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FLEUR DU DÉSERT
(Desert Flower)
de Sherry Hormann
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Année : 2009
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Durée : 2h00
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Genres : Dramatique, Biopic
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Nationalité : Britannique, Autrichien, Allemand
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Distributeur : Bac Films
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Récompense(s) : 1 prix
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Tous publics
Le casting :
Liya Kebede
Sally Hawkins
Timothy Spall
Juliet Stevenson
La réalisatrice :
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2002 : Ma fille est innocente (TV)
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2003 : Le Merveilleux Noël de Lena
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2004 : Guys and Balls
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2009 : The No Game
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2009 : Fleur du désert
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2012 : Anleitung zum Unglücklichsein
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2012 : 3096 Tage
Sherry Hormann
Sans oublier : Craig Parkinson, Anthony Mackie, Meera Syal...
Le résumé...
Issue d'une famille de nomades somaliens, Waris connaît une enfance rude mais heureuse car entourée des siens. Mais quand son père décide de la marier à l'âge de 13 ans, Waris prend la fuite. Traversant le désert au péril de sa vie, elle atteint la ville de Mogadiscio et retrouve sa grand-mère. Cette dernière lui fait quitter le pays en lui trouvant un poste de "bonne à tout faire" à l'ambassade de Somalie à Londres. Waris y travaille pendant 6 ans, telle une esclave, totalement recluse et coupée du monde extérieur.
Quand la guerre civile éclate en Somalie, l'ambassade ferme. Waris se retrouve livrée à elle-même dans les rues de Londres, ne sachant pas un mot d'anglais. C'est alors qu'elle rencontre Marilyn avec qui elle se lie d'amitié. Cette jeune femme, délurée et originale, l'héberge et l'aide à trouver un emploi.
Travaillant dans un fast food, Waris est remarquée par un célèbre photographe de mode. Grâce à lui, elle rejoint une agence de mannequins. Malgré de nombreuses péripéties, elle devient rapidement l'un des plus grands top model international...
Extrait :
FLEUR DU DÉSERT
La chronique de Mathilde
Le 22 octobre 2018
Le ressenti
La réalisation :
Direction du casting :
Le scénario :
La bande son :
La note :
17/20
<< Un chant en l’honneur de la femme ! >>
La magnificence de l’ouverture de Fleur du désert est à la hauteur du reste de ce chef d’œuvre qui dépeint le portrait dune jeune africaine excisée, Waris, exilée en Angleterre où elle découvre que toutes les femmes n’ont pas la même anatomie qu’elle, mutilée, humiliante, abîmant son intégrité.
Fleur du Désert est une ode engagée pour la liberté des femmes et contre la bride que leur passent les mœurs et traditions ethniques dégradantes. Un chant en l’honneur de la femme, jamais trop féministe, juste un brin parfois grandiloquent…
Copyright 2018 Columbia pictures
Fleur du Désert figure sans équivoque dans mon top 20 de cinéphile, à la croisée entre film d’auteur engagé sur la voie du féminisme sans machisme et l’œuvre à l’esthétique travaillée, sans cabotinage.
Le film trace l’odyssée d’une jeune femme qui a fui la misère du désert somalien et la culture qui veut que les fillettes soient excisées et confinées dans un patriarcat avilissant tout au long de leur vie.
Waris, incarnée par la magnifique Liya Kebede, forme une paire admirable avec Marilyn (Sally Hawkins) qui lui apprend l’anglais, la culture britannique et le travail rémunéré. Petit à petit, l’élégance, l’histoire et la sensibilité de Walis l’entraînent sur le chemin du mannequinat dont l’immigrée se sert pour faire valoir ses valeurs personnelles au travers d’un monde ému et ébloui par tant d’authenticité, mais aussi par tant de violence dans une civilisation où nous cohabitations sans vraiment nous connaître.
Copyright 2018 Columbia pictures
La beauté de la photographie et la spontanéité des répliques, des comédiens et surtout le statut du film d’adaptation d’un roman autobiographique nous laissent pantois, touchés presque aux larmes pour les plus sensibles d’entre nous.
Les quelques longueurs alourdissent un peu le rythme qui se perd à plusieurs reprises dans des prolepses assez inutiles, mais qui contribuent indéniablement à poser le contexte et à insister (un peu excessivement donc) sur la dimension sentimentale du problème évoqué.
La fin pourrait presque faire déplorer une fin trop belle pour être vraie si seulement il ne s’agissait pas d’une adaptation simple et efficace d’un récit autobiographique et donc véridique.
Que dire de plus ? Ce film pour tous les âges, aux dialogues parfaitement audibles (rares !), engagé, et dont l’esthétique met à l’honneur tant l’actrice égérie que le thème problématique, est à voir et à revoir. Le meilleur moyen pour se rendre compte à 10 comme à 90 ans de l’ancrage de problèmes sociétaires dans un monde que l’on dit civilisé et où, pourtant, 6000 jeunes filles sont excisées chaque jour...
Un film à recommander tant pour se rincer l’œil sur les techniques cinématographiques parfaitement maîtrisées, que pour sensibiliser un public de moins en moins au fait des pratiques inhumaines qui courent encore dans ce vaste monde…
Mathilde Esperce
Les chiffres ...
Budget : ? M$
Box Office : 14M$
Sortie en Fr. le 10 mars 2010
Entrées France : 155 200
Rentabilité : ??%
Les notes de Fleur du désert sur le réseau au 19/11/2018
Metacritic -------------------- 7.8/10 pour 8 votants
IMDB --------------------------- 7.4/10 pour 10 722 votants
AlloCiné ------------------- 4/5 pour 857 votants
SensCritique --------------- 7.2/10 pour 1 100 votants (environ)
Cinétrafic -------------------- 4.1/5 pour 27 votants
RottenTomatoes ---------- 3.7/5 pour 3 929 votants - 50% d'avis positif