top of page
Photo du rédacteurSly Leon

ANGEL-A

Dernière mise à jour : il y a 5 jours

Plongez dans une romance atypique, filmée en noir et blanc, où Luc Besson transforme Paris en un décor fantomatique et poétique.


Le succès critique n'est pas au rendez-vous, pourquoi ?


La chronique tente de répondre à cette question !


Navigation rapide

La chronique >>> Lire

Qu'en pense Zap & Mat ? >>> Lire



Affiche du film, Angel-A, de Luc Besson - 2005

ANGEL-A

Un film de Luc Besson


  • Année : 2005

  • Titre original :

  • Sorti le : 21 décembre 2005

  • Durée : 1h 30min / 90 min

  • Genre(s) : Comédie, Romance

  • Scénario : Luc Besson

  • Nationalité(s) : Français

  • Société(s) de production : EuropaCorp, TF1 Films Production, Apipoulaï

  • Distributeur : EuropaCorp. Distribution

  • Récompense(s) : néant


Tous publics




Thématique et sujets abordés

Les émotions

Rédemption et seconde chance, L'amour et la transformation personnelle, La beauté intérieure et l'apparence, Solitude et quête de soi, Le destin et le libre arbitre

Mélancolie et nostalgie, Humour et légèreté, Espoir et émerveillement, Suspens et mystère, Compassion et vulnérabilité


Retrouvez les stars : Jamel Debbouze, Rie Rasmussen, Gilbert Melki, Serge Riaboukine, Akim Chir, Loïc Pora, Jérôme Guesdon, Michel Bellot


Le synopsis :

Un jeune homme qui ne s'aime pas va apprendre à s'aimer au contact d'une jeune femme qu'il rencontre à Paris...


Pour voir ou revoir

>>> Angel-A <<<



La bande annonce





La chronique de Sly

Angel-A, de Luc Besson - 2005

Angel-A, de Luc Besson - 2005



Une beauté incomprise, l’œuvre oubliée de Luc Besson ?


Sorti en 2005, Angel-A est sans doute l'un des films les plus atypiques de la filmographie de Luc Besson. Après des succès populaires comme Léon ou Le Cinquième Élément, Besson se détourne des productions spectaculaires pour nous offrir une œuvre plus intimiste, presque théâtrale, en noir et blanc. Pourtant, malgré ses ambitions et sa beauté visuelle, le film n'a pas rencontré le succès escompté, tant auprès du public que de la critique.

À première vue, Angel-A pourrait sembler n'être qu'une simple comédie romantique, mais il s'avère bien plus profond qu'il n'y paraît. L'intrigue suit André, interprété par un Jamel Debbouze qui sort de sa zone de confort. Il y joue le rôle d'un petit escroc désespéré, au bord du gouffre, aussi bien sur le plan financier qu'émotionnel.

C'est alors qu'il rencontre Angela, campée par la sublime Rie Rasmussen, une femme mystérieuse, qui semble aussi perdue que lui mais qui devient rapidement une présence salvatrice.

Leur rencontre est, bizarre et donne lieu à une exploration de la remise en question, de l'amour-propre et de la capacité de chacun à se pardonner. Angela, malgré son apparence angélique et son comportement extravagant, n’est pas qu’une figure mystique ; elle incarne l’écho des doutes et des peurs d'André, tout en lui montrant un chemin vers la rédemption.


Un choix artistique audacieux, mais mal reçu.

Le choix de tourner en noir et blanc est l'une des décisions les plus marquantes de Besson pour ce film. Loin d'être un simple effet de style, ce contraste radical avec ses précédentes œuvres vise à capter l'essence brute des émotions et à souligner la dualité des personnages. Paris, habituellement illuminée et vibrante, devient ici un décor fantomatique, presque vide, qui accentue la solitude des personnages.

Cependant, cette approche a pu surprendre voire rebuter les spectateurs habitués aux explosions de couleurs et d'action propres au cinéma de Besson. Le noir et blanc, en 2005, peut sembler une audace anachronique, et il est probable que ce choix ait contribué à l'incompréhension et à la réception froide du film.


Simplicité narrative ou manque de profondeur ?

Si le film s'appuie sur une trame narrative simple, il n'en demeure pas moins chargé de symbolisme et de métaphores. Certains critiques ont reproché au film une absence de complexité, arguant que les personnages manquaient de développement et que les thématiques n'étaient pas suffisamment approfondies.

Mais cette simplicité pourrait justement être le choix assumé de Besson, visant à épurer l'histoire pour se concentrer sur l'essentiel : la rencontre entre deux âmes brisées qui s'entraident à guérir. C’est une histoire de seconde chance, de l'acceptation de soi et du dépassement des apparences, avec Angela servant de miroir aux contradictions et aux luttes internes d'André.


Un échec commercial révélateur d'un décalage

L'échec commercial de Angel-A peut s'expliquer par un décalage flagrant entre les attentes du public et la vision de Besson. Après des films grand public, les spectateurs pouvaient s'attendre à une nouvelle fresque visuelle explosive. Au lieu de cela, ils ont eu droit à une œuvre intimiste, en noir et blanc, avec un rythme plus lent, centré sur les dialogues et l'évolution psychologique des personnages.

Et bien, parlons-en des dialogues !

Souvent teintés d'une poésie un peu naïve, ils ont pu être perçus comme décalés, voire maladroits, par certains spectateurs. Gardons à l'esprit que Luc Besson à écrit une comédie bercée par une romance improbable. Mais, le manque de subtilité, de finesse fait défaut et ne sert absolument pas le film.



L'œuvre incomprise de la filmographie de Luc Besson


Un film à redécouvrir sous un autre angle.

Angel-A mérite sans doute d'être redécouvert avec un regard neuf, à la lumière de la carrière éclectique de Luc Besson. Peut-être sommes-nous face à une œuvre incomprise, un ofni (Objet filmique non identifié) qui, en cherchant à dépeindre la beauté intérieure de ses personnages, a négligé les codes commerciaux habituels.

Le film invite à une réflexion sur le pouvoir de l'amour et du pardon, sur la capacité de chacun à changer, et sur la recherche de soi dans un monde où l'on se sent parfois invisible.

En somme, Angel-A est une belle anomalie dans le parcours de Luc Besson, une tentative de renouer avec un cinéma plus personnel et introspectif, loin des blockbusters.


Bien que critiqué pour son manque de profondeur apparente, il recèle des trésors cachés pour ceux qui acceptent de plonger dans ses nuances.

À la question de savoir si Angel-A est l'œuvre incomprise par excellence de Luc Besson, la réponse dépend peut-être du regard que l'on choisit de porter sur ce film : celui d'une déception sur les choix artistiques ou d'une quête sincère de beauté intérieure.

Luc Besson a, en tout été de cause, réussi son pari et s'en sort avec un film rentable !


Sylvain Léon

Le 10 Novembre 2024

Une appréciation personnelle de 11/20, une lutte pour ne pas décrocher





Les avis de Zap & Mat


Zap & Mat vous n'avez pas aimé ?

Dites moi tout !




Zap, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Zap

 Ah là là, Angel-A, mais quel chef-d'œuvre de... Comment dire... de rien du tout ? Sérieusement, Luc Besson en mode arty qui nous balance du noir et blanc, avec Paris en toile de fond, c'est pas un peu prétentieux, non ? On dirait qu'il a voulu faire du cinéma d'auteur, sauf qu'il s'est planté en plein milieu. À croire qu'il pensait que mettre Rie Rasmussen en petite robe sexy suffirait à sauver le film. Bon, soyons honnêtes, c'est vrai que pour elle, je suis resté jusqu'à la fin. Mais le reste ? Franchement, on dirait une pub de parfum qui a mal tourné. André et Angela qui déblatèrent sur l'amour et la rédemption, c'est aussi crédible qu'un épisode de Plus belle la vie en version métaphysique !



Mat, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Mat

C'est clair que toi, tu n'as vu que le joli minois de Rie Rasmussen dans l'histoire. Moi, je dois avouer que je suis un peu partagé... Le film a des trucs intéressants, mais on dirait que Besson n'a pas su sur quel pied danser.

Il veut nous parler de rédemption et d'amour-propre, mais ça reste assez superficiel au final. Et je dois dire que tes comparaisons me tuent. Plus belle la vie, sérieux ?




Zap, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Zap

Eh oui, et encore, je suis sympa, j'aurais pu dire Amour, Gloire et Beauté. Mais Mat, toi qui cherches toujours le côté profond des films, tu veux me faire croire que tu as ressenti un truc devant ces scènes de pseudo-philosophie à deux sous, perdu sur les quai de Paris ? Franchement, il fallait qu’on vérifie si c’était bien le même Besson qui nous a fait Léon et Nikita, parce que là, c’est le grand écart artistique, et sans filet !




Mat, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Mat

T'es dur, Zap. Mais tu as un peu raison... Le film essaie d'être poétique, mais ça finit par tomber à plat. En même temps, j'aime bien le côté dépouillé et l'esthétique noir et blanc, même si ça semble un peu poser pour poser. C'est un film qui se cherche, tout comme son personnage principal. Et en vrai, j'ai bien aimé certaines scènes, même si je ne saurais pas dire pourquoi. Peut-être que c’est juste parce que ça change du Besson habituel.




Zap, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Zap

Ah, tu vois, t’es aussi perdu qu’André face à Angela ! Ça veut dire que même toi, t’as du mal à défendre ce film. Pour moi, c’est simple : si tu veux du Besson qui envoie, tu regardes Le Cinquième Élément ; si tu veux du Besson qui se perd dans ses fantasmes, tu mates Angel-A. Mais bon, je te l’accorde, pour Rie Rasmussen, on pourrait presque lui pardonner cet égarement !



Mat, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Mat

Oui, on va dire ça... Et puis, c'est pas tous les jours qu'on voit Besson essayer de philosopher.

Ça mérite au moins une mention spéciale pour l'audace, non ?





Zap, petit personnage de fiction sur le site La Vidéotek, qui donne son avis sur des films.

Zap

Ouais, l'audace de nous faire perdre 90 minutes de notre vie. Mais bon, c'est vrai qu'on en rigole encore, alors quelque part, il a réussi son coup...


Mais perso, mois la prochaine fois, je zap !




La notoriété


Angel-A est sorti 21 décembre 2005 et a cumulé 842 775 entrées en France


Angel-A est un film méconnu dans la filmographie de Luc Besson. Mal accueilli à sa sortie en 2005, il a déconcerté par son esthétique en noir et blanc et son scénario minimaliste. Pourtant, avec le temps, il a gagné une petite notoriété auprès des cinéphiles pour son atmosphère poétique et ses thèmes de rédemption et d'amour introspectif. Une œuvre atypique et souvent considérée comme incomprise, qui mérite d'être redécouverte.

IMDB

7/10

ALLOCINE

2.3/5 

METACRITIC

../10

METASCORE de ../100 

SENSCRITIQUE

4.9/10

ROTTEN TOMATOES

3.8/5

39% d'avis positifs

CINETRAFIC

3/5

Résultat au box office

Budget : 1.2 M€

Recette : 9.9 M$

Rentabilité : 829 %


Présent dans une FLOP Liste


Le pouce en bas, sur le site La Vidéotek, signifie qu'un film figure dans une ou plusieurs Flop Listes.

FLOP Critique 2005



Posts récents

Voir tout

Comentários

Avaliado com 0 de 5 estrelas.
Ainda sem avaliações

Adicione uma avaliação
bottom of page