementielle, apporte une touche rafraîchissante. Eddy, loin des stéréotypes de la "femme forte" classique, se révèle être un personnage délicieusement nuancé. Leur relation, qui flirte parfois avec la romance sans jamais y céder pleinement, est l'une des réussites du film, mêlant complicité et désillusion dans un équilibre subtil.
En somme, Comme un prince se présente comme une comédie sociale légère mais non dénuée de profondeur. Le film joue habilement sur le contraste entre l'univers brutal du sport de haut niveau, sans en montrer l'extrême et l'élégance feutrée du patrimoine français. Si l'histoire manque parfois de surprises et se repose sur des ficelles narratives prévisibles, elle est portée par un casting dont le capital sympathie fonctionne et les interprétations sont d'une sincérité assez touchante.
Une révélation à suivre, sans aucun doute !
Ahmed Sylla, enfin dans un rôle un peu plus dramatique, prouve qu'il peut être bien plus qu'un simple humoriste. La jeune Mallory Wanecque, repérée lors d'un casting pour le film Les pires, poursuit son ascension et confirme un potentiel certain pour des rôles plus complet et profond pour la suite de sa carrière. Une révélation à suivre, sans aucun doute !
Pour les amateurs de comédies françaises qui préfèrent la subtilité à l'humour lourd, Comme un prince est une agréable surprise. Ça se laisse regarder, sans prétention aucune.
À défaut de réinventer le genre, cette petite comédie dramatique offre un moment de grâce et de sourire, où l'on se laisse doucement embarquer dans une histoire de résilience et de renouveau...
Sylvain Léon
Le 9 Novembre 2024
Une appréciation personnelle de 13/20, un bon moment pour ce détendre.
Les avis de Zap & Mat
Zap & Mat n'ont vraiment pas l'air d'accord !
Zap, Mat, que se passe t il ?
Zap
Oh là là, encore une petite comédie française qui nous balance du Château de Chambord pour faire classe. Je ne savais pas que le programme des TIG comprenait des vacances culturelles dans des lieux historiques ! Tu imagines un boxeur olympique ramassant des mégots dans un des plus beaux jardins de France ? Ça fait un peu brochure touristique, non ? Ali Marhyar, pour son premier long-métrage, a visiblement décidé de nous servir une sorte de Billet Doux à la française avec son petit air british en prime. C’est mignon mais... soyons honnêtes, le film coche toutes les cases du "comment faire une comédie feel good" pour plaire à tout le monde, avec le duo improbable, le cadre champêtre et les bons sentiments bien sucrés. À croire que Marhyar avait un manuel intitulé "Réussir sa première comédie sociale en 10 leçons". Mais bon, je lui laisse le bénéfice du doute, c’est un premier film. Disons qu’il a voulu nous offrir une version de The Full Monty en mode "Château de la Loire".
Mat
Eh bien, moi, je ne boude pas mon plaisir. Certes, le film n'est pas un chef-d'œuvre inoubliable, et on est loin d'un Intouchables, mais c'est une comédie légère qui fait le boulot. C’est un petit feel good movie qui, malgré ses failles, possède un charme indéniable. Ahmed Sylla s'éloigne enfin de son registre d'humoriste, ça fait plaisir à voir. Il s’essaie au drame avec sincérité, et je trouve qu'il s’en sort bien. On sent qu’il a envie de prouver autre chose, et ça marche, même si le scénario reste assez prévisible. C'est vrai que certains moments frisent le cliché, mais on ne va pas bouder pour ça. Le tandem avec Mallory Wanecque fonctionne, elle apporte une fraîcheur incroyable. Je trouve ça sympa de voir une petite histoire de résilience dans un cadre aussi inattendu. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est honnête et ça change des comédies françaises lourdingues à base de quiproquos à la chaîne.
Zap
Honnête ? Tu es bien charitable, Mat. Moi, je dirais plutôt que c’est un peu comme une pâtisserie industrielle : tu sais exactement ce que tu vas avoir avant même d'y goûter. Une petite dose de comédie, un zeste de drame, et surtout beaucoup de bons sentiments. J’attendais de voir Ahmed Sylla en sueur, en train de remonter la pente. Mais il passe plus de temps à sourire gentiment dans les jardins du château qu'à vraiment se confronter à son échec. C’est le Cendrillon de la boxe, version 2024. Et tu sais quoi ? Si le réalisateur veut faire son Rocky, il va falloir qu'il muscle un peu plus son scénario. Mais oui, j'admets, je suis peut-être dur. C'est son premier long métrage, et pour ça, il faut lui laisser sa chance. Peut-être qu'on découvrira son vrai potentiel dans son deuxième film, qui sait ?
Mat
Ah, mais on est d'accord, ce n’est pas du niveau de Rocky ou de Raging Bull. On n’a pas ici un Scorsese, et ce n'est pas l’ambition du film non plus. Mais franchement, pour une soirée détente, ça fait le travail. C’est un peu comme une séance d’entraînement légère : tu sais que tu ne vas pas pousser tes limites, mais tu te sens bien après. Parfois, c'est tout ce qu'on demande. Et je préfère ça à une comédie poussive qui essaie d'en faire trop avec des punchlines à la chaîne. Sylla prouve qu'il peut être plus qu’un simple humoriste, et je suis curieux de voir ce qu'il va faire ensuite dans ce registre. Bref, moi, je dis que pour un premier film, c’est encourageant. Et avec un peu plus d’ambition et de prise de risque, Ali Marhyar pourrait vraiment nous surprendre dans l’avenir.
Zap
Oui, oui, j’entends, tu es optimiste. Moi, je dis qu’on attend de voir, mais je ne suis pas sûr que Comme un prince va entrer dans la cour des grands.
C’est plus un gentil valet qu’un véritable héritier du trône. Mais je suis sûr que la sortie au château va plaire à ceux qui aiment les jolies cartes postales. ;)
La notoriété
Comme un prince est sorti 17 janvier 2024 et a cumulé 245 019 entrées en France
Le temps nous dira si cette comédie trouve son public sur le petit écran !
IMDB 5.3/10 | ALLOCINE 2.6/5 |
METACRITIC ../10 METASCORE de ../100 | SENSCRITIQUE 5.2/10 |
ROTTEN TOMATOES ../5 ..% d'avis positifs | CINETRAFIC ../5 |
Résultat au box office
Budget : .. M$
Recette : .. M$
Rentabilité : .. %
Présent dans une FLOP Liste
FLOP Commerciale 2024
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