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Mathilde E.

THE IMPOSSIBLE

Dernière mise à jour : 16 janv. 2023


Un film catastrophe poignant !

THE IMPOSSIBLE

Un film de Juan Antonio Bayona

  • Année : 2012

  • Sorti le : 21 novembre 2012

  • Durée : 1h45 / 105min

  • Genre(s) : Drame

  • Nationalité(s) : Américain, Espagnol

  • Distributeur : SND

  • Récompense(s) : 3 prix et 13 nominations

  • (Tiré d'une histoire vraie)

Budget : 45 M$

Recette : 180.2 M$



Retrouvez les stars : Naomi Watts, Ewan McGregor, Geraldine Chaplin, Marta Etura, Tom Holland, Sönke Möhring, Samuel Joslin...



Des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs


Le synopsis

L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de centaines de milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se retrouver. D’après une histoire vraie.



La bande annonce officielle



L'analyse de Mathilde

The Impossible, un film de Juan Antonio Bayona (2015)



C’est un défi réussi !



Le ton est donné dès les premières minutes. L’ambiance chaotique, l’ampleur de la catastrophe, l’inquiétude permanente qui règne sur les visages… The Impossible fait partie de ces films qui, d’entrée, laisse aisément deviner la tournure que prendront les événements racontés…. Tout en laissant planer un délectable suspense concernant le fin mot de l’histoire.

Le calme avant la tempête. Les belles étendues verdoyantes de la Thaïlande bordées de lagons à couper le souffle, le décor exotique, la chaleur et les baignades dans l’océan… Mais ce n’est qu’un prélude à ce qui attend nos héros Henry (Ewan McGregor), Maria (Naomi Watts) et leurs trois fils (un prodigieux Tom Holland dans le rôle de l’aîné).

C’est un mirage de sérénité qui miroite dans l’eau de la piscine de l’hôtel, avant que l’irréparable se produise. Avant que l’impossible devienne possible. Avant qu’ils comprennent que ça n’arrive pas qu’aux autres. Car nous sommes le 26 décembre 2004, et cette date a marqué les esprits comme étant le jour où le pays fut frappé d’un tsunami créé par des séismes d’une magnitude de plus de 9 sur l’échelle de Richter.


Chacun vaque à ses occupations quand elle arrive. Les vitres tremblent, les objets électriques tombent en panne, les oiseaux migrent, la terre gronde. La vague, de trente mètres de haut, chevauche les palmiers qui rompent, avant que le monstre se révèle au grand jour et ravage tout sur son passage. En une fraction de seconde, c’est fait. Tout est englouti sous ce que les rescapés dont le réalisateur s’est inspiré prenaient pour un « grand mur noir 1 ». Celui-ci a d’ailleurs mis un point d’honneur au réalisme, au détriment des effets spéciaux dont il a restreint l’usage afin de refléter au mieux la réalité telle qu’elle a été vécue par les victimes.


C’est un défi réussi, le film ne tombant jamais dans le pathos ni dans la comédie larmoyante de bon sentiment. À pas grand-chose près, car l’on retiendra quelques scènes où les spectateurs seront divisés. Soit profondément affligés par un jeu de scène excessivement niais, soit intensément touchés par les émotions qui s’en dégagent. Car les acteurs, notamment Naomi Watts et Tom Holland, vedettes du film, peuvent se targuer d’être entrés dans la peau de leurs personnages avec une maîtrise déroutante. Les deux autres enfants ne sont pas à plaindre, mais on déplorera des apparitions un peu trop succinctes de l’interprète d’Obi-Wan Kenobi, aussi apparu dans I love you Phillip Morris, Anges & Démons, Le Rêve de Cassandre, The Island… Mais de toute façon, qui aurait pu arriver à la cheville des deux rôles phares du film ? Quant à l’action, elle reste irréprochable.

Pour laisser au spectateur le plaisir de découvrir par lui-même le réalisme frappant des événements, je me contenterais de saluer quelques détails inhérents à la narration d’un scénario pareil. À savoir la mise en scène spectaculaire par le biais de plongées sous-marines avec la caméra, permettant de percevoir les branchages et obstacles lacérant les chairs des corps en détresse, puis ceux qui ont réussi à se percher en haut d’un arbre et constatent les dégâts silencieusement, impuissants. Les cris affolés martèlent les tympans, les regards terrifiés parlent pour eux, les histoires tragiques des victimes s’entremêlent jusqu’aux derniers retournements de situation.

On ne dira rien de la fin. Délectable. Un brin facile, peut-être, mais tellement… Non, on ne dira rien ! Car elle a suscité des avis bien mitigés…



Mathilde E.

11.03.2014

Une appréciation personnelle de 15/20


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