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Suggestions | DrameGuerre | HARRISON'S FLOWERS

Harrison’s Flowers

d'Elie Chouraqui

  • Année : 2001

  • Durée : 2h10

  • Genre(s) : Drame, Romance, Guerre

  • Nationalité : Français

  • Distributeur : Universal Pictures International France

  • Récompense(s) : Aucune

  • Tous publics, mais avec avertissement !

Le casting
Andie MacDowell
Andie MacDowell
Adrien Brody
Adrien Brody
David Strathairn
David Strathairn
Elias Koteas
Elias Koteas
Le réalisateur
Elie Chouraqui
  • 1978 : Mon premier amour

  • 1987 : Man on Fire

  • 1990 : Miss Missouri

  • 2000 : Harrison's Flowers

  • 2005 : Ô Jérusalem

  • 2015 : L'Origine de la violence

Elie Chouraqui

Sans oublier : Brendan Gleeson, Alun Armstrong, Diane Baker, Marie Trintignant, Christian Charmetant, Gerard Butler ...

Le résumé

Octobre 1991, Harrison Lloyd, (David Strathairn ; L.A. Confidential), reporter-photographe célèbre pour Newsweek, est envoyé en Yougoslavie pour "couvrir les débuts d'un conflit mineur". Personne, à cette époque, ne comprend encore cette guerre. Sarah (Andie MacDowell ; Quatre mariages et un enterrement), sa femme, mère de deux enfants, lui fait promettre de revenir pour l'anniversaire de son fils. Il promet, part, tarde à rentrer et est porté disparu aux environs de Osijiek, non loin de Vukovar, dans le nord de la Croatie.

Quelques jours plus tard, l'Associated Press annonce sa mort. Pour Sarah, le monde s'écroule, mais elle refuse de croire au décès de son époux. Elle part alors à sa recherche, flanquée de trois photographes, dont Kyle (Adrien Brody ; La ligne rouge), le seul qui soit un tantinet lucide dans l'expédition, et Stevenson (Brendan Gleeson ; The General), un soldat usé, instable, mais humain.

La bande annonce 

Une analyse signée Mathilde Esperce

Le 09 octobre 2014

Mon ressenti

La réalisation : 

Direction du casting :

Le scénario :

La bande son :

La note :

14/20

 

<< une romance très spéciale >>

 

Un réalisateur français en tête d’un cortège bien anglophone, et le récit docu-fictionnel de la bataille de Vukovar, c’est le cocktail explosif qu’a exploité l’équipe de tournage dans le but de retracer une romance très spéciale, à travers un redoutable conflit.

Sans réellement apporter d’éléments nouveaux au monde du cinéma ni sur la guerre qui fait rage au premier plan, Harrison’s Flowers raconte l’aventure de Sarah Lloyd (Andie MacDowell) partie à la recherche de son mari photoreporter laissé pour mort sur les champs de batailles croates.

Alors que la disparition puis la mort de son mari sont annoncées officiellement, Sarah, elle, refuse d’y croire.

Femme à la vie bien rangée, mère de deux enfants élevés dans une maison avec jardin, chien, et famille aimante, Sarah se mure alors dans un silence où bourgeonne une idée folle qu’elle met rapidement à exécution.

La voilà alors, en 1991, prenant l’avion pour l’Autriche et traversant les frontières jusqu’en Croatie, où elle rencontre Kyle (Adrien Brody), un ancien collègue du fameux Harrison, et Stevenson (Brendan Gleeson), le vieux grincheux du groupe, fatigué de la vie et de son métier.

Ils partent alors à la recherche du disparu, dont chacun est convaincu de la mort, à l’exception d’une seule personne.

Pour le moment, rien d’exceptionnel. Mais Harrison’s Flowers, si on devait le résumer, est l’espoir qu’entretient une femme de retrouver son mari sous les décombres d’une bataille dans laquelle elle s’implique pour un homme que tout le monde croit mort.

 

Librement inspiré du "Diable a l’avantage" (d’Isabel Ellsen), le film est une épopée à travers différents décors ravagés par la guerre. On voit ici et là des montagnes de cadavres en décomposition à demi ensevelis, des enfants hurlants et des femmes violées, et le tristement célèbre hôpital de Vukovar assiégé pendant trois mois par les opposants avant que la plupart de ses occupants soient décimés.

On tremble derrière la promiscuité du risque de mourir, ou d’y laisser un bras, une jambe, où la tête. Les images sont stupéfiantes, empreintes d’un réalisme qui rappelle "Apocalypse Now" de (Francis F. Coppola) ou "Il faut sauver le Soldat Ryan" de (Steven Spielberg).

L’humanité qui se dégage des civils, elle, est touchante. Ils n’essaient même pas de demander aux reporter de les ramener avec eux ou de les protéger. Tout ce qu’ils veulent, c’est « qu’ils prennent le maximum de photos pour que le monde entier sache ».

Sarah, elle, est habillée comme si elle allait faire ses courses ; elle ne croyait sans doute pas qu’ici, « c’est la guerre, la vraie », celle où des snipers sont embusqués n’importe où et peuvent la descendre à tout instant.

On retiendra particulièrement une scène où il s’agit de ramper autour d’un bâtiment gardé par un tireur d’élite, alors qu’aucun des journalistes n’est en mesure de se défendre ni même de se retrancher derrière un autre bâtiment. Tout ce qui compte, c’est la discrétion, et ce mot d’ordre traverse le film avec la minutie d’un fusil de précision.

[Attention spoiler : En effet, lorsque Sarah retrouve son mari, il est là, presque invisible, perdu dans la pénombre de l’hôpital, ignorant les explosions environnantes et le travail sans pitié de la Faucheuse à laquelle il échappe. Sarah s’en sort, évidemment. Une happy-end dans cet acabit va de mise avec les tragédies qu’elle a traversées, juste histoire de laisser une lumière d’espoir qui éclaire les victimes des guerres. Fin du spoil.]

Mais ce n’est pas la fin qui importe réellement, simplement ce sur quoi les projecteurs s’attardent plus de deux heures ; l’humanité qui règne encore au cœur d’un monde où tout semble dépeuplé. Mais aussi la quête de la vérité que, comme Sarah, les photoreporters tentent de dévoiler, coûte que coûte, même s’ils doivent y laisser leur vie.

                                                                            Mathilde Esperce

Les chiffres

Budget : 9.45 M€

Box Office : 2,9 M€

Harrison’s Flowers est sorti le 24 janvier 2001

Il a cumulé 160 448 entrées en France

Rentabilité en France : 9%

Rentabilité : 32%

Les notes d'Harrison’s Flowers sur le réseau au 17/02/2018

Metacritic -------------------- 5.3/10 pour 13 votants

IMDB --------------------------- 7.2/10 pour 5 649 votants

ALLOCINE ------------------- 3.4/5 pour 536 votants

SensCritique --------------- 6.7/10 pour 343 votants

Cinétrafic -------------------- 3.65/5 pour 9 votants

RottenTomatoes ---------- 3.6/5 pour 4 744 votants - 49% d'avis positif

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