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Séries - Epouvante-horreur | Drame | THE WALKING DEAD

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Avec : Andrew Lincoln, Norman Reedus, Melissa McBride, Lauren Cohan, Danai Gurira, Steven Yeun, Chandler Tiggs, Lennie James

L'histoire 

Après avoir été blessé dans l’exercice de ses fonctions, le shérif Rick Grimes se réveille d’un coma de plusieurs semaines et découvre un monde post-apocalyptique où la quasi-totalité de la population américaine s’est transformée en zombies. Seul et déboussolé, Rick se rend à Atlanta pour rechercher sa femme Lori et son fils Carl. Sur son chemin, il fera la rencontre d’autres survivants avec lesquels il tentera de rester en vie dans ce monde métamorphosé, effrayant et périlleux

L'analyse de Mathilde.

Le 7 octobre 2018

Le ressenti

La réalisation : 

Direction du casting :

Le scénario :

La bande son :

La note :

14/20

 

<< Entraînante et rarement ennuyeuse >>

 

      Je m’attaque enfin à cette série typique, post-apocalyptique qui mêle les genres de l’horreur-épouvante, comédie, drame et thriller (si on veut). Nous voici donc dans une Amérique dévastée par un virus d’origine inconnue qui transforme les morts en zombies, ces marcheurs sans conscience ni souffrance qui ne peuvent plus se relever qu’après une balle ou coup de couteau jusqu’au cerveau.

Si la série s’attarde à mesure davantage sur la psychologie des personnages plus que sur l’effroi suscité par les morts-vivants et l’aspect survivor des circonstances, certaines évolutions du scénario et le renouvellement des personnages permettent d’éviter une lassitude qui constitue la pierre d’achoppement de bien des séries !

Si vous n’avez pas été comme moi spoilée par un certain Norman Thavaud sur, qui meurt ou pas, alors vous aurez tout au long de cette série un certain plaisir à voir mourir certains personnages et en voir apparaître de nouveaux dans chaque saison.

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Vous vous doutez naturellement qu’il y a certains personnages incontournables qui ne mourront (peut-être ?) qu’à la dernière saison, qui deviendront fous à lier mais toujours présents, ou qui nous deviendront carrément antipathiques à force de vivre dans cet univers d’horreur, de souffrances et de massacre.

Voici donc trois mots qui résument pas trop mal une série devenant de plus en plus une comédie et de moins en moins un feuilleton d’épouvante.

Dommage, car l’image culte du tronc humain sans danger, rongé par le virus et rampant dans l’herbe au premier épisode donnait le la à une saison forte en émotions et en rebondissements.

Mais c’est là que se perd cette série pourtant entraînante et rarement ennuyeuse. C’est un point marqué que de ne pas trop bâiller en 7 saisons qui tournent plus ou moins en boucle scénaristiquement parlant, cependant vous n’aurez plus peur après quelques épisodes. Les personnages contournent soigneusement les Marcheurs, les évitent et discuteraient presque avec eux, accoudés à un arbre d’une forêt grouillante de bons vieux amis à la mâchoire pendante. Hélas ! L’intérêt de The Walking Dead résidait pourtant notamment dans la façon dont le réalisateur innoverait à chaque saison dans un univers qui ne peut que péricliter face au virus et à la nature humaine destructrice.

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Nos héros évoluent, pas forcément en bien –ce qui témoigne d’une volonté évidente d’éviter le manichéisme-, ils migrent vers différents refuges, tombent malade, accouchent, meurent, mais finalement, qu’est-il raconté de plus dans chaque saison, et surtout, qu’est-ce qui distingue cette série des films de zombies ? Peut-être la récurrence de certains personnages et l’attachement succinct que l’on développe pour eux au terme des 7 saisons. Peut-être une mise en scène qui se permet quelques longueurs en dialogues et épanchements sentimentaux. Peut-être même une multitude de personnages défilant mais qui, finalement, n’apportent rien lorsque tout a déjà été fait : les frères ambigus Daryl et Merle, les deux flics qui tournent mal, le gamin qui apprend –et pas forcément ce qu’il faut…-, la femme tant aimée malgré ses défauts qui disparaît, le bon gars qui meurt, le méchant qui survit puis disparaît…

Mais loin de moi l’idée qu’il s’agisse-là de clichés, au contraire puisque chacun de ces personnages est à la fois un héros et un anti-héros, un bon et un mauvais, avec des qualités, et des défauts. Il est donc d’autant plus intéressant et presque chaque fois surprenant de constater à quel moment tel ou tel personnage va mourir, survivre à ses blessures, se sacrifier…

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Ainsi Frank Darabont a-t-il créé des personnages certes très communs, mais qui ne s’attachent pas à un manichéisme favorisant souvent un manque de crédibilité, un certain ennui et une grande prévisibilité.

 

En résumé, cette série se regarde. Les deux premières saisons tiennent en haleine comme il se doit, la troisième n’est pas déplaisante, la quatrième est un peu longue mais la cinquième et la sixième se laissent regarder, et si vous parvenez jusqu’à la septième, faites-nous part de vos commentaires ! Les dernières sont encore à venir.

 

Un petit plus : la musique et quelques scènes d’une beauté fine et élégante, quel qu’en soit le sujet, la faute à la photographie du film qui sait magnifier le quotidien, le gore toujours magnifiquement fabriqué, voire même magnifier la sale tronche d’un zombie ambulant…

 

                                     

                                                      Mathilde E.

The Walking Dead

Créée par Frank Darabont, Robert Kirkman, Scott M. Gimple en 2010

Nationalité(s) : États-Unis

Genre(s) : Epouvante-horreur Drame 

Saisons : 9 

Épisode(s) : 131

Format : 44 minutes

Statut : Renouvelée 

Diffusé sur : OCS +24

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