LA VIDEOTEK

Les scènes de combat sont hyper réaliste, un effet désiré par le réalisateur. Pour le permettre, il fit en sorte de scénariser le moins possible les confrontations, en filmant le ring avec plusieurs caméras. Offrant des combats presque improvisés pour un maximum de spontanéité et, en plus, face à de vrais boxeur, un super défi relevé avec beaucoup d'envie par l'acteur Néo-Zélandais. D'ailleurs, Russell C. a suivi un entraînement intensif, supervisé, pour l'occasion par Angelo Dundee, entraîneur de Mohamed Ali durant 21 ans, il demanda même à se preparer dans les mêmes conditions que le faisait Braddock, un professionnalisme qui se ressent à l'écran. Ce n'est plus un acteur, mais un boxeur qui a réellement étudié le comportement d'un champion et qui a travaillé dur pour tenir physiquement les rounds.

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Chapeau bas l'artiste !

De l'ombre à la lumière, porte bien son nom et non celui du boxeur dont la vie fut porté à l'écran, un atout qui suscite pas mal notre curiosité. Pourtant, à la lecture du synopsis, on s'attend vraiment à voir un biopic de plus, sur un boxeur méconnu du grand public d'aujourd'hui. Alors même, si les combats semblent bien moins intenses que ceux d'un (Mohamed) Ali (2002) ou encore Raging Bull (1980), c'est l'ensemble de l'histoire portée à l'écran qui mérite d'être vu, le contexte historique est brillamment exploité tout comme l'espoir, la persévérance, l'humilité et le courage qui sont largement mis en avant et sublimé une nouvelle fois par un acteur de grande envergure.